dimanche 30 octobre 2016

La Casbah...





Bab Ejdid (ou Bd De La Victoire)



(Suite du précédent message)










Cheikh Hassen Said entouré de l'ex-Ministre de la culture et de son fils

Ils ont dit....

Le  fils du chanteur :
«Je suis fier de mon père»
Je remercie les initiateurs de cet hommage que je qualifie d’important et d’inoubliable pour mon père. De son vivant on l’honore pour qu’il sache que tout ce qu’il a fait pour la musique algérienne en général et le chaâbi précisément est reconnu aujourd’hui. C’est vraiment très important pour lui. Bien qu’il soit malade il a absolument tenu à venir ce soir pour partager cette joie avec son public, ses proches et ses amis. Je suis vraiment fier de mon père non seulement dans le cadre artistique mais aussi dans le cadre familial parce que c’est un merveilleux père de famille.

Azzouz Touati (Ami du cheikh)
«Il était toujours à la recherche de la qualité»
Je l’ai connu très jeune. Il avait une voix très particulière qui représente parfaitement le chaâbi. Actuellement on reconnaît davantage sa qualité de chanteur de par la voix. Dans certaines qasidate, il leur a donné un  sens particulier  de par son interprétation comme «Sifat chamaâ ou l’kandil ou traya», «Ghadban ala hbabi h»…et bien d’autres. Je trouve que cet hommage est vraiment mérité. C’est la meilleur façon d’honorer un artiste qui a toujours su porter son art  à son apogée. Les jeunes d’aujourd’hui doivent  porter le chaâbi très haut et le préserver. On espère que dans tous les domaines de la culture algérienne, les artistes porteront  le flambeau très haut.
Propos recueillis par K.A.A.

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“El hamdou lillah”
Lors de cet hommage rendu à l’un des piliers de la chanson chaâbi,  Azzouz Touati, que nous avons interviewé, a bien tenu à nous apporter une précision sur un fait culturel et  historique. Il a lu dans un journal que la célèbre chanson patriotique «El Hamdou lillahi » du Cheikh El Hadj El Anka a été chantée le mois d’octobre 1962. Il  a tenu à corriger  cette information en disant que cette chanson a été chantée fin juin 1962 à la Casbah et le 3 juillet 1962 à la clinique Verdun (l’actuelle clinique Aït Idir). C’était en l’honneur du responsable de la Zone autonome, le capitaine Ali Lounissi, notamment aux malades qui étaient dans cette clinique, une soirée organisée à l’improviste. C’était une chanson composée dans l’euphorie de la victoire, le 5 juillet, selon M. Touati.


Rappelons que cette œuvre magnifique a regroupé, outre le grand maître de la chanson chaabi, El Hadj M’hamed El Anka, le chanteur Hassen Saïd en compagnie d’autres vedettes.  

 Kafia Aït Allouache










 Cheikh Hassen Said (Paix à son âme) en compagnie de Mon Frère et Ami *Abdelkrim Boukemiche


* Mon Frère et Ami Abdelkrim Boukemiche à titre d'information,est mélomane avertit.

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