Sidi Ramdane et ...L'alchimie !
Maquette du projet
(Suite du précédent message)
"...De cette opération test dépend la réussite ou
l’échec du devenir de La Casbah, disent des architectes et des Casbadjis
invités pour la circonstance. Elle (La Charrette d’or) porte sur 22
parcelles, alors que La Casbah compte plus de 600 terrains vagues, auxquels
risquent de s’ajouter les 200 bâtisses, recensées – en 2013 – par l’Office
national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés (OGEBC). Ces
dernières menacent ruine et sont l’objet de mesures d’urgence. Dans ce
quartier, les maisons et immeubles se sont effondrés au fil des ans, ont
présenté un danger public, sans que le propriétaire s’en préoccupe.
Identifier les sources de blocage
L’Etat mamelle a procédé au relogement des occupants
(proprios et locataires), démoli les ruines, enlevé les gravats, ordures et
autres signes d’abandon, procédé à la stabilisation des sols, conforté les
douérate, etc. Mais serait-il impertinent de dire qu’il subsiste quelque part
des sources de blocage qui justifieraient la remise en cause du programme de
reconstruction de La Casbah ? Des membres qui conduisaient le projet «Darna»
butaient contre l’inertie des autorités locales, dont le souci se confine dans
la mise de couches de plâtre sur les parties visibles... «Pourtant,
relèvent-ils non sans dépit, rien ne s’oppose à la mise en œuvre du projet
parallèlement aux actions d’urgence qui ont englouti des centaines de milliards
pour des résultats très peu convaincants».
Et il est des rabat-joie qui, à court d’arguments,
usent d’arguties répétitives, en sortant leurs jokers : «Ce sont des terrains
privés et l’Etat ne peut rien faire sans l’accord des propriétaires.»
*Du déjà-entendu qui ne fait pas moins sortir un vieux Casbadji de ses gonds en rétorquant de manière péremptoire : «L’on ne comprend pas ces gens qui se pressent à convoquer le passé pour mieux retarder le présent et remettre le futur aux oubliettes.»Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nombre d’opérateurs soucieux de se réapproprier le patrimoine ambitionnent toutefois d’intervenir sur ce projet «La Charrette d’or».
*Du déjà-entendu qui ne fait pas moins sortir un vieux Casbadji de ses gonds en rétorquant de manière péremptoire : «L’on ne comprend pas ces gens qui se pressent à convoquer le passé pour mieux retarder le présent et remettre le futur aux oubliettes.»Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nombre d’opérateurs soucieux de se réapproprier le patrimoine ambitionnent toutefois d’intervenir sur ce projet «La Charrette d’or».
Deux bureaux d’études (Zerouel et Lounis), membres du jury,
se proposent de prendre en charge les études du projet retenu et d’assumer la
mise en forme des plans d’exécution, alors que d’autres mettront la main à la
pâte en se chargeant du suivi du chantier, apprend-on..."
...A suivre
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