vendredi 2 septembre 2022

TRAJEDIA...TRAJEDIE ! 

Un destin une vie une fin Un jour Mon Frère Rabah, la déprime, m’a envoyé un message, lequel je tiens à le saluer au passage, plein de sollicitude, à savoir que la vie mérite d’être vécue, peut-être avant, plus maintenu hélas mille fois hélas. 

Aujourd’hui, au détour d’une rue ou ruelle, rencontre avec les mines renfrognées, si ce n’est patibulaire tout est agressivités, avec un peu de recul somme toute, ce ou s’est comportement sont justifier dans un certain sens par cette tragédie que nous vivons en un acte qui n’en finit plus sauf si le Créateur avec sa bonté divine ne met fin !! 

Cette tragédie, hier dans notre pauvreté ce vocable était pour les autres dans des contrées lointaines bien lointaines. Les effets de cette tragédie, c’est la mal vie, qui se produit dans les moments les plus anodins, la vie de tous les jours avec son lot quotidien, de problèmes ou le strict minimum fait default. 

Lorsque dans une grande ville, et ce à jour, à titre d’exemple, pour avoir un sachet de lait, il faut se rendre, non pas chez le laitier, comme le faisait au bon vieux temps, aujourd’hui dans un magasin d’alimentions, puisque les laitiers ont disparus ou presque. Mais un nouveau Laitier, le camion frigorifique ambulant ! 

La recette pour avoir sa ration de lait, se lever aux environs de sept (07) du matin, faire la chaine, c’est une tradition, attendre patiemment son tour, en jetant de temps à autre un coup d’œil sur la montre, l’astreinte pour les travailleurs, pour les autres retraités notamment, tout cela permet d’être utile et meublée son début de journée, sans oublier nos Fées avec leur couffin ou sachet ! 

En sus de cela, nous faisons sciemment abstraction des autres pénuries disons « Conjoncturelles » La malédiction qui frappe, est continu à frapper notre Pays, exode en masse des jeunes et vieux engloutit par les flots d’une mer très souvent déchainées, dans des « Boti », nouvel appellation pour désigner les barques, très souvent de fortunes, d’autres dans des incendies fomenter par des pyromanes, responsables, de la mort de milliers de vies innocentes. 

 


 

La déprime qui frappe une large couche de « la populace », qualificatif utiliser par mépris pour designer cette large couche de notre Pays !!!... 

La question que peut tarauder l’esprit sommes-nous maudits à jamais ? Des actes de désespoirs çà et là, d’autres animées par un sens inné d’humanisme et ce au mépris de leurs vies se lance au secours d’autrui.

 Daboudj1948 

 



 

 Dounia Bouhlassa 


 

Cheffe scout à Constantine, Dounia Bouhlassa est une héroïne, elle a sacrifié sa vie pour sauver les autres. Elle n’avait que 19 ans, cette jeune monitrice était chargée de l’encadrement du groupe «El Zahrat», composé de filles scoutes, âgées entre 6 et 11 ans.

 Lors d’une colonie de vacances à Annaba, et faisant escale, mercredi dernier, à l’Aquaparc d’El Kala, dans la wilaya d’El Tarf, les scouts se sont retrouvés cernés par les flammes. «On était environ 80 personnes, dont le staff de la colonie de vacances, leurs familles et 68 enfants. 

Parmi ces derniers, il y avait 52 bambins scouts et le reste étaient les enfants des chefs âgés entre 5 mois et 5 ans», a révélé à El Watan Karim Kalli, chef scout et un des blessés lors des incendies, rencontré mardi au CHU de Constantine. Pour sa part, Lyes Habbati, l’un des chefs scouts présents à El Kala, a affirmé que les flammes se sont propagées d’une manière incroyable vers 14h30, et leur premier objectif était d’évacuer les enfants et les membres du staff et les familles. 

Selon les témoignages recueillis, Dounia Bouhlassa, qui a pris part à cette opération avec les 7 chefs scouts, est restée la dernière après s’être assurée de l’évacuation de toutes «les Zahrat» à bord des véhicules stationnés devant le portail de l’Aquaparc. Un héroïsme qui inspire le plus grand respect, dans une situation de panique. «Devant la force du feu et sans pouvoir rejoindre les personnes sauvées, coincée, la défunte a subi des brûlures du 3e degré.

 Elle a été évacuée avec les autres chefs blessés au CHU de Constantine. Selon les médecins, son appareil respiratoire a été gravement atteint à cause de la fumée. 

Après cinq jours d’hospitalisation, Dounia est décédée dans la nuit de lundi», a rapporté Karim Kalli avec beaucoup d’émotion. Etudiante en 1re année sciences économiques, la martyre est la 37e victime des incendies d’El Tarf. 

Elle était l’invitée d’honneur du campement. «Nous avons voulu rendre hommage à Amar Bouhlassa, le père de Dounia, décédé il y a 10 mois et qui était l’un des pionniers du scoutisme à Constantine. D’ailleurs, ce campement portait son nom, la fratrie le chef Amar Bouhlassa», a ajouté Karim, chef aussi du campement. Et de poursuivre que le cas des trois autres victimes hospitalisées, dont deux au CHU et une autre à l’hôpital d’El Bir, est stable et elles quitteront l’hôpital prochainement. 

L’enterrement de la défunte a eu lieu hier au cimetière de Aïn S’mara. Plusieurs hommages lui ont été rendus pour saluer son courage et sa bravoure. 

 elwatan-dz.com


 

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