lundi 26 avril 2010

Ighil Mahni en fête....




C’est la préparation du couscous, de temps à autres des youyous stridents, et lors des venus des proches de la famille des M, dont le fils Boudjema va convoler en juste noce le vendredi 15 aout.
Ce jeudi là, soit la veille de la cérémonie de mariage, c’est le départ chez la future épouse de M.Boudjema, l’après midi, arrivée des véhicules devons accompagnées les familles, klaxon, youyous et chansons du terroir, pour la traditionnelle séance de « Henné ».
La petite placette, mitoyenne de l’épicerie est encombrée de voitures et le longs des chemins avoisinants.
Une accalmie, puis c’est le départ klaxon, youyous les baffles des voitures s’en donnent à cœur joie, les femmes puis les hommes prennent places dans les voitures.
Quelques heures plus tard, c’est le retour du cortège, de la demeure parentale de la mariée c’est le début des festivités, on s’affaire à nettoyer la petite placette l’installation des guirlandes et projecteurs…
Branle bas de combat, les préparatifs vont bon train, un va et vient incessant presque tout le village participe d’une manière directe ou indirecte.
Les villageoises préparent leurs beaux atours, pour célébrer ces heureux événements en l’occurrence les mariages de deux jeunes à une semaine d’intervalle.
C’est le principal sujet de conversation de la gente féminine, on à hâte de vivre ces fêtes une occasion à ne pas rater.
Pour les parents des mariés, c’est le rituel des invitations, on s’applique à n’oublier personne…. (À suivre) 



Ighil Mahni le 24 aout 2008

Ighil Mahni….Aïd El Kebir !


 

Gare routière du Caroubier

Mardi 18 décembre 2007
Aïd El Kebir ou Aïd El Adha à Ighil Mahni Mardi L’itinéraire pris par le bus à six heures du matin, dans une gare bondée de voyageurs partant pour fêter en famille cet événement.
L’arrivée à notre village il était huit heures environs n’ayant pas fait halte (le bus) à la gare routière de Tizi Ouzou, une aubaine, un vrai directe Alger Azzefoun et les environs.
Les étals du marché de Freha est achalandé comme il se doit, peut être un plus à cet occasion, légumes et fruits en abondance.
Sur la route aux environs de la mairie d’Aghribs quelques amas de neige, ce vert (la verdure) et ce blanc (la neige) était sublime au regard. Le narrateur, dans ses pensées ce dit, ne pourrait on pas mettre un peu ,un tout petit peu de verdure à Alger ou des autres villes et forcer les Attila en puissance à revenir à de meilleures sentiments, in chah ALLAH ! 



 A l'horizon notre village
Arrivée à notre destination, passage obligé l’épicier du village achat de pains et lait, un froid glacial, les alentours la terre retournée ensemencée ou pour être ensemencée.
C’est la veille de l’Aïd les gosses en classe, pas de klaxon intempestifs et fumée encombrant avec stress à la clé.
La foule bruyante des grands rues déambulant sans fin, sans destination finale ou presque, attroupement dès le moindre fait, aussi anodin soit il, se frayé un passage ou plutôt forcer un passage, pour continuer son chemin.
Non rien de tout cela, une vie paisible, pleine on prend le temps de vivre, mais attention une vie pleine de labeur, chaque jour que Dieu fait. Prenez et gardé votre « modernité » laisser nous vivre comme « des dinosaures ».
Mercredi 19 décembre 

 L'ancienne Mosquée
Après la prière du fedjr à six heures dix minutes, départ à la mosquée pour la prière de l’Aïd à huit, Notre charmante petite mosquée était remplie de fidèles, psalmodient « Sebhane ALLAH oua el hamdou li ALLAH,Ouala hayla ouala kouyata ila be ALLAH , ALLAH ou Akbar ,ALLAH ou Akbar, oua li ALLAH El Hamde»
La prière à huit heure trente minute, comme imam un futur médecin membre de l’association culturelle du village, baptisée sous le prénom de « H’nifa », la khotba dite par un jeune universitaire, notre mosquée ne dispose pas pour l’instant d’imam. 

