dimanche 6 janvier 2013

Méziane Rachid...Azeffoun les environs...La Casbah !



Les pères de famille ceux ayant, un revenu régulier pour ne pas dire presque régulier, acheter chez « Azrine » et certains épiciers de quartiers à crédit le règlement, se faisait généralement par semaine et des fois par mois. 

Le client possédait un carnet ou était noté tous les achats effectués, et un autre chez l’épicier le crédit ne s’accordait qu’aux habitants du quartier bien sur et aux bons payeurs. 

Ce moyen permettez aux marchands d’écouler sa marchandise, vu le pouvoir d’achat de l’époque,  et aux clients de s’approvisionner dans une certaine mesures, presque à l’aise. 

Les professions à l’époque étaient dockers, des fois pour les plus costauds, et des fois même les moins nantis  physiquement, ayant des charges familiales importantes, prenaient un double shift (prendre deux fois le poste), pour augmenter leurs gains. 

Autres professions, portefaix, marchands ambulants, éboueurs et pour les plus chanceux qui avaient des étals, marchands de poissons et pécheurs, les français raffolés de poissons de ce fait, ce métier était lucratif. 

Ces gens généralement étaient originaires d’une contrée bien précise Azzefoun, on raconte que le charbon de bois était embarqué à destination d’Alger, le port était situé sur le bord du golf nommé à bon escient Mers El Fahm (Port aux charbons) 

Ces gens venus d‘Azzefoun, étaient des érudit en sciences islamiques, des hommes de lettre et des mélomanes nés, n’oublions pas ses martyrs qui ont donnée leurs vies pour notre liberté. 

Nous citerons, Cheikh Amar SOLTANI, Cheikh Tayeb RAHMANI, Cheikh Tahar AMAR, Cheikh M’hand Ouameur, Cheikh Mohamed Salah Essedik. 

Des hommes de lettre, Tahar DJAOUT et HADJ ALI Bachir, des comédiens, cinéaste, peintre et musiciens. 

Mustapha BADIE (BERKOUK Arezki), Mohamed ISSIAKHEM, ABDOU Mohamed, Mohamed HILMI (Mohamed Ameziane IBRAHIM) ses frères Said et Brahim, Rouiched (AYAD Ahmed) et ses frères et demi frères Hadj M’rizek (CHAIB Arezki) M’hand “Aroumi” Kiouidji, Moh Akli le sympathique et toujours souriant joueur de tar, Ali ABDOUN. 

FELLAG Mohamed Said, le maestro IGHERBOUCHENE, ayant  prit le nom de Igor  BOUCHEN, par nécessité à l’époque, la colonisation ne permettez pas au Algérien aucune ascension. 

Le grand maitre Hadj M’hamed EL ANKA (AIT OUARAB M’hand Ouidir), ses élèves Omar Mekraza, Boudjema EL ANKISS (BOUDJEMAA Mohand Arezki), Abdelkader CHERCHAM, et sur un autre registre « H’nifa »  et tant d’autres. 

Le narrateur a faillit oublier EL HADJ Said, dans des habits traditionnels  toujours de couleur blanche, que l’on rencontre à ce jour, très souvent à Djemâa El Kebir. 

Cela n’est qu’une liste exhaustive, de gens mémorables, le narrateur tient à présenter ses excuses auprès de ceux ou de celles omis ici, il se fera un devoir d’y remédier...





Méziane Rachid

De son vrai nom M’hamed Yala, Méziane Rachid est né en 1944 à la Casbah d’Alger originaire d’Azeffoun.

Méziane Rachid, voila un nom qui ne doit à coup sûr, ne rien dire pour grand monde,exception faite, bien entendu, du cercle très restreint, de ceux qui suivent de près la scène culturelle et artistique du pays.
Il ne s'agit pas là d'une entorse à un état de fait, érigé fort malheureusement en règle, qui fait que l'on ne se souvienne point de nos artistes, nos hommes de culture, les vrais pas ceux de la «contrefaçon».
Quand on daigne «commettre» ce geste, c'est souvent au crépuscule de la vie de ces combattants de l'ombre, et le plus souvent hypocritement, non sans désintérêt.
Méziane Rachid est, ne faisons point l'économie des mots, un monument, une citadelle, une immensité de la culture nationale, ayant évolué loin des feux de la rampe, ce militant de l'ombre a gagné des glorioles à la seule et unique sueur de son front et de son abnégation.
Il en gagnera certainement et indéfiniment au gré de la découverte par les générations montantes de son incommensurable ! oeuvre multidisciplinaire, talentueux et prolifique auteur comme ne l'est peut-être nul autre, Méziane Rachid souffre en silence, loin de l'assistance des nombreux «collègues» et «amis» qu'il a eu à collectionner le long de son parcours d'une quarantaine d'années.
L'auteur-compositeur, l'homme de théâtre et l'animateur Radio et réalisateur est actuellement en convalescence, lui qui, il y a deux années, a été victime d'un accident  vasculaire cérébral
(AVC) ayant provoqué une paralysie totale avec perte de la parole, la plus grosse privation pour l'orfèvre du verbe qu'il est. Il reprend petitement mais sûrement ses forces et ses esprits par la grâce de la présence à ses côtés de sa femme et de ses enfants qui l'entourent de tout le soin requis.
Une famille qui l'a totalement pris en charge à la demeure familiale à Bordj el Kiffane, elle qui a refusé son hospitalisation. Parmi ses amis et anciens collègues, seul Said Zanoun, son complice de longue date, notamment dans sa dernière ! Émission «Agherbal imcercer », lui rend régulièrement visite et s'enquit de son état de santé.
 C'est d'ailleurs lui qui l'a suppléé aux deux hommages que lui ont rendus la radio nationale début mars et le HCA fin juin derniers. Chose qu'il a rééditée en compagnie de la femme du «maquisard» pour la réalisation de cet entretien....A suivre

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