lundi 3 octobre 2011

Nourdine Hamouche....Azeffoun les environs...La Casbah !

*Azeffoun


Les pères de famille ceux ayant, un revenu régulier pour ne pas dire presque régulier, acheter chez « Azrine » et certain épicier de quartier à crédit le règlement, se faisait généralement par semaine et des fois par mois.
Le client possédait un carnet ou était noté tous les achats effectués, et un autre chez l’épicier le crédit ne s’accordait qu’aux habitants du quartier bien sur et aux bons payeurs.
Ce moyen permettez aux marchands d’écouler sa marchandise, vu le pouvoir d’achat de l’époque,  et aux clients de s’approvisionner dans une certaine mesures, presque à l’aise.
Les professions à l’époque étaient dockers, des fois pour les plus costauds, et des fois même les moins nantis  physiquement, ayant des charges familiales importantes, prenaient un double shift (prendre deux fois le poste), pour augmenter leurs gains.
Autres professions, portefaix, marchands ambulants, éboueurs et pour les plus chanceux qui avaient des étals, marchands de poissons et pécheurs, les français raffolés de poissons de ce fait, ce métier était lucratif.
Ces gens généralement étaient originaires d’une contrée bien précise Azzefoun, on raconte que le charbon de bois était embarqué à destination d’Alger, le port était situé sur le bord du golf nommé à bon escient Mers El Fahm (Port aux charbons)
Ces gens venus d‘Azzefoun, étaient des érudit en sciences islamiques, des hommes de lettre et des mélomanes nés, n’oublions pas ses martyrs qui ont donnée leurs vies pour notre liberté.
Nous citerons, Cheikh Amar SOLTANI, Cheikh Tayeb RAHMANI, Cheikh Tahar AMAR, Cheikh M’hand Ouameur, Cheikh Mohamed Salah Essedik.
Des hommes de lettre, Tahar DJAOUT et HADJ ALI Bachir, des comédiens, cinéaste, peintre et musiciens.
Mustapha BADIE (BERKOUK Arezki), Mohamed ISSIAKHEM, ABDOU Mohamed, Mohamed HILMI (Mohamed Ameziane IBRAHIM) ses frères Said et Brahim, Rouiched (AYAD Ahmed) et ses frères et demi frères Hadj M’rizek (CHAIB Arezki) M’hand “Aroumi” Kiouidji, Moh Akli le sympathique et toujours souriant joueur de tar, Ali ABDOUN.
FELLAG Mohamed Said, le maestro IGHERBOUCHENE, ayant  prit le nom de Igor  BOUCHEN, par nécessité à l’époque, la colonisation ne permettez pas aux Algériens aucune ascension.
Le grand maitre Hadj M’hamed EL ANKA (AIT OUARAB M’hand Ouidir), ses élèves Omar Mekraza, Boudjema EL ANKISS (BOUDJEMAA Mohand Arezki), Abdelkader CHERCHAM, et sur un autre registre « H’nifa »  et tant d’autres.
Le narrateur a faillit oublier EL HADJ Said, dans des habits traditionnels  toujours de couleur blanche, que l’on rencontre à ce jour, très souvent à Djemâa El Kebir.
Cela n’est qu’une liste exhaustive, de gens mémorables, le narrateur tient à présenter ses excuses auprès de ceux ou de celles omis ici, il se fera un devoir d’y remédier. 
Nos pensées et nos hommages, à ceux qui ont donné leurs vies et ceux vivants leurs jeunesses pour que notre belle contrée, nos très belles contrées et notre pays, pour être libre et vivre en êtres libres, ceux que nous sommes et serons toujours Be Idn ALLAH ! 

Nourdine Hamouche...

                                           ...Ou l’artiste aux mille facettes ! 





Nourdine Hamouche né le 25 mars 1958 à Bab el oued, originaire du village Achouba, région d’Azeffoun, après des études de comptabilité, se retrouve animateur dans un centre de vacances. Il est le fondateur du groupe «Izoumal» créé en 1981.

Percussionniste avéré, il était avec le groupe «Imoughal» jusqu'en 1988. De musique à l'art, il n'y avait qu'un pas, qu'il a vite franchi. Ainsi, presque chaque année cet artiste, dont le travail mérite une certaine reconnaissance, montre ses travaux.





 Il prit par ailleurs part à 12 expositions collectives dont deux à l'Institut du monde arabe (IMA Paris) et à la Galerie d'art Etienne Dinet (Paris) pour son œuvre personnelle où il exposa une oeuvre s'étalant sur deux décennies Cet artiste aux ressources fécondes arrive à faire la jonction entre l'art contemporain et l'authenticité de sa Kabylie natale.

 L'artiste-peintre et musicien vient d'éditer des textes poétiques illustrés de traits traditionnels...





...A suivre

Sources :
Nourdine Hamouche et
D.Menouer (L'Expression)
Illustrations Daboudj1948

*(Huile sur toile de mon frère Mohamed Aib 19  Décembre 2010)

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