 La nouvelle Mosquée







Ighil Mahni le 31/01/2008

Ighil Mahni la terre de mes Ancêtres





Nous nous sommes levés à cinq(05) heures du matin, afin d’arriver à l’heure de départ du bus reliant Alger à Azzefoun. Malheureusement arrivé à la gare routier, à six(06) heures, il était parti, nous avons du prendre celui assurant la ligne Azzaga Bejaia, une astuce descendre à l’embranchement de Freha.
Arrivé à l’embranchement nous avons pris un « G5 » (petit bus) pour Freha, il faisait quelque peu froid, un froid doux, c’est la campagne sans le gaz carbonique, le brouhaha, le stress le mal du siècle, des villes dortoirs.
D’antan, le seul mal et remède que l’on connaissait, était les maux de tète calmé avec des compresses de vinaigre, et pour ceux qui ne supportait pas son odeur, l’eau de fleur de d’oranger.
Plus tard, bien plus tard avec de « l’aspro » (sans publicité) des comprimés à l’aspirine que l’on achetait chez l’épicier du quartier. 




Nous sommes descendus à Freha, il était dix heures, achat de deux litres d’huile d’olive de la région, chez le sympathique propriétaire du lieu, une baraque en tôle ondulé peinte en vert.
Puis direction chez l’un des quincailler, pour l’acquisition d’une tête de réchaud à butane, à titre d’indication, le prix de certains articles par rapport à ceux affichés à Alger sont plus que raisonnable (publicité gratuite puisque réel).
Les alentours, le marché une grande animation, telle une ruche débordante d’activité, un plaisir à voir tout ces gens vaquaient à leurs occupations, un autre constat la courtoisie des commerçants envers la clientèle et la repartie facile, un plaisir. 



Nous avons continué notre route, pour atteindre notre village, notre beau, très beau village, nous ne lasserons de le répéter, ne nous en veuillez pas.
En passant par Agrhibs, nous constatons une animation, c’était les prémices du prochain vote (les communales).
A ce sujet, sans esprit partisan aucun, nous souhaitons que le sympathique maire sortant, soit réélu, un jeune d’un niveau plus que appréciable et puis nous osons, il s’agit de YERMECHE Rabah.
Arrivé à notre village il était dix (10) heures quarante minutes...,





....un petit repos, un peu de ménage, un petit café avec des fougas de Freha des vrais, pas des fougas « extra plat », nos excuse pour l’expression. Douze (12) heures des clameurs, les gosses de l’école principale du village, qui prennent leurs recréations.




La pluie qui s’est abattue la semaine précédente a fait quelque dégâts, des éboulements par ci par la, effondrement d’un mur de soutènement datant de l’époque coloniale, donnant sur le siège provisoire, de la sympathique association culturelle « H’nifa », une baraque désaffecté une ancienne unité départementale de la santé datant aussi de la même époque (coloniale) bâtit sur les terres du père de la défunte « H’ nifa ». 




Si ce n’était la période électorale, ordre aurait été donné par l’équipe qui régissait cette commune, pour la reconstruction de ce mur sans aucun délai.
Nous avons appris, que l’association a procédé à la distribution de trousseaux scolaires, initialement prévues aux gosses nécessiteux, devant l’ampleur des dons, du à l’élan de solidarité en pareille cas, à fait que tout les enfants sans exceptions, ont bénéficié de cet acte, merci pour tous ses gosses et bonne continuation.
Par ailleurs, suite à un problème d’ordre purement technique, l’association a du sursoir, à la parution d’un bulletin relatant ses activités mais ce n’est que momentanée. A bientôt !

Ighil Mahni le 13 novembre 2007

Ighil Mahni….Azeffoun encore et Toujours jusqu'à...


Le port d'Alger des nuages qui s'amoncellent

Azeffoun et ses environs sont gais….. Alger et ses environs sont tristes !

Nous avons pris la route, vers une heure trente de l’après midi, un embouteillage terrible le temps était maussade. 

 C'est notre village


Arrivé à notre village aux environs de quinze heures, dire que le trajet nécessite au plus deux heures de route. 
Il faisait beau, le contraire m’aurait étonné un mois de juin les prémices du printemps, de la verdure à perte de vue des coquelicots, des marguerites et autres fleurs, je ne dirais pas sauvages, car, de part leurs beautés, c’est leur faire injures. 
Par-ci, par -là des troupeaux de vaches de chèvres et de moutons en train de paître paisiblement, une herbes qui pouvaient atteindre par endroits un mètre. 
Après avoir réglées certaines tâches, nous prime le chemin de retour, à quelques kilomètres de Freha, nous avons fait une première halte, pour l’achat de sa Grâce Madame LA POMME DE TERRE, pour un prix de rêve, en cageot de vingt cinq kilogramme, vingt un dinars le kilogs, en vrac vingt trois dinars, les oignons à cinq dinars. 
Puis une deuxième halte au marché de Freha, achat de laitue à quarante dinars, de la belle laitue, main non pas des « choux » et chez le toujours sympathique vendeur d’huile d’olive dans sa petite baraque peintre en vert à la sortie du village, deux litres d’huile à trois cent quatre vingt dinars, le litre. 

