mercredi 13 mai 2015

Azeffoun...Aghribs




 Mohand Tahar Tazerout





 (Suite des précédents messages)


La journée scientifique organisée, hier samedi à la bibliothèque nationale, a permis de jeter la lumière sur un pan de la vie et l’œuvre du grand penseur algérien Mohand Tazerout, inconnu dans son propre pays.

Les chercheurs-universitaires, invités à l’occasion, se sont penchés sur l’œuvre colossale léguée par ce penseur polyglotte, qui a beaucoup voyagé, et vécu dans de nombreux pays tels l’Egypte, l’Iran, la Chine, la France, l’Allemagne, la Tunisie, le Maroc et bien d’autres.

Mohand Tazerout a écrit une vingtaine d’ouvrages de grande portée intellectuelle, tels “L’Algérie de demain”, édité en 1930; “Histoire politique de l’Afrique du Nord”, publié en 1961; ”Manifeste contre le racisme”, publiée également en 1961. Ce dernier titre est “un livre qui est, on ne peut plus d’actualité “, affirment les conférenciers. Il a également traduit de la langue allemande vers la langue française de grandes pointures de la philosophie, tel Oswald Spengler, ”Le déclin de l’Occident : Esquisse d’une morphologie de l’histoire universelle”, Editions Gallimard, en 1933, ou encore « Sociologie relationnelle, par Leopold von Wiese » en 1931.

«C’est le premier algérien à avoir fait des lectures de la société et de la culture occidentale de l’intérieur, à travers ses ouvrages», affirme Fodil Boumala, chercheur-universitaire. «Les langues et les voyages sont, pour lui, un moyen d’affranchissement de la culture coloniale française. Il voulait être libre et il a trouvé sa liberté dans ses échanges avec les autres cultures et civilisations », dit-il encore.


...A suivre

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