(Suite du précédent billet)
Une Douera, de part sa construction, chaque coin et recoins constituaient une cache, une astuce entre autres, la conduite d’eaux de pluie, qui atterrissait dans le patio yestedare.
Cette cachette grâce à Dieu ne fut jamais découverte et cela malgré les fouilles successives, des soldats français et autres sénégalais, annonçons leurs venus avec coup à la porte si n’est à coup de botte et leurs « Au boulot » lancé par porte- voix.
Un autre slogan, « Habitant de la Casbah, vous n’avez plus peur, le FLN a perdu la partie » et autres appels saugrenus, qui n’arrivèrent jamais à ébranler les convictions des habitant de notre Cité mémorable !! Malgré la bleuite qui battait son plein !
D’autre fois, les récalcitrants trouvé à la maison, sont amenés sur le boulevard, Bab Ejdid, de bon matin et ne pouvait rentrer que tard le soir.
On ne peut imaginer, pour ceux qui n’ont pas la chance, oui la chance de vivre ses moments inoubliables, la solidarité dont faisaient preuve, les Casbadjis, il est vrai hier, un vent ou souffle maléfique a tout emporté !!
Je disais, un amour cette union au risque de se répéter inimaginable, les mots manquent pour décrire tout cela.
Des mets préparés à base de conserves sont échangés entre voisins de terrasse en terrasse à la sauvette pour ne pas être aperçu par l’occupant, on se régalait de bon pain fait maison en tous genres et autres gâteries...A suivre
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