Freha une des artères commercante

Puis direction Alger, à l’horizon des nuages grisâtres avec des éclairs de temps en temps, il devait pleuvoir quelques part mais ou ? 
Dépassant les environs de Boumerdés à l’entrée d’Alger quelques gouttelettes, arrivées aux environs de Dar El Beida, une pluie diluvienne ! 



Je me suis rappelé cette chanson intitulée « Anebdou Yourel Dé Chetyoi », (je m’excuse pour la transcription), lourde de sens ! 
Je m’arrête là. 

Ighil Mahni le 11 juin 2008

Ighil Mahni la terre de mes Ancêtres !



Mon village se trouve après Agrhibs et avant Azzefoun.
Mon village respire la quiétude et ou il fait bon de vivre.
Mon village est beau avec ses habitants grands et jeunes avec ses diversités d’opinions et pensées bien sur, mais dans le respect mutuels.
Mon village est un havre de paix et de réflexion.

On raconte que l’origine du nom de notre village est relative au sens de la droiture et de l’honnêteté de nos ancêtres, dans leurs vies de tous les jours.
Des villageois d’une contrée lointaine, un jour furent dépossédés d’un bœuf par des brigands.
La décision fut prise par ensembles de ces villageois, de poursuivre les voleurs, un groupe fut former afin de prendre en chasse ses malfaiteurs.
De village en village, ils arrivèrent à Ighil Mahni.
Ils furent accueillis, comme il se doit par nos aïeux, et indiquèrent le motif de leur halte dans le village.
Après, avoir été convaincu de la sincérité de leurs propos, ils leurs annoncèrent que le bœuf était en possession des gens du village.
Ils leurs racontèrent les péripéties de la destination finale de leur bœuf.
….Un soir, des bruis suspects attirèrent l’attention d’un habitant du village près de son champs, il alerta un de ses voisins afin de s’enquérir de la situation.
Ils trouvèrent un bœuf, d’autres voisins vinrent se renseigner sur ce qui se passait.
Ils parcoururent les alentours, et trouvèrent embusquer deux individus, étrangers au village.
Ils les ramenèrent au village, questionné sur leurs présences sur les lieux, ils avouèrent que le bœuf se trouvant sur les lieux avait était volé par eux.
Les propriétaires de ce bœuf tout heureux, de récupérer leur bien, implorèrent le seigneur de préserver les gens de ce village, en c’est termes « A Rebi Hani imdanane tadart agui », sachant que le village a le relief d’un mont c'est-à-dire Ighil et l’incantation des propriétaires du bœuf « Hani » qui donna Ighil Mahni.

Ighil Mahni le 26 octobre 2007

Ighil Mahni la terre de mes Ancêtres !

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Je suis retourné chez moi, mon véritable "chez moi", sur la route, anxieux, la peur de l'inconnu.
Je fus accueilli, à mon arrivé avec un peu de réticence somme toute compréhensible après tant d'années, puis comme par enchantement, les présentations faites une chaleur humaine, rare de notre temps perceptible à travers leurs attitudes.
J'ai retrouvé la demeure de mon oncle paternel, plutôt l'endroit ou elle était bâtit, à coté un centre de soins une école, bâtis sur ses terres, à sa mort, selon des informations glanés ici et là.
J'ai appris que c'était un Monsieur, avec un très grand "M", un homme fière, inspirant le respect, que la vie n'a pas ménagé lors de la vieillesse, Dors en paix mon oncle.
J'ai sut que des terres appartenant à notre lignée n'attendaient, que notre bon vouloir pour nous offrir les contenues de leurs entrailles.


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Tel un oiseau qui cherchait
son nid
Tel un ruisseau
qui cherchait son lit
Tel un arbre
qui enfonçait ses racines
Tel un papillon
qui sortait de sa chrysalide.


Ighil Mahni le 02 août 2007

Ighil Mahni la terre de mes Ancêtres !



