Né le 14 mai 1930 au lieu dit « El Annasser », dans la ville de Miliana, il est le dernier-né de sa famille.
Il était connu pour son caractère turbulent et rebelle, très tôt, il lui a fallu se démener pour survivre dans des conditions difficiles, aggravées par la grande misère qui était le lot quotidien des Algériens.
A treize ans, il connaît déjà les affres de la prison, où, adolescent, il voit les atrocités qu'enduraient beaucoup de ses compatriotes.
Libéré, il se rend à Alger où il s'inscrit dans un club de boxe de Bab El-Oued, tout en suivant une formation en maçonnerie.
Deux incidents vont par la suite le rendre encore plus réfractaire, contre le pouvoir colonial et attiser sa soif de vengeance, une gifle assenée par un policier et une correction qu'il a administrée à un ressortissant français, laquelle lui a valut, une condamnation à des travaux forcés à l'âge de 22 ans et une incarcération à la prison de Damiette, dans la wilaya de Médéa.
Il s'en évade le 2 avril 1955 en compagnie d'un camarade de cellule, Morane Guenaoui, et se rend à Blida puis à Alger et rentre dans la clandestinité.
Le passage à la guillotine dans la cour de la prison d'un militant du FLN, éveille la conscience d’Ali, Chaïb Ahmed le prend sous son aile et le met en relation avec Yacef Saâdi.
Après une période d’épreuves, des missions des plus périlleuses lui furent confiées.
Celui qui avait fréquenté « le milieu » algérois, cet homme analphabète va devenir le chef local de la guérilla urbaine sous les ordres du commandant El Hadi Jaafar (Yacef Saadi).
Son courage, sa témérité, sa fidélité, sa conviction de la justesse de la lutte qu'il menait, les actions spectaculaires qu'il accomplissait en plein jour même dans les commissariats de police, lui permirent de terroriser les forces policières et militaires qui employèrent tous les moyens pour l'identifier, le localiser et l'abattre.
C'est ce qui arriva le 8 octobre 1957, il est repéré au 5 rue des Abderams en pleine Casbah Ali est tué en compagnie de Hassiba Benbouali, du petit Yacef Omar, dit petit Omar, âgé de douze ans,et de 24 autres Algériens, dont 8 enfants.
Les parachutistes minèrent la maison où se réfugiaient les martyrs, ils les sommèrent de sortir, devant leurs refus, ils mirent une charge de plastic pour faire sauter la cloison.
Cette charge était faible, compte tenu que ces militaires étaient dans la Douera, malheureusement, juste derrière, se trouvait l'ultime stock d'explosifs de la zone autonome l’explosion fit effondrer la Douera voisine qui engendra les autres morts.
Ce grand héros de la révolution s'était distingué par sa bravoure dans la lutte qu'il a menée aux côtés d'autres nombreux héros dans la bataille d'Alger dans la lutte sans merci contre le pouvoir colonial de l'époque, par des actions spectaculaires au cœur même de la capitale quadrillée par les paras de Massu.
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*Aujourd’hui le 13 novembre à la veille d'un événement "Important", les pendules ne sont pas à l'heure semble t-il, avec ce satané match, qui à fait et qui fait couler beaucoup d’encres, de salives "hachakoum", de profusion de fanions, couvre chefs et de notre sublime drapeau.
En effet, l’Algérie est et restera un grand pays, malgré toutes ses tares, et aléas, n’en déplaise à certains qui revendique une certaine part « paternité », de notre révolution, rien que ça !
Halte là, c’est aller vite en besogne, cette révolution a était faite, par des Algériens et Algériennes sans oublier bien sur ce serait être de mauvaise foi, les hommes et femmes venus de différents horizons épris comme nous de liberté.
Nous n’oublierions jamais, leurs sacrifices, eux, qui n’ont jamais monnayé leurs participations, l’ayant fait avec abnégations et discrétions.
Alors, messieurs de « Oum eddounia » de grâce un peu de retenue et de modestie, à moins que cela vous étouffe, vous n’êtes pas le nombril du monde, heureusement, mettez pied à terre !
Un conseil, quoique vous ne permettez et n’accepter aucun conseil, terre à terre, vous êtes des gens hors du commun, esterfire Allah ! , donnez à manger aux gens de Ghaza !
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