mercredi 10 mars 2010

C'est le mois de Mars !


Maghrès (Mars)


C'est le début du printemps en Kabylie, c'est la symbiose entre la nature et l'être humain une parfaite communion.

Une des coutumes ancestrales, qui ne s'oublie pas, en fêtant ce jour comme il se doit, dans le subconscient, est ce que ce n'est pas à travers cet action, on rend grâce à celui qui l'a créé ?

On se rend dans les champs, dans la douceur de l'après midi, prendre son café en famille, avec les gâteaux préparés pour cet événement comme chaque année que Dieu fait.

De la verdure à perte de vue, mon Dieu que c'est beau, cette odeur qui se dégage de notre mère LA TERRE.

On respire à fond, cet air, pour emmagasiner cet oxygène, dans nos poumons, à l'idée une fois en ville de se protégé de ses gaz carboniques.

Une vie saine et propre, Alger l'était aussi dans le temps, une des nombreuses particularités, pendant les belles saisons.



Les services de la ville d'Alger, tels qu'on les appelés à l'époque, avec des camions citernes pompaient l'eau de mer, par économie, et lavés à grands eaux toute la ville et particulièrement notre vieille citadelle

L'après midi. Le jasmin embaumait les ruelles, et cette odeur de café à l'heure de l'Âasar.

Hélas, pour l'eau de mer de crainte de l'érosion des murs des habitations....

C'est sale des égouts à ciel ouvert, les endroits ombrageux n'existe plus ou presque, les arbres ont été déracinées, d'autres morts manque d'entretien, raison à l'époque les chats y trouvaient refuge !


Le narrateur se souvient, qu'on partait à Sidi Medjber, lorsqu'on n'avait pas e passé une demi journée, en famille et même à Bouzareah, à pieds, en toute simplicité, au retour on ramenait des bouquets de pâquerettes et coquelicots, des fleurs d'oranger pour notre café.

Le narrateur se souvient d'une chansonnette qui faisait référence au printemps :

« Je suis descendu dans mon jardin pour y cueillir du romarin

Gentil coquelicot Mesdames gentil coquelicot..... »

On attendait ce jour avec impatiente, c'est vrai de nos jours les vicissitudes de la vie, mais est ce que la vie était meilleure, avant, oh que non ! Mais on prenait le temps de vivre.

Le retour au foyer, on était fatigué mais heureux, d'avoir passé cette demie journée, dans notre notre mère nature, l'attente d'une autre « halte » scolaire...

Oh temps pourquoi tu n'as pas suspendu ton vol ? ....A suivre




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