vendredi 22 mai 2009

Cheikh El Hasnaoui....Cheikh Ezzahi même destin ?



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Si Moh n'Amar U Muh, inscrit à l'état civil le 23 juillet 1910 sous le nom patronymique Khelouat Mohammed, a pris le pseudonyme artistique de Cheikh El Hasnaoui qui réfère à sa région natale, le âarch des Ihesnawen, sur les piémonts fertiles du sud de la ville de Tizi Ouzou, au hameau de Taâzibt, du village Tadart Tamuqrant.
En 1912, il perdit sa mère, à 14 ans, après le dur apprentissage des écoles coraniques appelées timaâmrin, il décide de quitter le village rongé, comme d'autres du pays, par le colon.
Il s'adonnait à la musique à l'insu de ses parents, son père particulièrement, il confie, un jour d'été, sur les berges de l'oued, à Si Saïd U L'hadi, un de ses amis d'enfance : « Cette fois, si je quitte le village, je serai comme une fourmi ailée, là où me poseront mes ailes, j'y resterai. »
Après quelques rudiments de musique dans les cafés chantants de la ville de Tizi Ouzou, dans le giron de Cheikh M'hamed El Anka, il perfectionne son art du mandole aux côtés de Cheikh Mustapha Nador,

Cheikh El Hasnaoui, s’illustre dès les années 1930 en créant un style propre à lui et reconnaissable à sa cascade de voix grave, à la sonorité lancinante du banjo et à ses textes qui évoquent la douleur sentimentale....A suivre



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