En compagnie de mon ami Said ACHAIBOU, à six heures du matin, nous primes la route, à la recherche de la terre de mes ancêtres.
Des amis nous indiquèrent, qu'il fallait prendre, toujours la voie de gauche menant vers Azzazga-Bejaia. Au bout d'un long trajet, un carrefour indiquant Fréha, toujours coté gauche, c'était la bonne voie, renseignement pris.
Fréha un village plein d'activité, un marché bien achalandé, passage obligé pour se rendre au prochaine village Aghribs.
Une route en lacets accentués, puis devant nous une station d'essence, en contre bas la mairie, plus bas un centre médicosocial.
Nous avons fait une halte, pour nous faire indiquer notre destination finale Ighil Mahni, d'un épicier du coin.
Surprise mélangée de joie et un indescriptible sentiment indéfinissable, cet endroit se trouvait à quelques mètres, d’un abri bus, un deuxième un chemin sur la droite, au bout de ce chemin une cantine, une épicerie, plus haut une école.
Nous avons continué, empruntant un chemin caillouteux, une vieille dame vint à notre rencontre, j'ai décliné mon identité, oui c'était bien le village de mes aïeux.
Elle me dit, dans la langue que j'ai perdue au cours "de ma route»,"Tedjemte etrabe enyene" puis "etrab lejdoude "J'étais confus et heureux de sa réprimande, j'ai promis de revenir !

Ighil Mahni le15 décembre 2005

mardi 20 avril 2010

Didouche Mourad....Azeffoun les environs....La Casbah !

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 (Troisième partie et fin)

Il constitua en 1952, avec Ben Boulaid, un noyau clandestin à Alger dont la mission était la fabrication de bombes en prévision du déclenchement de la « Révolution Nationale ». 

Arrestation de Mostefa BEN BOULAID

Lors de la crise de 1953-54 et l'opposition du Comité Central du PPA-MTLD à Messali El Hadj,



Messali El Hadj
 il se rend en France avec pour mission le contrôle interne de la Fédération. À son retour à Alger, il mit en place avec huit compagnons le Comité Révolutionnaire Pour L’Unité et l’Action.

 
  "Les vingt deux"
 
Il participe également à la réunion des « 22 » tenue en juin 1954, au cours de laquelle est décidé le déclenchement de la Révolution. De cette réunion, émerge le premier "Conseil de la Révolution", composé de six (6) membres dont Didouche Mourad, lequel est nommé responsable de la zone II (Wilaya II).


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« Groupe des six », chefs du FLN. Photo prise juste avant le déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954. Debout, de gauche à droite : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Mourad Didouche et Mohamed Boudiaf. Assis : Krim Belkacem à gauche, et Larbi Ben M'Hidi à droite.


Il fut l’un des plus éminents rédacteurs de la Déclaration du 1er novembre 1954 et réussit, après le déclenchement de la Révolution et avec l’aide de son adjoint Zighout Youcef, à jeter les bases d’une organisation politico-militaire. 


ZIGHOUT Youcef
Le 18 janvier 1955, encerclé avec une escorte de dix huit homme, lors d’une bataille au douar Souadek Condé Smendou,(actuellement Zirout Youcef) région de Constantine, par les parachutistes du *colonel Ducourneau.


Il est abattu d’une rafale de mitraillette alors qu’il tentait de couvrir la retraite du groupe qu’il dirigeait
Ainsi, il tomba au champ d’honneur alors qu’il n’avait pas encore 28 ans, pour être le premier chef de zone à tomber au champ d’honneur. 




*Sur cette vidéo on aperçois Le Colonel DUCOURNEAU examinant une carte avec d'autres officiers.

Didouche Mourad....Azeffoun les environs....La Casbah !


(Deuxième partie)

En 1947, il organisa les élections municipales dans sa zone, il fut parmi les membres les plus éminents de l'Organisation Spéciale.
Il se rendit également dans l'Ouest Algérien en vue d'organiser la campagne électorale pour l'Assemblée algérienne, fut arrêté mais réussit à s'enfuir du tribunal.
Suite à la dissidence de Khiari Abdelkader (dit "Rehaïm" de Tébessa) le 18 Mars 1950, soupçonné de collaborer avec l’ennemi, démantèlement d’une grande partie du réseau de ladite organisation, l’arrestation de 130 personnes et la découverte de ses responsabilités au sein de la Structure, et après l'échec de l'administration française à le capturer, un jugement par contumace est prononcé contre lui, le condamnant à 10 ans de prison.
Il passe dans la clandestinité de cette répression de 1950, avec Mohammed Maroc, il se cache dans différents endroits de l’Algérois, puis se réfugie à Paris, là, il devient l’adjoint de Boudiaf à l'organisation de la Fédération de France, il adopte ses thèses.

Didouche Mourad....Azeffoun les environs....La Casbah !






