lundi 1 juin 2015

La Casbah...

Sidi Ramdane et ...L'alchimie !




Maquette du projet




"Alors que la Casbah compte 600 terrains vides
La Charrette d’or, une opération de reconstruction ambitieuse


Depuis la pose de la plaque inaugurale du lancement du projet de réhabilitation de l’îlot Sidi Ramdane, à l’aube de l’an 2000, apposée sur le mur face à la maison du centenaire à l’époque du gouvernorat d’Alger, mais sans suite, un autre projet de reconstitution de parcelles résiduelles  issues de la démolition dans La Casbah vient de voir le jour.

Il s’agit de La Charrette d’or 2015, qui tente de réactiver l’initiative citoyenne «Darna», lancée en 2010 – brinquebalante, pour ne pas dire en dormance.

Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Les autorités locales sauront-elles prendre le taureau par les cornes pour mettre en œuvre le projet qui, faut-il souligner, n’a pas moins emballé les présents, dont des officiels lors de la remise des prix à la Safex au début du mois en cours.

*En tout cas, c’est au terme d’une âpre concurrence qui a motivé 144 candidats architectes de tout le territoire national que la lauréate d’Annaba, Yasmine Belabend, a remporté le concours sur un projet autour de «Identité et revalorisation pour la sauvegarde du patrimoine» qui a fait l’unanimité du jury.



Un chèque de 180.000,00 dinars ou 250.000,00 dinars ?


*«Cela montre que c’est une question technique et ce ne sont pas, obligatoirement, les proches (enfants, ndlr) de La Casbah qui apportent les solutions les plus perspicaces», fait remarquer un architecte. Le projet de reconstitution est situé au quartier du «Djebel», sur les hauteurs de l’ancienne médina, plus précisément entre les HBM (Habitations bon marché) et la mosquée de Sidi Ramdane.

Depuis, les terrains sont utilisés comme parkings publics, exploités par une bande mafieuse, sans que le ou les proprios, ou même les offices publics revendiquent leurs droits ou leur part des revenus tirés de l’exploitation des parcelles «privées». Parfois le laisser-faire est plus efficient que dix bulldozers. Autrement dit, détruire le patrimoine en le livrant à l’état d’abandon..."


...A suivre

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