(Suite des précédents articles)
Quelques articles de presse outre- Méditerranée.
Décès d'Amar Ezzahi, icône de la chanson populaire algéroise
Amar Ezzahi est décédé à l'âge de 75 ans
DISPARITION - L'artiste, plus grande figure existante du
châabi, la musique algéroise dérivée de l'andalouse, est mort à l'âge de 75
ans, mercredi 30 novembre. Une nouvelle qui a bouleversé le peuple algérien.
Il était à lui seul l'incarnation d'un mouvement musical.
Amar Ezzahi, la plus grande figure du châabi, musique populaire algéroise
dérivée de l'andalouse, est décédé mercredi 30 novembre 2016 à l'âge de 75 ans.
L'annonce de sa disparition s'est immédiatement répandue sur
les réseaux sociaux et a fait l'ouverture des principaux journaux télévisés
nationaux. Des centaines de fans se sont presque immédiatement rassemblés
devant son domicile, où s'est également rendu le ministre de la Culture
algérien, Azzedine Mihoubi. Amar Ezzahi (dont le nom signifie «le joyeux»), de
son vrai nom Amar Ait-Zaï, a passé la majeure partie de sa vie près de la
vieille ville d'Alger où il était arrivé très jeune, après sa naissance dans un
village de Kabylie en 1941.
«Il était dans un détachement absolu des choses matérielles
de la vie.»
Noureddine Khelassi, journaliste
Son répertoire compte des dizaines de chansons enregistrées
à partir de 1963. Des fans les ont regroupées sur internet au moment où sa
santé déclinait ces dernières années. L'artiste a mené une vie austère: il
n'était pas marié, n'avait pas d'enfant et a toujours refusé d'encaisser ses
droits d'auteur. Il fuyait les médias et les salles de concerts, ne chantant
qu'en cercle intime durant les fêtes. Les cafés et les terrasses des maisons
étaient sa scène préférée.
«Il était dans un détachement
absolu des choses matérielles de la vie», témoigne un des rares journalistes à
l'avoir connu, Noureddine Khelassi. «Il était voué au bonheur des siens à
travers son art», ajoute le chroniqueur du quotidien La Tribune.
Le chanteur sera enterré jeudi au cimetière El Kettar à
Alger près du plus illustre interprète algérois, Hadj M'hamed el Anka, décédé
en 1978. Une prière des morts sera célébrée dans une mosquée située près de la
Casbah.
Le Figaro
Cuturel
Mis à jour le
01/12/2016 à 15:27
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