(Suite des précédents articles)
Quelques articles de presse outre- Méditerranée.
Le chanteur algérois Amar Ezzahi s'est éteint
La plus grande figure du chaâbi, Amar Ezzahi est décédé
mercredi à l'âge de 75 ans.
Amar Ezzahi, la plus grande figure du chaâbi, la musique
populaire algéroise dérivée de la musique arabo-andalouse, est décédé mercredi
à l'âge de 75 ans. L'annonce de son décès a immédiatement couru sur les réseaux
sociaux et faisait l'ouverture des journaux télévisés. Des centaines de fans se
sont rassemblés devant son domicile où s'est rendu le ministre de la Culture,
Azzedine Mihoubi.
Amar Ezzahi (le joyeux), de son vrai nom Amar Ait-Zaï, a
passé la majeure partie de sa vie près de la vieille ville d'Alger où il était
arrivé très jeune, après sa naissance dans un village de Kabylie en 1941. Son
répertoire compte des dizaines de chansons enregistrées à partir de 1963.
Le chanteur avait été hospitalisé en septembre à Alger pour
un malaise, explique le site d'«El Watan». Il devait être transféré dans un
établissement hospitalier à l'étranger, selon le ministre de la Culture.
Un ascète qui fuyait les médias
L'artiste a mené une vie d'ascète : il n'était pas marié,
n'avait pas d'enfant et a toujours refusé d'encaisser ses droits d'auteurs. Il
fuyait les médias et les salles de concerts, ne chantant qu'en cercle intime
durant les fêtes. Les cafés et les terrasses des maisons étaient sa scène
préférée.
«Il était dans un détachement absolu des choses matérielles
de la vie», témoigne un des rares journalistes à l'avoir connu, Noureddine
Khelassi. «Il était voué au bonheur des siens à travers son art», ajoute le
chroniqueur du quotidien La Tribune.
Le chanteur sera enterré jeudi au cimetière El Kettar à
Alger près du plus illustre interprète algérois, Hadj M'hamed el Anka, décédé
en 1978. Une prière des morts sera célébrée dans une mosquée, près de la
Casbah.
Le Parisien Musique
30 novembre 2016, 21h52
...A suivre
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