mardi 6 février 2018

Ma Casbah...






"… Ammi Ahmed vient de boucler ses 80 ans. C’est la troisième fois qu’il vient «admirer» les vestiges. «Je savais qu’il y avait des villes entières sous terre. Les Français ont tout détruit. J’étais tout petit quand je venais avec mon grand-père qui vendait des légumes au marché Djamaâ
Lihoud (Ndlr, le marché jouxtant la synagogue à la Basse Casbah). Ici,  c’était la place de la Régence, et là où est édifiée la station de métro il y avait l’hôtel de la Régence.

Durant toute ma vie je réparais les fuites d’eau à La Casbah. Je connais parfaitement les canalisations. A l’époque, elles étaient en argile, il n’y avait ni métal ni plastique. Les Français ont opéré des changements dans les quartiers qu’ils ont construits au milieu de La Casbah,dans la Haute Casbah et à la Basse Casbah pour introduire l’eau dans les robinets. Lorsque je vois cette ville enfouie sous terre, j’ai les larmes aux yeux…», note Ammi Ahmed. Nous avons du mal à marcher…"

"… La place des Martyrs est devenue un lieu magnifique avec son kiosque à musique, ses vestiges historiques, ses commerces, ses immeubles peints en blanc qui dégagent une lumière fascinante, et la mosquée de Ketchaoua qui a retrouvé sa splendeur…». Noureddine, la cinquantaine dépassée…"

"… Bref, plein d’objets de la vie courante, les différents habitants de la cité durant 22 siècles, prouvant encore une fois l’importance du choix de son emplacement stratégique. Une première pour les archéologues algériens qui ont su accompagner le développement pour permettre la réalisation du métro, très attendue par la population, même si les vestiges archéologiques lui ont ravi la vedette ces derniers jours, en devenant le site le plus visité de La Casbah.

Salima Tlemçani
 El Watan le 03.02.18

*Des extraits de l'article

Il serait plus judicieux,pour les amateurs et autres de découvertes en tous genres,de voir du côté de ce qui reste de l'ex-El Mahroussa,ou bien les alentours,ils verront des favelas dignes du Brésil !

Puisque on s'extase devant les ruines de Djamâa Es Sayida,

 

A quelques mètres de là,Djamâa Bichtine ne dispose pas et ce à ce jour , de WC, achakoum !







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