samedi 4 juillet 2009

La Casbah qui m’a vue naître !




(Suite des précédents billets)


Le narrateur....

Se rappel de « petit fara », un juif qui vendait des jouets, confectionnés de ses propres mains avec dextérité incroyable, qu’il proposait de Douéra en Douéra, qui faisaient la joie des gosses et à portée des bourses.

Il vendait même à crédit, costume croisé noir à rayure blanche, à la mode à l’époque, chapeau noir, petit de taille vivace.

Le surnom de « petit fara » lui était attribué du fait qu’à chaque fois qu’il rencontré un gamin il l' apostrophé sous cette appellation, dans un arabe avec un accent cet propre aux juifs.

Il y’avait Ramdane, qui demeurait dans la Douéra de la famille CHERGUI, et qui habita plus tard avec son frère Said « Ezghara » Notre Dame D’Afrique.

Ramdane était employé dans une usine de bonbon, les gosses du quartier attendaient les fins de semaines avec impatientes.

Le pourquoi de cette impatiente, était le fait que son employeur offrait à ses ouvriers, étant payés par semaine, des bonbons de toutes sortes.

C’était un éducateur né, une fois il nous demanda de ramené chacun un chat, avec moult bonbons en prime, lesquels chats furent introduit dans des petites volières (grande cage à oiseaux) déniché par ci par là.

Ces volières faisaient office de cage et les matous devenaient des fauves, des lions ou des tigres, qu’il fallait dresser, les pauvres chats ne comprenaient rien à leurs nouvelles situations c’était pour les gosses un petit cirque "AMAR" ou "BOUGLIONE".

Plus bas , après la rue d'Alexandrie, rue Mont Thabor Hadj Mahfoud, à l’allure aristocrate qui vendait des ustensiles de cuisines traditionnels algéroises, encore plus bas la grande épicerie BOURSAS, en allant vers « Sabat El Kettout » et delà rue Kleber….A suivre





Daboudj1948

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