mercredi 26 juin 2013

Fadila Dziria ...Azeffoun les environs...La Casbah !





Les pères de famille ceux ayant, un revenu régulier pour ne pas dire presque régulier, acheter chez « Azrine » et certains épiciers de quartiers à crédit le règlement, se faisait généralement par semaine et des fois par mois. 

Le client possédait un carnet ou était noté tous les achats effectués, et un autre chez l’épicier le crédit ne s’accordait qu’aux habitants du quartier bien sur et aux bons payeurs. 

Ce moyen permettez aux marchands d’écouler sa marchandise, vu le pouvoir d’achat de l’époque,  et aux clients de s’approvisionner dans une certaine mesures, presque à l’aise. 

Les professions à l’époque étaient dockers, des fois pour les plus costauds, et des fois même les moins nantis  physiquement, ayant des charges familiales importantes, prenaient un double shift (prendre deux fois le poste), pour augmenter leurs gains. 

Autres professions, portefaix, marchands ambulants, éboueurs et pour les plus chanceux qui avaient des étals, marchands de poissons et pécheurs, les français raffolés de poissons ,de ce fait, ce métier était lucratif. 

Ces gens généralement étaient originaires d’une contrée bien précise Azzefoun, on raconte que le charbon de bois était embarqué à destination d’Alger, le port était situé sur le bord du golf nommé à bon escient Mers El Fahm (Port aux charbons) 

Ces gens venus d‘Azzefoun, étaient des érudit en sciences islamiques, des hommes de lettre et des mélomanes nés, n’oublions pas ses martyrs qui ont donnée leurs vies pour notre liberté. 

Nous citerons, Cheikh Amar SOLTANI, Cheikh Tayeb RAHMANI, Cheikh Tahar AMAR, Cheikh M’hand Ouameur, Cheikh Mohamed Salah Essedik. 

Des hommes de lettre, Tahar DJAOUT et HADJ ALI Bachir, des comédiens, cinéaste, peintre et musiciens. 

Mustapha BADIE (BERKOUK Arezki), Mohamed ISSIAKHEM, ABDOU Mohamed, Mohamed HILMI (Mohamed Ameziane IBRAHIM) ses frères Said et Brahim, Rouiched (AYAD Ahmed) et ses frères et demi frères Hadj M’rizek (CHAIB Arezki) M’hand “Aroumi” Kiouidji, Moh Akli le sympathique et toujours souriant joueur de tar, Ali ABDOUN. 

FELLAG Mohamed Said, le maestro IGHERBOUCHENE, ayant  prit le nom de Igor  BOUCHEN, par nécessité à l’époque, la colonisation ne permettez pas au Algérien aucune ascension. 

Le grand maitre Hadj M’hamed EL ANKA (AIT OUARAB M’hand Ouidir), ses élèves Omar Mekraza, Boudjema EL ANKISS (BOUDJEMAA Mohand Arezki), Abdelkader CHERCHAM, et sur un autre registre « H’nifa »  , notre cantatrice Fadila Dziria et tant d’autres. 

Le narrateur a faillit oublier EL HADJ Said, dans des habits traditionnels  toujours de couleur blanche, que l’on rencontre à ce jour, très souvent à Djemâa El Kebir. 

Cela n’est qu’une liste exhaustive, de gens mémorables, le narrateur tient à présenter ses excuses auprès de ceux ou de celles omis ici, il se fera un devoir d’y remédier...


"Hommage à l’icône de la chanson hawzi

 

L’Etablissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger, en collaboration avec l’association Lahbab Fadhila Dziria, ont rendu un hommage à l’icône de la chanson algérienne, Fadhila Dziria, lundi après-midi, à la bibliothèque multimédia jeunesse de Didouche Mourad à Alger.

C’est devant une assistance clairsemée que cet hommage, à l’occasion de la célébration de la 96e année de la naissance de l’une des figures de proue de la chanson algérienne, Fadhila Dziria, a été étrenné par certains titres phares de la regrettée chanteuse dont Ana touiri et Mal h’bibi malou. Le tout merveilleusement interprété par le musicien et chanteur Nacer. Place ensuite à un film documentaire de quinze minutes, réalisé dans les années 80, par Mohamed Lahbib Hachelaf.
La plupart des personnes qui ont côtoyé l’artiste à cette époque, n’ont pas manqué d’énumérer ses qualités humaines, décédée prématurément à l’âge de 53 ans en 1970.

Fatiha Berbère ayant fait partie de l’orchestre féminin de Fadhila Dziria, ne tarit pas d’éloges sur l’artiste. «Nous avions fait une formidable tournée nationale. Fadhila Dziria était notre référence. Elle incarnait la beauté et le professionnalisme.»  La chanteuse Rabha se souvient que dès que la chanteuse entamait son tour de chant, tout le monde se taisait pour l’admirer. Amar, le frère  de Fadhila Dziria, parle avec beaucoup d’affection de sa sœur aimante qui a su s’imposer dans le milieu artistique à une époque où il était difficile pour une femme de s’imposer.

Après la projection de ce film documentaire, exhumé des archives de la Télévision algérienne, la nièce  de la regrettée chanteuse Fadhila Dziria, Radia El Qoli, qui est également à la tête de la présidence de l’association Lahbab Fadhila Dziria est revenue succinctement sur le parcours artistique de sa tante. Elle a rappelé à l’assistance, que depuis la création de l’association, en 2007, les membres fondateurs ont toujours œuvré à la sauvegarde de la mémoire de cette grande dame de la chanson algérienne, et ce, à travers des hommages et des rencontres ponctuelles de ce genre.

L’objectif essentiel de l’association est de promouvoir et sauvegarder la mémoire de la défunte Fadhila et d’essayer de recenser son riche répertoire. «Fadhila Dziria, témoigne-t-elle, est une référence de la chanson hawzi. Elle est irremplaçable et son talent est inimitable. Bien que je n’aie pas vraiment connu Fadhila Dziria, car j’avais sept ans quand elle est morte, je garde d’elle l’image d’une femme à la fois généreuse et modeste.

 Elle avait une prestance et une grâce sur scène incroyables. Elle avait une posture princière. Elle a toujours été à l’écoute et au secours des nécessiteux.» Le comédien et homme de théâtre, Hamid Rabia,  a estimé de son côté que Fadhila Dziria a su de par son talent représenter la femme algéroise à l’état pur. A la question de savoir si la regrettée Fadhila Dziria a laissé un legs vestimentaire important, sa nièce a indiqué que tout a disparu.

«Les affaires de ma défunte tante ont été confisquées par la justice algérienne durant vingt-cinq ans. Après leur restitution, la plupart de ses habits, notamment ses karakous et ses khats étaient complètement abîmés. 

Cependant, nous détenons de précieuses photos. Mais si des familles sont en possession de photos ou encore de documents inédits qu’ils n’hésitent pas à contacter l’association», explique-elle. Il est à noter, par ailleurs, que les présents ont pu découvrir une exposition de photographies en couleurs et en noir et blanc, retraçant une partie de la vie artistique de la défunte chanteuse Fadhila Dziria."

Nacima Chabani
El Watan 26/06/2013


 

 

Préambule illustration et Vidéo 

Daboudj1948

1 commentaire:

Unknown a dit…

Allah yerhamha inchallah