samedi 23 mai 2009

Cheikh El Hasnaoui....Cheikh Ezzahi même destin ?




(Suite du précédent billet)


Cheikh El Hasnaoui, s’illustre dès les années 1930 en créant un style propre à lui et reconnaissable à sa cascade de voix grave, à la sonorité lancinante du banjo et à ses textes qui évoquent la douleur sentimentale.
En 1936, il anime une fête de circoncision avec Cheikh M'hamed Anka à la placette « Tahtaha » sur les hauteurs de la Casbah. Il retourne au village un jour d'été de 1936 et Fatma est toute réjouie de le revoir malheureusement joie de courte durée
Encore adolescent à 17 ans, il demande la main de Fatma qu'on lui refusa, car elle était promise, c’est la séparation.
Une séparation qui deviendra par ailleurs le leitmotiv d'une grande partie de son œuvre et surtout ses textes qui évoquent la douleur sentimentale, thèmes d'une grande partie de son œuvre, tels ; "Ya noudjoum ellil", "Ya Zahia", "Madjitinich" ,"Fadhma" dont il ne pourra se consoler sa vie durant.
Il décide alors de s'installer à Alger, en travaillant de nuit au port et résidait à la rue Mogador au centre-ville. Là, il compose sa première chanson dédiée à sa défunte mère, ayant pour titre Ayema Yema.
D'après Kamel Hamadi, son meilleur ami a été El Hadj M'rizek. Ayant rencontré plusieurs célébrités maghrébines de l'époque, cela lui permit de s'affirmer dans le domaine musical et artistique....A suivre



Daboudj1948


*Merci Nomade

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