Les pères de famille ceux ayant, un revenu régulier pour ne pas dire presque régulier, acheter chez « Azrine » et certain épicier de quartier à crédit le règlement, se faisait généralement par semaine et des fois par mois.
Le client possédait un carnet ou était noté tous les achats effectués, et un autre chez l’épicier le crédit ne s’accordait qu’aux habitants du quartier bien sur et aux bons payeurs.
Ce moyen permettez aux marchands d’écouler sa marchandise, vu le pouvoir d’achat de l’époque,  et aux clients de s’approvisionner dans une certaine mesures, presque à l’aise.
Les professions à l’époque étaient dockers, des fois pour les plus costauds, et des fois même les moins nantis  physiquement, ayant des charges familiales importantes, prenaient un double shift (prendre deux fois le poste), pour augmenter leurs gains.
Autres professions, portefaix, marchands ambulants, éboueurs et pour les plus chanceux qui avaient des étals, marchands de poissons et pécheurs, les français raffolés de poissons de ce fait, ce métier était lucratif.
Ces gens généralement étaient originaires d’une contrée bien précise Azzefoun, on raconte que le charbon de bois était embarqué à destination d’Alger, le port était situé sur le bord du golf nommé à bon escient Mers El Fahm (Port aux charbons)
Ces gens venus d‘Azzefoun, étaient des érudit en sciences islamiques, des hommes de lettre et des mélomanes nés, n’oublions pas ses martyrs qui ont donnée leurs vies pour notre liberté.
Nous citerons, Cheikh Amar SOLTANI, Cheikh Tayeb RAHMANI, Cheikh Tahar AMAR, Cheikh M’hand Ouameur, Cheikh Mohamed Salah Essedik.
Des hommes de lettre, Tahar DJAOUT et HADJ ALI Bachir, des comédiens, cinéaste, peintre et musiciens.
Mustapha BADIE (BERKOUK Arezki), Mohamed ISSIAKHEM, ABDOU Mohamed, Mohamed HILMI (Mohamed Ameziane IBRAHIM) ses frères Said et Brahim, Rouiched (AYAD Ahmed) et ses frères et demi frères Hadj M’rizek (CHAIB Arezki) M’hand “Aroumi” Kiouidji, Moh Akli le sympathique et toujours souriant joueur de tar, Ali ABDOUN.
FELLAG Mohamed Said, le maestro IGHERBOUCHENE, ayant  prit le nom de Igor  BOUCHEN, par nécessité à l’époque, la colonisation ne permettez pas aux Algériens aucune ascension.
Le grand maitre Hadj M’hamed EL ANKA (AIT OUARAB M’hand Ouidir), ses élèves Omar Mekraza, Boudjema EL ANKISS (BOUDJEMAA Mohand Arezki), Abdelkader CHERCHAM, et sur un autre registre « H’nifa »  et tant d’autres.
Le narrateur a faillit oublier EL HADJ Said, dans des habits traditionnels  toujours de couleur blanche, que l’on rencontre à ce jour, très souvent à Djemâa El Kebir.
Cela n’est qu’une liste exhaustive, de gens mémorables, le narrateur tient à présenter ses excuses auprès de ceux ou de celles omis ici, il se fera un devoir d’y remédier. 
Nos pensées et nos hommages, à ceux qui ont donné leurs vies et ceux vivants leurs jeunesses pour que notre belle contrée, nos très belles contrées et notre pays, pour être libre et vivre en êtres libres, ceux que nous sommes et serons toujours Be Idn ALLAH ! 
 (Première partie)
Si Abdelkader 
 
Chahid Didouche Mourad


Surnommé "Si Abdelkader», DIDOUCHE Mourad, naquit le 13 juillet 1927 à El Mouradia à Alger au sein d'une famille modeste, (son père est cafetier), originaire d'Iveskriyen, un village près d'Azeffoun en Kabylie.
Il effectua ses études primaires ainsi que le cycle moyen à l'école d'El Mouradia, puis rejoignit le lycée technique du Ruisseau.
Son amour pour la patrie et la liberté, ne connait pas de mesure, un brave capable de dévouement et de sacrifice pour se débarrasser de la tyrannie coloniale.
Il s'engagea, dès 1942, dans les rangs du Parti du Peuple Algérien, avec son ami Ahmed Bouguerra alors qu'il n'avait pas encore atteint l'âge de 16 ans. 
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Deux ans plus tard, tout en travaillant comme cheminot à la gare centrale d'Alger et Militant de la CGT, il fut nommé responsable des quartiers d'El Mouradia, El Madania, et Birmandreis, créant en 1946, la troupe de Scouts « Al-Amal » ainsi que l'équipe sportive « al-Sarie Al-Riadhi » d'Alger.



De gauche à droite :
Debout :Didouche Mourad,Derriche Abdelkader et Ghermoul Ahmed
Assis : Zani Hamid (Fondateur du CCA), X,Bouzrina Arezki