lundi 6 juillet 2009

La Casbah qui m’a vue naître !

Début rue Ximenes au fond Sabat Elkesire (Rue Héliopolis)


(Suite des précédents billets)

Retournons à la rue Héliopolis, devenue Smail AMROUNI, un chahid de la révolution, attenante à cette rue, la rue Ximenes ou demeurait Si Said Larbi (BIROU Said de profession défendeur de justice) bras droit du Cheikh NADOR, qui fut protecteur de Hadj M'hamed EL ANKA, à ses débuts.

En médaillon Si Said Larbi


Une épicerie tenue par Hamid demeurant dans ce quartier, ou venait souvent passé des journées entières Mohamed BOUZIDI, à coté Sid Ahmed BABA ALI écrivain public, chose rare à l’époque vu l’analphabétisme, Abdelhamid CHIBANE qui avait "tâté"au domaine du cinéma,sur la photo, dans une scène du téléfilm "A la recherche d'un sombrero serti de diamants",

A droite Abdelhamid

plus bas après le sabbat, le laitier « Erousse » surnom que lui ont attribué les vieux de l’époque vu sa sévérité, bleu Shanghai chéchia « ness rass »


Encore plus bas, Bakh’ti marchand de « beignet kabyle » un originaore de Beni Ouartilane, chez qui il fallait attendre son tour pour être servit, vu ses beignets très appréciées des gourmets du quartier et des environs.

A coté, « Tchatchi » une épicerie de renom ou rien ne manquait,


A droite l'épicerie "Tchatchi" à gauche la boutique de Bakhti

Hamid le pâtissier, puis le marchand des s’oublie, âami Ahmed, à coté de sa boutique,Sid Ali NAFAA un artisan pâtissier dont la specialité était le kelb elouze.

La boutique de Âami Ahmed (en médaillon)

On descend le café de Sidi Amar, lieu de rencontre de certains artistes et des « Ahmamra », personnage qui avec leur Zandjak (oriflamme ou étendard) empruntant les quartiers de la casbah avec leur bœuf en implorant par leurs danses et leurs incantations, les saints lors des saisons de sécheresses, ou de la célébration des anniversaires des saints eux même.

A coté la boulangerie « Kouchet El Ghandek », qui est devenu une cache pour les résistants durant la guerre de libération, pour l’anecdote le film « Hassen ETTERO » joué par Rouiched (Ahmed AYAD) s’est inspiré de ce fait réel, Ahmed dans le film est bien le fils de Âami Arezki le boulanger.

En face le gros avec ses bretelles H’ami Rezki le coiffeur, avec son fameux coq, gardien des lieux en son absence, gare a ceux qui tentent de pénétrer dans la boutique, vous aurez à faire a son bec et ses ongles.

Salon de coiffure de Âami Rezki à gauche, à droite kahwet Sidi Hamar et plus bas Kouchete el Khandek de Hadj Arezki

Plus bas *Sidi Bougdour, pour les mariages et circoncissions une seule adresse pour la location de chaises de bâches, marmites et autres ustensiles de cuisine, propre aux fêtes, se rendre chez BOUDHENE….A suivre

*SIDI BOUGDOUR, non loin de Sidi Mohammed Ech-Chérif, un autre saint personnage fut inhumé, au XVIè siècle, qui était surnommé Sidi bou Ghedour (l'homme aux marmites).

Pendant le siège d'Alger par Charles Quint, dit une légende, cet homme descendit sur le quai de la darse où il brisa une certaine quantité de pots de terre récemment débarqués.

Les habitants, d'abord surpris de sa conduite, constatèrent bientôt avec admiration, paraît-il, qu'à chaque vase mis en pièce, une galère impériale se fracassait à la côte, la foule le considéra sur-le-champ comme un saint et lui donna le surnom de Bou Ghedour.

Le mérite d'avoir provoqué la tempête devenue si funeste à la flotte de Charles-Quint, fut aussi attribué à Ouali Dadda, à Sidi Bethka dont s'élevait le marabout près de la porte d'Azoun.(Bab Azzoun)

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