Contre l'oubli...
Les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata sont des répressions sanglantes d'émeutes nationalistes qui sont survenues en mai 1945 dans le département de Constantine, en Algérie française.
Elles débutent le 8 mai 1945. Pour fêter la fin des hostilités de la Seconde Guerre mondiale et la victoire des Alliés sur les forces de l'Axe, un défilé est organisé.
Les partis nationalistes algériens, profitant de l'audience particulière donnée à cette journée, décident par des manifestations d'abord pacifiques de rappeler leurs revendications patriotiques.
Mais à Sétif un policier tire sur un jeune scout musulman tenant un drapeau de l'Algérie et le tue, ce jeune moudjahid de la première heure n’était autre Saâl Bouzid, c’est son nom, il fut abattu de plusieurs rafales, en plein milieu de la mystique avenue. Il mourut avec tous les manifestants, en s’affaissant sur l’emblème national. ce qui déclenche une émeute meurtrière des manifestants, avant que l'armée n'intervienne.
Il y aura parmi les Européens plus d'une centaine de morts et autant de blessés. Le nombre des victimes autochtones, difficile à établir, est encore sujet à débat en 2011.
Les autorités françaises de l'époque fixèrent le nombre de tués à 1 165. Un rapport des services secrets américains à Alger en 1945 notait 17 000 morts et 20 000 blessés.
Le gouvernement algérien avance le nombre de 45 000 morts. Suivant les historiens, le nombre varie de 8 000 (Charles-Robert Ageron,
Charles-André Julien) à 15 000 victimes. Pour Antoine Benmebarek, l'administrateur chargé de la région de Sétif lors du massacre, il s'élèverait à 2 500 morts.
Commémorée chaque année en Algérie, elle « a servi de référence et de répétition générale à l'insurrection victorieuse de 1954 ». L'ambassadeur de France en Algérie, dans un discours officiel à Sétif en février 2005, a décrit cet évènement comme une « tragédie inexcusable ».
Sources : SETIF.INFO
Wikipedia
*Vidéo "Contre l'oubli" sur Dailymotion de "Ali_ La_ Pointe"
Les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata sont des répressions sanglantes d'émeutes nationalistes qui sont survenues en mai 1945 dans le département de Constantine, en Algérie française.
Elles débutent le 8 mai 1945. Pour fêter la fin des hostilités de la Seconde Guerre mondiale et la victoire des Alliés sur les forces de l'Axe, un défilé est organisé.
Les partis nationalistes algériens, profitant de l'audience particulière donnée à cette journée, décident par des manifestations d'abord pacifiques de rappeler leurs revendications patriotiques.
Mais à Sétif un policier tire sur un jeune scout musulman tenant un drapeau de l'Algérie et le tue, ce jeune moudjahid de la première heure n’était autre Saâl Bouzid, c’est son nom, il fut abattu de plusieurs rafales, en plein milieu de la mystique avenue. Il mourut avec tous les manifestants, en s’affaissant sur l’emblème national. ce qui déclenche une émeute meurtrière des manifestants, avant que l'armée n'intervienne.
Il y aura parmi les Européens plus d'une centaine de morts et autant de blessés. Le nombre des victimes autochtones, difficile à établir, est encore sujet à débat en 2011.
Les autorités françaises de l'époque fixèrent le nombre de tués à 1 165. Un rapport des services secrets américains à Alger en 1945 notait 17 000 morts et 20 000 blessés.
Le gouvernement algérien avance le nombre de 45 000 morts. Suivant les historiens, le nombre varie de 8 000 (Charles-Robert Ageron,
Charles-André Julien) à 15 000 victimes. Pour Antoine Benmebarek, l'administrateur chargé de la région de Sétif lors du massacre, il s'élèverait à 2 500 morts.
Commémorée chaque année en Algérie, elle « a servi de référence et de répétition générale à l'insurrection victorieuse de 1954 ». L'ambassadeur de France en Algérie, dans un discours officiel à Sétif en février 2005, a décrit cet évènement comme une « tragédie inexcusable ».
Sources : SETIF.INFO
Wikipedia
*Vidéo "Contre l'oubli" sur Dailymotion de "Ali_ La_ Pointe"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire