Bab Ejdid (ou Bd De La Victoire)
(Suite du précédent message)
Cheikh Hassen Said entouré de l'ex-Ministre de la culture et de son fils
Ils ont dit....
Le fils du chanteur :
«Je suis fier de mon père»
Je remercie les initiateurs de cet hommage que je qualifie
d’important et d’inoubliable pour mon père. De son vivant on l’honore pour
qu’il sache que tout ce qu’il a fait pour la musique algérienne en général et
le chaâbi précisément est reconnu aujourd’hui. C’est vraiment très important
pour lui. Bien qu’il soit malade il a absolument tenu à venir ce soir pour
partager cette joie avec son public, ses proches et ses amis. Je suis vraiment
fier de mon père non seulement dans le cadre artistique mais aussi dans le
cadre familial parce que c’est un merveilleux père de famille.
Azzouz Touati (Ami du cheikh)
«Il était toujours à la recherche de la qualité»
Je l’ai connu très jeune. Il avait une voix très particulière
qui représente parfaitement le chaâbi. Actuellement on reconnaît davantage sa
qualité de chanteur de par la voix. Dans certaines qasidate, il leur a donné
un sens particulier de par son interprétation comme «Sifat chamaâ
ou l’kandil ou traya», «Ghadban ala hbabi h»…et bien d’autres. Je trouve que
cet hommage est vraiment mérité. C’est la meilleur façon d’honorer un artiste
qui a toujours su porter son art à son
apogée. Les jeunes d’aujourd’hui doivent
porter le chaâbi très haut et le préserver. On espère que dans tous les
domaines de la culture algérienne, les artistes porteront le flambeau très haut.
Propos recueillis par K.A.A.
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“El hamdou lillah”
Lors de cet hommage rendu à l’un des piliers de la chanson
chaâbi, Azzouz Touati, que nous avons
interviewé, a bien tenu à nous apporter une précision sur un fait culturel
et historique. Il a lu dans un journal
que la célèbre chanson patriotique «El Hamdou lillahi » du Cheikh El Hadj El
Anka a été chantée le mois d’octobre 1962. Il
a tenu à corriger cette
information en disant que cette chanson a été chantée fin juin 1962 à la Casbah
et le 3 juillet 1962 à la clinique Verdun (l’actuelle clinique Aït Idir).
C’était en l’honneur du responsable de la Zone autonome, le capitaine Ali
Lounissi, notamment aux malades qui étaient dans cette clinique, une soirée
organisée à l’improviste. C’était une chanson composée dans l’euphorie de la
victoire, le 5 juillet, selon M. Touati.
Rappelons que cette œuvre magnifique a regroupé, outre le
grand maître de la chanson chaabi, El Hadj M’hamed El Anka, le chanteur Hassen
Saïd en compagnie d’autres vedettes.
Kafia Aït Allouache
Cheikh Hassen Said (Paix à son âme) en compagnie de Mon Frère et Ami *Abdelkrim Boukemiche
* Mon Frère et Ami Abdelkrim Boukemiche à titre d'information,est mélomane avertit.
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