mercredi 19 août 2009

La Casbah qui m’a vue naître !




(Suite des précédents billets)

Sur le boulevard, il me semble que le narrateur a oublié, l’épicerie tenue par un yéménite, puis transformée en droguerie par son fils, bien plus tard, le café BOUZOURENE, juste à coté du gargotier cité précédemment, un dépôt de pain dont la spécialité était le pain espagnol et arabe.

Nous allons au quartier de Sidi M’hamed CHERIF en passant par la rue d’Alexandrie, rue Montabor,ou a passé son adolescence Mohamed LAMARI, chanteur des jeunes de l’époque (élève de Abderrahmane AZZIZ notamment), plus bas la boulangerie de “BOUCHKARA“ surnom donné au propriétaire des lieux de par son accoutrement lorsque il préparé le pain il s’habillait d’un sac de jute (chkara qui donna lieu à bouchkara) son pain spécial appelé « Khobz lehbed » pain bouleau.


Djemaa Safir dont l’imam était Cheikh DOUAKH, à droite de la mosquée Ali « la glace » de par sa profession, marchand de pain de glace, pour les glacières, ancêtres de nos frigidaires sophistiqué.



A gauche de la mosquée un petit café, plus bas un marchand de produits provenant de Kabylie huile et fruits et djeban (fromage local fait de lait de chèvre ou de brebis), Akli.


Plus bas Sid Ali « Rouget » et son inséparable Moha dans leur salon de coiffure, Sid Ali en arrêtant son activité, avant sa mort il y’a quelques années, était muezzin à la mosquée FARES, dont l’imam actuel un jeune plein de bonne volonté Zine Eddine.

A coté l’épicerie de « Azrine » une grande épicerie toujours bien achalandée, le maitre des lieux, blouse et chéchia stamboul dune belle stature, qui ne badine pas avec les mauvais payeurs, ceux de sa clientèle achetant à crédit, il acquit plus tard une boutique rue des janissaires, tenu par l’un de ses fils.

En face Sid Ahmed tenant une boutique de mercerie, passage obligé et lieu de rencontre des couturières et brodeuses.

Descendant plus bas un marchand beignet d’origine tunisienne, poursuivant notre chemin le gros Mahfoud et ses derboukas qui faisaient la joie des gosses pendant le Ramadhan, entonnant une chansonnette “ oua hamel boum boum ouana nehmel hom hom“, et ses bdiriates et autres ustensiles en terre cuite traditionnels……A suivre


Daboudj1948

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