vendredi 18 décembre 2009

Bonne Année 1er Mouharram


Ras El Âam

Abstraction faite des controverses sur le premier jour de l’année Hidjri, le narrateur veut éditer ce billet, à l’abri de cette cacophonie.

La vie continue ave nous ou sans nous, belle pour ceux qui aiment la beauté, celle du cœur, les autres souhaitons et espérons que…….

C’est l’occasion pour certains de ce remémorer les circonstances et l’objet de cet événement, et pour les autres la célébration de ce jour par l’achat de friandises et « moukesirate », appelées « Trèze » constitué de bonbons de chocolat et de noix en tous genres.

Pour les uns une bonne dinde, pour les autres un poulet accompagné de couscous ou de « rechta » fait maison ou acheté généralement rue de la Lyre « Lekyoisse », chez les marchandes et marchands ambulants postés un peu plus en la circonstance à chaque coin de cette grande rue commerçante, grouillant de monde.

Ces marchandes et marchands exercent leurs profession, si l’on peut dire, à longueur d’année mais notamment les périodes des fêtes.

Leurs marchandises sont contenues dans des paniers ou couffins, « Diyoul » « Ketayefe » et « Rechta ».

Le soir, après un bon dîner en famille chez soi, ou chez des parents ou proches, un bon thé avec un morceau de « Ketayefe » aux amandes, aux cacahuètes ou aux noix de coco.

Ras El Âam ou sanâa Hidjria, et puis dans quelques jours Achoura !






*Le mot hégire désigne la journée du 16 juillet 622 où se produit le départ des quelques premiers compagnons de Mahomet de La Mecque vers l'oasis de Yathrib, ancien nom de Médine.
Cet événement crée une rupture fondamentale avec la société telle qu'elle était connue des arabes jusqu'alors. Mahomet vient en effet de rompre un modèle sociétal établi sur les liens du sang (organisation clanique), vers un modèle de communauté de croyance.
Dans ce nouveau modèle où tout le monde est frère, il n'est plus permis de laisser à l'abandon le démuni ou le faible, comme cela était le cas avant.
Bien entendu, les clans puissants de La Mecque vont tout faire pour éliminer cette nouvelle proposition de société diminuant leur pouvoir, mais tellement acceptée par les plus faibles.
De par l'importance de cet évènement, le calendrier démarre à cette date, car c'est à cette date que l'Oumma, la communauté musulmane, naît officiellement.
Le calendrier musulman (Hijri) est l’un des rares calendriers lunaires modernes largement répandu. Ce calendrier est caractérisé par des années de 12 mois lunaires qui sont plus courtes que les années solaires.
Une année lunaire compte 11 jours de moins qu'une année solaire. L’an 1 de ce calendrier a débuté le premier jour de l’hégire, le 1er Mouharram (le 15 ou le 16 juillet 622 de l’ère chrétienne, selon les auteurs théologiens ; la première époque est dite « astronomique », la seconde « civile »). Ce calendrier a été adopté dix ans après cet événement.
On indique qu’une date est donnée dans ce calendrier en ajoutant la mention (calendrier musulman), (calendrier hégirien), (ère musulmane) ou (ère de l’Hégire); ou en abrégé, (H) ou (AH) (du latin anno Hegirae).
Chaque mois démarre au premier croissant de Lune visible à partir de la nouvelle Lune : selon l’endroit d’où est effectuée l’observation, le mois peut démarrer plus ou moins tôt.
Il existe une variation du calendrier musulman, connue sous le nom de calendrier musulman tabulaire ou (erronément) calendrier fatimide, dans laquelle la longueur des mois est déterminée par des règles de calcul et non par observation ou calcul astronomique.
L’année commune de ce calendrier comporte 354 ou 355 jours, répartis en 12 mois de 30 et 29 jours alternativement, dont seul le douzième (Joumada al Oula) compte un nombre variable de jours (29 ou 30). Sont dites communes les années où ce mois compte 29 jours, et où l’année compte 354 jours. Sont dites abondantes les années où ce mois compte 30 jours, et où l’année compte 355 jours.



ACHOURA

Instituée par le prophète Mohamed (sas), avant l'introduction du jeûne du Ramadan, il s'agit d'une période de jeûne de deux jours, dont le second, le 10 de Mouharram, a donné le nom à l'événement : le nombre 10 se disant (عشرة) en arabe. Ce jeûne était calqué sur le jeûne juif de Yom Kippour, institué au dixième jour du septième mois et Mahomet l'a étendu également au 9 pour éviter que soient confondues les fêtes musulmane et juive.
Voyant les juifs s'adonner à un jour de jeûne, Mahomet, leur en demanda la signification (selon la version la plus répandue du hadith) ; ceux-ci répondirent qu'ils commémoraient ainsi la sortie d'Égypte des Hébreux sous la conduite de Moïse ; se réclamant des anciens prophètes bibliques Mahomet affirma être plus en droit de jeûner ce jour. Cela démontre bien l'importance de la continuation prophétique dans la mission dont se réclamait le prophète de l'Islam.


(Source Wikipedia)

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