mardi 24 mai 2022

Chafia Boudraa...





 Par Le Parisien avec AFP

Le 23 mai 2022 à 12h07
Elle avait notamment joué dans le thriller politique « Hors-la-loi » présenté en compétition au festival de Cannes en 2010. La célèbre actrice algérienne Chafia Boudraa, figure du cinéma et théâtre en Algérie, est décédée à l’âge de 92 ans, ont rapporté lundi les médias d’Etat.
Chafia Boudraa, née à Constantine en 1930 et veuve d’un combattant du FLN mort durant la guerre d’Algérie en 1960, était connue pour ses rôles dans des longs métrages cultes tels que El Hariq et L’Evasion de Hassan Terro. Elle est morte dimanche à Alger.
Lors d’une riche carrière de plus cinquante ans, elle avait aussi joué dans le film « Hors-la-loi » de Rachid Bouchareb, qui avait représenté l’Algérie au festival de Cannes en 2010
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Bir Djebah


Un résumé de sa biographie
Arezki BERKOUK, originaire d'Azzefoun, né à la Casbah…
BIR DJEBAH…. C’est le quartier de Mustapha BADIE (BERKOUK Arezki) lequel aujourd’hui, son nom est lié à un feuilleton télévisé qui a connu et connait à ce jour un très grand succès « El Harik » (L'incendie).



Moufdi Zakaria

le nom de Mustapha BADIE, d'après des sources sures, c'est le nom d'emprunt pris sur conseil du poète Moufdi ZAKARIA en 1944.

En médaillon une photo de classe d'un des Abderahmani

Il habitait une Douéra, limitrophe d’un atelier et vente de réparation de poste et plus tard de téléviseur.
Ses films (les principaux) « La Mère » en 1963, « La nuit à peur du soleil » en 1965, « Le sorcier » en 1969, « L'Evasion de Hassen Etterro » 1974 « L'incendie » en 1977 et « Kenza » en 1987.
Il fait ses débuts dans la troupe municipale du théâtre arabe de l'Opéra d'Alger, créée par Mahieddine Bachtarzi et Mustapha Kateb, avant d'acquérir une formation à l'ancienne RTF.
A l'indépendance, en 1963 il tourne « Nos Mères » un long-métrage inspirée de « Les enfants de la Casbah », la pièce d'Abdelhalim Raïs. Avec « La Nuit à peur du soleil » ensuite, une fresque de plus de trois heures pour le cinéma, en quatre tableaux « La Terre avait soif », « Les Chemins de la prison », « Histoire de Saliha » et « Histoire de Fatma ».

Puis « L'Évasion de Hassan Terro », avec Rouiched, mais c'est surtout le succès du feuilleton El Hariq (L'Incendie), adapté de la trilogie de Mohamed Dib pour le petit écran, qui lui vaut un exceptionnel succès populaire, dont la musique du générique que l'on entendait de loin, dans les rues des quartiers de la casbah, qui se désemplissaient dés les premières notes, et bien sur l'interprétation magistrale de « La Ainï » (Chaffia BOUDRAA).
Ensuite, « Chant du souvenir », « Kenza », il est parti un vendredi 29 juin 2001 des suites d'une longue maladie.


Son frère Ahmed un personnage admirable, d'une franchise déroutante, un boute en train, décédé lui aussi. Il demeure pour toujours au cimetière de Ben-Aknoun.


En médaillon Tchatchi

Encore plus bas, Bakh’ti marchand de « beignet kabyle » un originaore de Beni Ouartilane, chez qui il fallait attendre son tour pour être servit, vu ses beignets très appréciées des gourmets du quartier et des environs.
A côté, « Tchatchi » une épicerie de renom ou rien ne manquait,
A droite l'épicerie "Tchatchi" à gauche la boutique de Bakhti
Hamid le pâtissier, puis le marchand des s’oublie, âami Ahmed, à coté de sa boutique,Sid Ali NAFAA un artisan pâtissier dont la specialité était le kelb elouze.



La boutique de Âami Ahmed (en médaillon)
On descend le café de Sidi Amar, lieu de rencontre de certains artistes et des « Ahmamra », personnage qui avec leur Zandjak (oriflamme ou étendard) empruntant les quartiers de la casbah avec leur bœuf en implorant par leurs danses et leurs incantations, les saints lors des saisons de sécheresses, ou de la célébration des anniversaires des saints eux même.

Les environs de kouchet el khendek et café sidi amar

A coté la boulangerie « Kouchet El Ghandek », qui est devenu une cache pour les résistants durant la guerre de libération, pour l’anecdote le film « Hassen ETTERO » joué par Rouiched (Ahmed AYAD) s’est inspiré de ce fait réel, Ahmed dans le film est bien le fils de Âami Arezki le boulanger.
En face le gros avec ses bretelles H’ami Rezki le coiffeur, avec son fameux coq, gardien des lieux en son absence, gare a ceux qui tentent de pénétrer dans la boutique, vous aurez à faire a son bec et ses ongles.
Salon de coiffure de Âami Rezki à gauche, à droite kahwet Sidi Hamar et plus bas Kouchete el Khandek de Hadj Arezki
Plus bas *Sidi Bougdour, pour les mariages et circoncissions une seule adresse pour la location de chaises de bâches, marmites et autres ustensiles de cuisine, propre aux fêtes, se rendre chez BOUDHENE….A suivre
*SIDI BOUGDOUR, non loin de Sidi Mohammed Ech-Chérif, un autre saint personnage fut inhumé, au XVIè siècle, qui était surnommé Sidi bou Ghedour (l'homme aux marmites).
Pendant le siège d'Alger par Charles Quint, dit une légende, cet homme descendit sur le quai de la darse où il brisa une certaine quantité de pots de terre récemment débarqués.
Les habitants, d'abord surpris de sa conduite, constatèrent bientôt avec admiration, paraît-il, qu'à chaque vase mis en pièce, une galère impériale se fracassait à la côte, la foule le considéra sur-le-champ comme un saint et lui donna le surnom de Bou Ghedour.
Le mérite d'avoir provoqué la tempête devenue si funeste à la flotte de Charles-Quint, fut aussi attribué à Ouali Dadda, à Sidi Bethka dont s'élevait le marabout près de la porte d'Azoun.(Bab Azzoun) ...A suivre





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