jeudi 9 juillet 2009

La Casbah qui m’a vue naître !

Fontaine de Bir Djebah

(Suite des précédents billets)

BIR DJEBAH….

« Petit blond » habitait une Douéra, à coté d’un atelier et vente de réparation de poste et plus tard de téléviseur, dont le propriétaire était un parent à lui.

C’est le quartier de Mustapha BADIE (BERKOUK Arezki) lequel aujourd’hui, son nom est lié à un feuilleton télévisé qui a connu et connait à ce jour un très grand succès « El Harik » (L'incendie).





Originaire d’Azzefoun, le nom de Mustapha BADIE, d’après des sources sures, c’est le nom d’empreint pris sur conseil du poète Moufdi ZAKARIA en 1944.




Le poète MOUFDI Zakaria


Ses films (les principaux) « La Mère » en 1963, « La nuit à peur du soleil » en 1965, « Le sorcier » en 1969, « L’Evasion de Hassen Etterro » 1974 « L’incendie » en 1977 et « Kenza » en 1987.

Son frère Ahmed un personnage admirable, d’une franchise déroutante que le narrateur à connu plus tard qu’il prit en sympathie.

Il fait ses débuts dans la troupe municipale du théâtre arabe de l’Opéra d’Alger, créée par Mahieddine Bachtarzi et Mustapha Kateb, avant d’acquérir une formation à l’ancienne RTF.

A l’indépendance, en 1963 il tourne « Nos Mères » un long-métrage inspirée de « Les enfants de la Casbah », la pièce d’Abdelhalim Raïs. Avec « La Nuit à peur du soleil » ensuite, Une fresque de plus de trois heures pour le cinéma, en quatre tableaux « La Terre avait soif », « Les Chemins de la prison », « Histoire de Saliha » et « Histoire de Fatma ».

Puis « L’Évasion de Hassan Terro », avec Rouiched, mais c’est surtout le succès du feuilleton El Hariq (L’Incendie), adapté de la trilogie de Mohamed Dib pour le petit écran, qui lui vaut un exceptionnel succès populaire, dont la musique du générique que l’on entendait de loin.

Dans les rues des quartiers de la casbah, se désemplissaient dés les premières notes, et bien sur l’interprétation magistrale de « La Ainï » (Chaffia BOUDRAA) dont le narrateur à connut sa fille, standardiste au sein d’une société d’assurance, une fille admirable de gentillesse.


Une scène du téléfilm "El Harik" Khalti Aïni au centre

Ensuite, « Chant du souvenir », « Kenza », il est parti un vendredi 29 juin 2001, des suites d’une longue maladie.

Il demeure pour toujours au cimetière de Ben-Aknoun.

Plus haut la famille BEDERINA des algérois de veille souche, les ateliers de menuiserie, l’un spécialisé dans les meubles traditionnels tels les coffres à linges de nos aïeux et autres meïda et tabourets.

Le deuxième menuisier effectuait les travaux sur commandes meubles en tous genres, un troisième à coté d’un bijoutier, pour arriver au Djemâa Sidi M’hamed Cherif, avec sa belle fontaine, qui se trouve à l’extérieur.


Sidi M'hamed Cherif et sa fontaine

C’est le quartier aussi de Boudjemâa El Ankis, (BOUDJEMA M’hand Arezki) impasse du Palmier, au sein d'une famille pauvre et nombreuse. Boudjemâa El Ankiss, est originaire du village Ait Arhouna, commune d’Azzefoun.

Son père était coursier et magasinier chez le parfumeur Lorenzy.

Le jeune Mohamed, inscrit à l'école Brahim Fatah, obtient son certificat d'études primaires en 1939 à l'âge de onze ans.


Photo Brahim FATAH avec ses éleves

Vu sa situation famille, il arrêta se études et commence à travailler chez son oncle Hassaîne Boudjemaâ, propriétaire d'une crémerie, dans le même quartier, avant de rejoindre Sid Ahmed SERRI, un maitre de l’andalou, et un parfait muezzin que l’on écoutait à l’heure des prières avec plaisir, au greffe de la cour d'Alger.

Cheikh Sid Ahmed Seri

Son endroit de prédilection état le salon de coiffure de Hadj Rezki BADAOUI, circonciseur très connu sur la place d‘Alger, très souvent avec Mohamed « Tailleur » (KABOUR Mohamed), le gentleman du banjo, un personnage exemplaire affable discret une présence, un joueur de banjo inégalable,

Le gentleman du banjo

Le narrateur, se souvient du Cheïkh Boudjemâa dans son « Opel » de couleur verte, « Le Val Fleuris » une ancienne salle de bal que fréquentait les européens, Rezki « Canari » (Rezki LOULI)....A suivre


Scène du film "La bataille d'Alger"





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