Taboudoucht...Ighil Mahni
Taboudoucht en médaillon Hadj Mohamed Issiakhem
(Suite des précédents messages)
...Dans l’art plastique, il ne fait pas de doute que M’hamed
Issiakhem s’adjuge une place de choix dans le top des meilleurs. Son
autoportrait grand format trône
M'hamed Issiakhem
...dans ce salon où nous reçoit l’autre Issiakhem,
Mohamed, moins médiatisé, cousin du premier, qui mériterait bien de figurer
dans le gotha de la guerre de Libération nationale. Mohamed, 84 ans, bien
qu’homme de l’ombre, aime la lumière et la liberté pour lesquelles il s’est
vaillamment battu au prix «d’aventures rocambolesques», comme il se plaît à les
qualifier.
D’ailleurs, l’une d’elles a été savoureusement rapportée par
Pierre Bellemare dans ses «dossiers extraordinaires». D’un abord silencieux,
sauf quand il se met à parler comme un guide de musée, il serait malvenu de
l’interrompre, car il n’aime pas ça. Il le souligne avec une contrariété
enrobée de malice bienveillante. D’entrée, Mohamed annonce la couleur : il n’y
a pas de guerre ouverte sans guerre secrète.
Mais avant de plonger dans les arcanes troubles de
l’espionnage, faisons connaissance avec Mohamed Issiakhem. Il est né le 29
décembre 1931 à La Basse Casbah d’Alger, à l’emplacement de l’actuel bâtiment
abritant le Trésor :...
Le trésor
...«Mon père y avait une maison, mais on nous avait donné une
semaine pour quitter les lieux en 1932.
On a déménagé pour aller au 7 rue d’Alsace, à Belcourt...
Laakiba
...où
j’ai grandi et où j’ai obtenu le certificat d’études à l’école indigène
Olivier...
... en poursuivant mes études secondaires au Lycée Charles Luteau (actuel
El Idrissi) et en les complétant à l’école de commerce Begue, près de l’Opéra
(TNA). A Belcourt, j’ai fait la même école que M’hamed Yousfi, on s’est connus
et on a travaillé ensemble pendant la guerre. Notre amitié ne s’est jamais
démentie jusqu’à sa mort...
Hamid Tahri
El watan le 25.06.15
Illustration Daboudj1948
...A suivre
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