vendredi 13 novembre 2009

La Casbah qui m'a vue naître !


Vers le marché Ammar Ali


Djamâa Lehoud en référence à la grande synagogue d'Alger synagogue, devenu après l'indépendance Djamâa Fares, à la rue Randon ex Place du grand Rabbin Bloch aujourd’hui AMMAR Ali, un des héros de la révolution.




Une scène quotidienne aux abords de notre cité

Cet édifice qui portait le nom du grand rabbin Abraham Bloch, fût construit en 1850 et inaugurée en 1885, elle était, malgré son aspect extérieur, la plus riche et la plus importante de la ville.


Après l’indépendance et le départ des juifs Algériens, ce lieu vide fût transformé en mosquée et un Minaret a été rajouté, plus tard, sur le parvis de cette Synagogue fut aménagée, un endroit pour les ablutions, et couvert.

Quartiers avec ses innombrables rues adjacentes, qui menaient vers le haut de la Casbah dans le temps le haut s'appeler « El Djebel » et la basse Casbah « Leyta ».

Une ruelle menant vers le cinéma « Nedjma », dont le propriétaire était un rouquin, il y'a bien longtemps, on payait sa séance en ramenant des clous, récupérerez du port d'Alger des caisses de marchandises, ces clous servaient pour le propriétaire de cette salle, à rafistoler les chaises de son cinéma.




Cinéma "Nedjma"


A l'époque, les séances de cinéma étaient permanentes, le film programmé était projeté plusieurs fois, de ce fait, on pouvait le voir et revoir à satiété.


Le « top », comme on dit aujourd'hui, en frenchanglais, pour être à la page c'est les films hindous, avec ses acteurs devenus des idoles pour les jeunes de l'époque, Nargis, Dilip Kumar, Raj Kapoor et autres acteurs.




Affiche du film Mangala

Ces films le sujet l'oppression ou l'injustice, le héros bravant cette oppression et injustice et son triomphe, la musique aidant, faisait pleurer plus d'un, même les plus endurcis, mais en cachette « redjla » oblige.


Quelques titres, Mangala la fille des indes, les bracelets d'argent, Salma et tant d'autres.


Daboudj1948

2 commentaires:

Unknown a dit…

Nous, les mômes de 8 ans, à Alger, entre 1958 et 1960, on adorait ce qu'on appelait :
"les films arabes"...
C'était les films égyptiens à la mode...avec des acteurs célèbres, des actrices typées, des films qui passaient à la Télé, le samedi soir... avec de la musique arabe qu'on adorait écouter en passant devant les cafés arabes de Bab El Oued !!! Et on passait et repassait devant pour écouter la chanson en entier !

Daboudj1948 a dit…

A la Casbah,au cinéma "Nedjma" le même programme avec en sus des films Hindous.
Pour le petite histoire,le quartier ou se trouve ce cinéma était celui des Frères Hamiche.
Cette salle appartenait au "Rouget",à l'époque on pouvait obtenir une place en contre partie de clous qu'en ramener du port,des caisses en bois jeter par les employés d'un armateur de l'époque Schiaffino !!