samedi 16 décembre 2017

Ma Casbah...








(Suite des précédents messages)





















Portes latérale gauche de la Mosquée Kechtaoua,de belles portes finement ornaient... 


A côté de ces portes d'entrée,un peu plus bas se trouve la porte des ablutions pour femmes... 





L’actuel président turc a visité l’Algérie à deux reprises. Clou de la dernière visite en 2014 de celui qui était alors Premier ministre AKP : la décision de restaurer la mosquée Ketchaoua, «patrimoine commun des deux pays».
« …Preuve de cet intérêt, le volume des échanges avec les Etats de cette zone, particulièrement l’Algérie, «n’a pas cessé d’augmenter». L’actuel président turc a visité l’Algérie à deux reprises. Clou de la dernière visite en 2014 de celui qui était alors Premier ministre AKP : la décision de restaurer la mosquée Ketchaoua, «patrimoine commun des deux pays».
Les travaux de réhabilitation du lieu de culte fermé depuis 2008 aux fidèles avaient été engagés début 2015. «Le projet a été confié à l’Agence turque de coopération et de développement (Tika). L’entreprise turque ‘‘de restauration’’ a été retenue pour l’exécution des travaux. Le chantier été installé fin 2014. Tous les travaux du projet ont été effectués sous le contrôle des experts et académiciens turcs et algériens», précise le coordinateur de l’agence Tika Algérie, Orhan Aydin (voir entretien).
Très fier du résultat obtenu après trois ans de longs travaux, le vice-président de l’agence Tika à Ankara, Ali Maskan, fait visiter le musée où sont arrangées dans un bel agencement les maquettes des projets auxquels a participé l’institution, les croquis de la mosquée-cathédrale de Ketchoua trônant en très bonne place dans le hall d’entrée de l’immeuble de l’institution.
Devant être livré en septembre dernier, le projet a pâti de la mini-crise politique qui s’est dénouée par le départ de Abdelmadjid Tebboune. Finalement, c’est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui devrait étrenner l’édifice. En prévision de la cérémonie, la wilaya d’Alger s’attelle à restaurer cette partie de La Basse Casbah, où trône avec ses deux imposants minarets la mosquée emblématique. Les entreprises engagées par l’administration Zoukh poursuivent le ravalement des façades des immeubles bordant la place des Martyrs.
En plus de l’inauguration de l’édifice, l’administration a inclus d’autres projets au programme : livraison partielle de l’extension de la ligne 1 du métro d’Alger de la place des Martyrs et du musée qui y a été réalisé. L’agence Tika s’est engagée dans d’autres projets, à l’instar de deux édifices à Oran. La Direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) d’Oran et l’agence turque ont convenu, en avril, d’une collaboration afin de restaurer deux lieux historiques : le palais du Bey et la mosquée du Pacha.
Implication de Tosyali
Les opérations sont prises en charge financièrement par la société de l’homme d’affaires Fuat Tosyali, PDG du groupe turc Tosyali Iron and Steel, qui rappelle aux journalistes accueillis dans les locaux de l’association des patrons turcs toute «sa fierté» d’engager ce projet.
L’homme d’affaires, qui affirme se déplacer régulièrement en Algérie où il a des contacts réguliers avec les dirigeants de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), signale que ce pays est un des «partenaires privilégiés» de son groupe. Marquant l’engagement turc en Algérie, l’agence Tika, qui a ouvert une représentation à Alger, souhaite aussi participer à d’autres projets, comme celui de la rénovation de La Casbah lancée par les autorités.
Le projet de restauration de La Casbah auquel on devait participer est gelé pour des raisons financières», regrette Ali Maskan, qui fait remarquer que l’expertise turque dans le domaine de la restauration est mise au service des projets qu’engagerait l’Algérie. Le soft power à la turque laisse place aux affaires. A Ankara et Istanbul, les responsables turcs insistent sur le «rôle moteur» des échanges commerciaux dans les relations entre les deux pays. «Le commerce florissant entre les deux pays possède un réel potentiel de croissance, nous précise-t-on…. »
Nadir Iddir
El Watan le 16.12.17 


*Un commentaire serait superflu  !

Aucun commentaire: