dimanche 30 juin 2013

Taleb Abderahmane...Azeffoun les environs...La Casbah !



Sublime Casbah !


Les pères de famille ceux ayant, un revenu régulier pour ne pas dire presque régulier, acheter chez « Azrine » et certains épiciers de quartiers à crédit le règlement, se faisait généralement par semaine et des fois par mois. 

Le client possédait un carnet ou était noté tous les achats effectués, et un autre chez l’épicier le crédit ne s’accordait qu’aux habitants du quartier bien sur et aux bons payeurs. 

Ce moyen permettez aux marchands d’écouler sa marchandise, vu le pouvoir d’achat de l’époque,  et aux clients de s’approvisionner dans une certaine mesures, presque à l’aise. 

Les professions à l’époque étaient dockers, des fois pour les plus costauds, et des fois même les moins nantis  physiquement, ayant des charges familiales importantes, prenaient un double shift (prendre deux fois le poste), pour augmenter leurs gains. 

Autres professions, portefaix, marchands ambulants, éboueurs et pour les plus chanceux qui avaient des étals, marchands de poissons et pécheurs, les français raffolés de poissons ,de ce fait, ce métier était lucratif. 

Ces gens généralement étaient originaires d’une contrée bien précise Azzefoun, on raconte que le charbon de bois était embarqué à destination d’Alger, le port était situé sur le bord du golf nommé à bon escient Mers El Fahm (Port aux charbons) 

Ces gens venus d‘Azzefoun, étaient des érudit en sciences islamiques, des hommes de lettre et des mélomanes nés, n’oublions pas ses martyrs qui ont donnée leurs vies pour notre liberté. 

Nous citerons, Cheikh Amar SOLTANI, Cheikh Tayeb RAHMANI, Cheikh Tahar AMAR, Cheikh M’hand Ouameur, Cheikh Mohamed Salah Essedik. 

Des hommes de lettre, Tahar DJAOUT et HADJ ALI Bachir, des comédiens, cinéaste, peintre et musiciens. 

Mustapha BADIE (BERKOUK Arezki), Mohamed ISSIAKHEM, ABDOU Mohamed, Mohamed HILMI (Mohamed Ameziane IBRAHIM) ses frères Said et Brahim, Rouiched (AYAD Ahmed) et ses frères et demi frères Hadj M’rizek (CHAIB Arezki) M’hand “Aroumi” Kiouidji, Moh Akli le sympathique et toujours souriant joueur de tar, Ali ABDOUN. 

FELLAG Mohamed Said, le maestro IGHERBOUCHENE, ayant  prit le nom de Igor  BOUCHEN, par nécessité à l’époque, la colonisation ne permettez pas au Algérien aucune ascension. 

Le grand maitre Hadj M’hamed EL ANKA (AIT OUARAB M’hand Ouidir), ses élèves Omar Mekraza, Boudjema EL ANKISS (BOUDJEMAA Mohand Arezki), Abdelkader CHERCHAM, et sur un autre registre « H’nifa »  , notre cantatrice Fadila Dziria et tant d’autres. 

Le narrateur a faillit oublier EL HADJ Said, dans des habits traditionnels  toujours de couleur blanche, que l’on rencontre à ce jour, très souvent à Djemâa El Kebir. 

Cela n’est qu’une liste exhaustive, de gens mémorables, le narrateur tient à présenter ses excuses auprès de ceux ou de celles omis ici, il se fera un devoir d’y remédier...



Azzefoun en médaillon Chahid Taleb Abderahmane





Né le 5 mars 1930, rue des Sarrazins, prés de djamaa Sidi Ramdane, face à cette prison où il laissa sa vie pour l'indépendance de l'Algérie, grâce aux sacrifices de son père, un boulanger originaire d’Azzefoun, en Grande Kabylie, Taleb Abderrahmane poursuit ses études primaires et secondaires et accède à l’université. 

 Il entre à l'âge de six ans à l'école Brahim Fatah, boulevard de la Victoire. 


Admis à l'examen de sixième, il passe au cours complémentaire Sarrouy, rue Montpensier. Il mène de bonnes études malgré un ecxéma qui le perturbe et l'oblige souvent à rater des cours.

Le brevet (BEPC) en poche, il entre, en 1948, en classe de seconde du collège moderne du boulevard Guillemin, dans le quartier de Bab el Oued. 

Il rencontre Nour Eddine Rebah qui est en classe de Première, la classe où se prépare la première partie du Baccalauréat, ils deviennent vite copains. 

Aprés un bref passage ensemble dans les groupes El Islah et El Kotb des Scouts musulmans (SMA), les deux copains se retrouvent au cercle El Mokrani de l'Union de la Jeunesse Démocratique Algérienne (UJDA), au 44 rue Ben Cheneb, face à la Médersa d'Alger, dans la Basse Casbah où ils ont
 des amis communs : Ahmed Ould Amrouche, (militant du PPA-MTLD qui a rompu avec l'idéologie islamo-populiste pour aller au marxisme), Abderrahmane Akkache (cousin germain d'Ahmed Akkache),Tayeb Bouheraoua, Hadj Omar, comédien de la troupe El Mesrah El Djazaïri fondée par Mustapha Kateb. 
...A suivre

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