En compagnie de mon ami Said ACHAIBOU, à six heures du matin, nous primes la route, à la recherche de la terre de mes ancêtres.
Des amis nous indiquèrent, qu'il fallait prendre, toujours la voie de gauche menant vers Azzazga-Bejaia. Au bout d'un long trajet, un carrefour indiquant Fréha, toujours coté gauche, c'était la bonne voie, renseignement pris.
Fréha un village plein d'activité, un marché bien achalandé, passage obligé pour se rendre au prochaine village Aghribs.
Une route en lacets accentués, puis devant nous une station d'essence, en contre bas la mairie, plus bas un centre médicosocial.
Nous avons fait une halte, pour nous faire indiquer notre destination finale Ighil Mahni, d'un épicier du coin.
Surprise mélangée de joie et un indescriptible sentiment indéfinissable, cet endroit se trouvait à quelques mètres, d’un abri bus, un deuxième un chemin sur la droite, au bout de ce chemin une cantine, une épicerie, plus haut une école.
Nous avons continué, empruntant un chemin caillouteux, une vieille dame vint à notre rencontre, j'ai décliné mon identité, oui c'était bien le village de mes aïeux.
Elle me dit, dans la langue que j'ai perdue au cours "de ma route»,"Tedjemte etrabe enyene" puis "etrab lejdoude "J'étais confus et heureux de sa réprimande, j'ai promis de revenir !
Ighil Mahni le15 décembre 2005
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