dimanche 30 juin 2013

Taleb Abderahmane...Azeffoun les environs...La Casbah !

Quartier Sidi Ramdane

(Suite du précèdent message)


Le cercle était également fréquenté par le célèbre humoriste Mohamed Zinet. A l'université d'Alger, Abderrahmane Taleb et Nour Eddine Rebah fréquenteront l'important groupe des étudiants marxistes.

Dans ces années cinquante où le mouvement national se déploie, Abderrahmane Taleb est en contact avec  Hamid Méraoubi, Ahmed Laghouati, H'Didouche Bouzrina, Sadji, Ahcène Laskri. Il les rencontre au café Tlamçani, face à l'Amirauté.  

L'été 1954, il est très affecté par la crise qui fractionna le PPA-MTLD en deux parties et a vu des militants, qui avaient longtemps milité ensemble, regardant dans la même direction, durement s'affronter.

 
Taleb Abderrahmane vit “pleinement et avec passion” les événements marquants de son époque, en s’impliquant entièrement dans le combat libérateur. Il élargit et diversifie le cercle de ses amis. 

A la faculté des sciences de l’université d’Alger, Taleb Abderrahmane fréquente le cercle des étudiants marxistes. Il fréquente également le café Tlemçani, au quartier de la Marine, où il aide des lycéens dans leurs devoirs de chimie et côtoie des musiciens, des comédiens et des sportifs, ainsi que des militants du PPA-MTLD. 

Pendant les vacances universitaires de l'été 1955, il organise, pour les djounouds de l'ALN naissante, un stage d'artificiers, dans la forêt  d'Azzefoun, le pays de ses ancêtres.

En juin 1956, il intègre les effectifs de l’ALN, dans le maquis d’Ighil Mahni, situé entre Fréha et Azeffoun.(actuellement commune Aghribs)

Omar Gaitouchen, son voisin de la Casbah, est à ses côtés. Suite à la grève du 19 mai 1956, il quitte les bancs de l'Ecole de Chimie de l'Université d'Alger où il était en Deuxième année, et rejoint le maquis des monts de Blida où le futur colonel de la wilaya IV, Amar Ouamrane, l'affecte à une infirmerie. Il prend le nom de guerre de Mohand Akli. 

Sur instruction du commandant militaire, Slimane Dehilés, il quitte le maquis pour Alger où il intègre l'atelier de fabrication de bombes créé par la Zone autonome d'Alger. Il retrouve son jeune camarade de quartier, Salah Bazi. H'didouche Bouzrina, à qui Ahmed Laghouati avait parlé, l'introduit chez son beau-frère Yacef Saadi, alors chef de la zone autonome, témoigne Youcef Zani dont la maison familiale servait de refuge...


 ...A suivre


Aucun commentaire: