mercredi 14 juillet 2010

En Kabylie le robinet à soif !




Un peu d’eau un 05 juillet, me direz vous quel rapport, il est vrai, ne connaissant les tenants et les aboutissants de cette petite anecdote abracadabrante.
Je suis revenu, comme chaque fois que Dieu le permet, chez mon véritable chez moi sur terre.
Apres un bref repos, eh oui il n’ya pas de paresseux chez nous, chaque jour apporte son lot de labeur.
Je disais donc, direction le robinet il y va de soit, afin priorité absolu arrosé nos compagnons ici, qui nous font le plaisir et nous permette un abri clément lors des grandes chaleurs, réponse du robinet je suis à sec !
Ne nous affolants pas, comme tout les ouailles du village, par précaution connaissant depuis longtemps, pour ne pas dire depuis la nuit des temps, privations en tous genres, passons, cette maladie appelée pénurie dont ils sont vaccinées et font bon cœur contre mauvaise fortune.
Je me suis enquis auprès d’eux, il s’est avéré que l’eau n’est servit que tous les cinq ou six jours, nos préceptes n’indique pas que la propreté est synonyme de bonté de cœur ? A moins que cela ne nous concerne pas, restons là !
La veille du 05 juillet, vers dix sept heures environs, me trouvant dans le jardin, j’ai entendu une merveilleuse musique, pour ne pas dire symphonie, au fait je peux peut être la baptisée « La énième symphonie de l’eau », pourquoi pas, rien à voir avec «  le pourquoi pas » le bateau du commandant Charco, les côtes d’Azeffoun sont juste à coté, une petite, mais alors une toute petite usine de dessalement, une idée de plus, je m’arrête je crois que je divague !
 Cette douce musique, ou symphonie, dont le prélude est « Bok Bok », c’était le robinet d’arrivée, comme son nom l’indique, cette fois ci ,il l’indique à bon escient, c’est l’eau qui annonce son arrivée !!
Une joie immense, il ne manquait que les youyous, par pudeur ils n’en y’a pas eut de youyous, c’est une ruée mais polie, au fait elle existe une ruée polie à Alger, chez nous cela existe ! Vers les ustensiles en tous genres.
Les arbres trémoussées de plaisir, en sus de la brise du soir, tous étaient heureux, même les oiseaux ont participé à cette fête, en retardant le départ vers leurs gites.
Le lendemain matin, c’était trop beau pour être vrai, pas comme dans les films, ils se marièrent et vécurent heureux, près d’une fontaine ? Non patatras pas d’eaux, nous aurions aimés qu’il y eut plusieurs 05 juillet, qui pour prendre une douche bénéfique, après une rude journée, sous un soleil de plomb.
Le climatiseur est loin, bien loin, d’ailleurs il ne figure pas dans le lexique de la région, sauf pour quelques rares, bien heureux et il y en pas à foisons, hélas !...A suivre


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