lundi 5 mai 2014

El Mahroussa...








Je languis de tes ruelles ombragées


Je languis des clameurs des marchands


Je languis de cette foule bruyante et laborieuse




Je languis de tes espiègles gamins





Je languis de ton créponné un matin de chaleur
Je languis de ton kalbelouz chez Abdelhamid
Je languis de l’arome de ton café à l’heure du aâssar
Je languis de tes terrasses le soir
Je languis de la brise de la mer
Je languis de mes amis d’hier
Je languis de ton odeur tu embaumais le jasmin
Je ne t’oublierais jamais
Comment pourrais-je t’oublier

Je languis…Je languis …Et puis…

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