Ighil Mahni
Un peu d’eau
un 05 juillet, me direz vous quel rapport, il est vrai, ne connaissant les
tenants et les aboutissants de cette petite anecdote abracadabrante.
Je suis
revenu, comme chaque fois que Dieu le permet, chez mon véritable chez moi sur
terre.
Après un
bref repos, eh oui il n’y à pas de paresseux chez nous, chaque jour apporte son
lot de labeur.
Je disais
donc, direction le robinet il y va de soit, afin priorité absolu arrosé nos
compagnons ici, qui nous font le plaisir et nous permette un abri clément lors
des grandes chaleurs, réponse du robinet je suis à sec !
Ne nous
affolants pas, comme tout les ouailles du village, par précaution connaissant
depuis longtemps, pour ne pas dire depuis la nuit des temps, privations en tous
genres, passons, cette maladie appelée pénurie dont ils sont vaccinées et font
bon cœur contre mauvaise fortune.
Je me suis
enquis auprès d’eux, il s’est avéré que l’eau n’est servit que tous les cinq ou
six jours, nos préceptes n’indique pas que la propreté est synonyme de bonté de
cœur ? A moins que cela ne nous concerne pas, restons là !
La veille du
05 juillet, vers dix sept heures environs, me trouvant dans le jardin, j’ai
entendu une merveilleuse musique, pour ne pas dire symphonie, au fait je peux
peut être la baptisée « La énième symphonie de l’eau », pourquoi pas,
rien à voir avec « le pourquoi pas » le bateau du commandant Charco,
les côtes d’Azeffoun sont juste à coté, une petite, mais alors une toute petite
usine de dessalement, une idée de plus, je m’arrête je crois que je
divague !
Cette
douce musique, ou symphonie, dont le prélude est « Bok Bok », c’était
le robinet d’arrivée, comme son nom l’indique, cette fois ci, il l’indique à
bon escient, c’est l’eau qui annonce son arrivée !!
Une joie
immense, il ne manquait que les youyous, par pudeur ils n’en y’a pas eut de
youyous, c’est une ruée mais polie, au fait elle existe une ruée polie à Alger,
chez nous cela existe ! Vers les ustensiles en tous genres.
Les arbres
trémoussées de plaisir, en sus de la brise du soir, tous étaient heureux, même
les oiseaux ont participé à cette fête, en retardant le départ vers leurs
gîtes.
Le lendemain
matin, c’était trop beau pour être vrai, pas comme dans les films, ils se marièrent
et vécurent heureux, près d’une fontaine ? Non patatras pas d’eaux, nous
aurions aimés qu’il y eut plusieurs 05 juillet, qui pour prendre une douche
bénéfique, après une rude journée, sous un soleil de plomb.
Le
climatiseur est loin, bien loin, d’ailleurs il ne figure pas dans le lexique de
la région, sauf pour quelques rares, bien heureux et il y en pas à
foisons, hélas !...A suivre
Ighil Mahni
Ce bout d’écrit date du 14 juillet 2010 ! Sous le titre « En Kabylie le robinet à soif ! »
Cette année, ce mois ci c’est l’enfer sur terre
que vivent nos villageois, en sus du manque d’eaux, c’est les pyromanes qui reprennent
du service, les « feux de forêts »…Alors ?
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