samedi 27 juin 2009

La Casbah qui m’a vue naître !


(Suite du précédent billet)


Le narrateur....



Il a vu le jour chez, les circonstances on voulut ainsi, chez son oncle FOUILA Ahmed, joueur et dirigeant du Mouloudia d'Alger, à la Medersa de "Sidi Abderrahmane", ou il demeurait de par ses fonction, économe de cette médersa.





Il passa sa jeunesse à Bâb Ejdid, dans la Douera paternel, son père mandataire en poisson en association avec EL Hadj Mokrane ISTITENE, qui bien pus tard avait géré un laps de temps le café « Malakoff » (Près du Palais BRUCE), lieu de rencontre de musiciens célèbres de l'époque, lequel café a était repris par El Hadj M'Hamed El ANKA (AIT OUARAB Mohamed Idir).


Photo : Palais BRUCE :En médaillon Hadj Moktane ISTITENE et Hadj M'hamed El Anka




Bab Ejdid ou Boulevard de la victoire, des baraques sur tout le long de ce boulevard, à l'époque des ballots de vêtements de toutes sortes et en tous genres provenant des stocks américains, lesquels faisaient la joie des déshérités et même des plus nantis.



Photo : Baraques tout le long de.....



Le café Rezki OUBABASSE, son fils Nouredine avec ses belles voitures Chambord, Vedette, Elysée, Abeille Frégate et autres marques de luxe de l’époque, et son inséparable Mokrane le fils de Da Boudj surnommé "EL GAID»....



 Le Fils de DA BOUDJ (avec lunette) ici avec Mahmoud le taxieur (Paix à leurs âmes)


...Said "Bibichat" et les autres du quartier Amar "El Guelmi", Hamid "Berboucha", qui reviennent en mémoire

A coté du café le salon de coiffure de Sid Ali, mort sur le champ de bataille en martyr, en bas l’atelier de réparation de machine à coudre du « Bossu », le brocanteur Si Ahmed, la laiterie de la famille CHIBANE, tenue par Hamid, un de la famille.

Descendons encore, Antar avec ses jeux tarabiscoté qui faisait la joie de notre adolescence, lequel les gosses pour le taquiner de part son obésité en chantant "Antar yemchi oua étertére" et plus bas le café de Ali surnommé "Le Renard», un autre martyr de la révolution et enfin le marchand de beignet d'origine tunisienne.
Nous avons faillit oublier « Lehbib » et ses guenibris, il excellait dans la fabrication de cet instrument de musique ancestral, fait aves des carapaces de tortues.

En revenons sur nos pas, plus haut, le café de "BOUTICHERT", Abdelkader le gargotier spécialité "Loubia", le café BOUZOURENE, lieu de rencontre des gendarmes français.

Puis Hamoud le marché de légumes et fruits, et autres tabac à prisé, cigarette, en face le dépôt de pain tenu par Âami Ahmed en blouse marseillaise et chéchia nessrass ....A suivre




5 commentaires:

Anonyme a dit…

tu as omis de citer le café BOUKEDJIR situé rue de la casbah l'un des cafés le plus fréquenté géré par son fils MOH AKLI frère de Hadj Ahmed et Areski dit canari le musicien allah yarhamhoum .

Daboudj1948 a dit…

Merci pour votre visite,ceci dit,vous auriez dû voir l'article suivant dont voici un résumé : "A coté le marchand de beignet tunisien, puis le salon de coiffure, le café de « Bouteguedjirte », surnom donné à cause de son invalidité, au propriétaire des lieux, un ancien soldat sous le drapeau français, ayant perdu une jambe, un des membres de la famille LOULLI, dont un autre était un gardien de la paix (dénomination donnée à l’époque par l’occupation, à la catégorie urbaine).

Pour la mémoire, toujours, Rezki LOULLI, un adorateur de Boudjemâa El Ankis (BOUDJEMA M’hand Arezki), qui excellait au banjo qui suivant pas à pas ce Cheikh, et qui réussit à l’accompagner occasionnellement, lors des fêtes familiales, son fils « Titino », un garçon adorable, plein de sollicitude à l’égard des ..." fin de citation.
Cordialement.

Anonyme a dit…

je vous remercie pour votre réponse mais je dois corriger certaines choses :
Mon grand père AKLI est un invalide de guerre mobilisé en tant qu'indigène comme tous les algériens de l'époque lors de la 1ère guerre de 1914/18 à Verdun en France, il a été blessé à la jambe droite dont il a malheureusement perdu l'usage, pour pouvoir marcher,sa jambe a été orthopédiquement rattrapée par des chaussures en cuir à semelles compensées avec des des attelles de rigidité en acier. Beaucoup de gens croyaient qu'il est unijambiste d'où le surnom "BOUKEDJIR" qui veut dire en kabyle celui qui a une seule jambe.
Le café était géré par son fils Moh Akli LOULI (mon père) effectivement ancien gardien de la paix qui est le frère aîné de Hadj Ahmed et de Areski dit canari l'artiste décédé assez jeune.
Le café "BOUKEDJIR" à l'instar des autres cafés de Bab edjdid étant toujours ouvert pour perpétuer la tradition de cafetier et la mémoire de mon grand père, pour cela, je vous invite avec plaisir à venir prendre une gazouza en compagnie de mon frère Brahim (gérant actuel) et je vous signale que notre douéra se situe toujours rue Gariba bab edjdid.
En tous les cas un grand bravo et grand merci pour votre blog, pour tous ces souvenirs pleins de nostalgie qui rendent hommage à la grandeur de nos aînés et à notre casbah éternelle qui nous a vu naître et grandir dont nous gardons d'immenses souvenirs et beaucoup de nostalgie.
Rachid LOULI petit fils de AKLI Boukedjir

Daboudj1948 a dit…

Tout d'abord merci pour votre invitation,par ailleurs,"Canari",pour les intimes,était un ami avec son inséparable banjo pour l'anecdote!
Cordialement.

Anonyme a dit…

Salut Rachid, juste une petite mise au point, notre nom ( le tien) porte un seul L louli, ce n'est pas "titino" mais c'est bien " rougi" à cause de son teint rouquin prénommé Fouad, sans oublier de te rappeler que ce café appartenant à notre grand père Akli était géré aussi par mon père el hadj Ahmed louli et et notre oncle Arezki canari, pour bien ficeler l'histoire, sans oublier Brahim Allah yerrahmou..Salutations. ton cousin Madjid fils de ton oncle Ahmed louli.