samedi 8 octobre 2016

Ras El Âam...








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Polémique de la semaine : “Calculs” administratifs autour des fêtes religieuses
     
Célébré dimanche dernier dans tous les pays musulmans — l’Algérie était le seul pays à le célébrer le lundi —, Moharam, le 1er jour du calendrier musulman, a suscité la  polémique. «C’est une décision administrative», a alors affirmé Mohamed Aïssa, ministre des affaires religieuses. Selon lui, «Moharam n’a aucune incidence sur le plan religieux». Suite à ces déclarations, le ministre s’est attiré les foudres de l’Association des oulémas algériens.

Dans un communiqué, l’Association des oulémas musulmans s’est indignée : “La fonction publique n’est pas au-dessus de la religion”. Si cette affaire suscite autant la polémique, c’est parce qu’elle en crée une nouvelle : quand allons-nous fêter l’Achoura ? Selon Mohamed Handou, membre de la commission des fetwas de l’Association des oulémas musulmans, «étant donné que le 1er du mois a été décalé suite à une décision administrative, l’Achoura doit être célébrée conformément au calendrier hegirien qui a été suivi dans tous les pays musulmans, soit le mardi».

De son côté, le ministère des Affaires religieuses ne s’est pas encore exprimé sur la question. La démarche du ministère suscite des questions quant à sa pertinence, sachant que le 1er Mohamram intervenait en début de semaine et que de doute manière le décalage n’aurait eu aucune incidence sur l’administration, car il n’y avait aucune possibilité de faire le pont.


Sofia Ouahib
El Watan le 07.10.16


Ras El Âam

Abstraction faite des controverses sur le premier jour de l’année Hidjri, une fois de plus,le narrateur veut éditer ce billet, à l’abri de cette cacophonie.

La vie continue avec nous ou sans nous, belle pour ceux qui aiment la beauté, celle du cœur, les autres souhaitons et espérons que…….

C’est l’occasion pour certains de ce remémorer les circonstances et l’objet de cet événement, et pour les autres la célébration de ce jour par l’achat de friandises et « moukesirate », appelées « Trèze » constitué de bonbons de chocolat et de noix en tous genres.

Pour les uns une bonne dinde, pour les autres un poulet accompagné de couscous ou de « rechta » fait maison ou acheté généralement rue de la Lyre « Lekyoisse », chez les marchandes et marchands ambulants postés un peu plus en la circonstance à chaque coin de cette grande rue commerçante, grouillant de monde.

Ces marchandes et marchands exercent leurs profession, si l’on peut dire, à longueur d’année mais notamment les périodes des fêtes.

Leurs marchandises sont contenues dans des paniers ou couffins, « Diyoul » « Ketayefe » et « Rechta ».

Le soir, après un bon dîner en famille chez soi, ou chez des parents ou proches, un bon thé avec un morceau de « Ketayefe » aux amandes, aux cacahuètes ou aux noix de coco.

Ras El Âam ou sanâa Hidjria, et puis dans quelques jours Achoura !

 
                                                                                                                       ...A suivre



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