jeudi 29 mars 2012

Il pleut sur Alger...Et la Casbah...




Il pleut sur Alger par intermittence, il pleut aussi sur la casbah comment en serait-il autrement !

Une pluie un peu particulière, pas telle que les pluies d’antans auprès du kanoun le soir avec du charbon du vrai charbon de bois, le froid du soir !

Du charbon ramené à l’époque de Mers el Fahm , Azeffoun puis devenu Port Gueydon en référence à un amiral français, qui gouverna l’Algérie en 1871, lequel  apporta son « grain de sel » au port , en bateau, que de nostalgie !







A ceux qui ce rappel encore vivants,  les histoires racontés par les plus anciens ; Oh !comme il faisait bon de vivre, devant ce kanoun les châtaignes et marrons qui faisaient un bruit spécifique lorsqu’ ils étaient bien grillés.






           Marrons et châtaignes



*Kanoun avec son attirail chahel et merouaha



A l'époque,il existait rue Gariba,des artisans les frères Messadi,qui excellaient dans cet art,la production d'articles traditionnels tels les nattes meriouahette (éventails) et autres articles domestiques en feuilles de doum (Palmier nain), dont l'un des frères un Martyrs de la révolution,guillotiné à Serkadji.


Du café des fois avec de l’eau de jasmin pour les connaisseurs, mais certains n’en abusait pas de peur de l’insomnie.

Bien au chaud, qui emmitouflé dans une farsada, un autres dans une baleta empruntée, en plus de cette chaleur humaine celle de vivre ensemble, oui ensemble.

On ne mangeait pas de la viande, que lors de certains événements ou alors el mezamez, ou elef des restes de viandes achetés le soir à hwanats Sidi Abdellah, appelée aussi hwanats elahamine, lors des prémices de fermeture des boutiques.






Autres menus, en périodes d’hiver, la loubia bien pimentée et des fois avec du badjidje,qui remplaçait cette viande ,point d’escalope de dindes et autres volatiles, des lentilles aussi avec des légumes ou des macaroni.



Ceux-ci assouvissaient notre faim, et bien sur le pain le pain bouleau, rebz lehbed, acheté par morceau, découpé avec un grand couteau avec beaucoup de mie, mais un pain superbe, bien cuit doré, aux feux de bois.





Il n’y avait pas de Hamoud Boualem et autres Zerka et Pam Pam,de l’eau pour étancher sa soif,une eau clair, et limpide, telle qu’elle sans adjuvants et autres composites, d’aujourd’hui et leurs eaux de mers et eaux recyclées !

…A suivre





*Kanoun (ou nafère) avec son chahal une boite de conserve ouverte de part d'autre pour préserver la flamme et bien elmeriouha pour attiser le feu.

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