lundi 12 avril 2010

Ourida Meddad....Azeffoun les environs....La Casbah !




Sidi M'hamed Cherif.... Hier !

Sidi M'hamed Cherif...... Djamâa Essafir
Les pères de famille ceux ayant, un revenu régulier pour ne pas dire presque régulier, acheter chez « Azrine » et certains épiciers de quartiers à crédit le règlement, se faisait généralement par semaine et des fois par mois.
Le client possédait un carnet ou était noté tous les achats effectués, et un autre chez l’épicier le crédit ne s’accordait qu’aux habitants du quartier bien sur et aux bons payeurs.
Ce moyen permettez aux marchands d’écouler sa marchandise, vu le pouvoir d’achat de l’époque,  et aux clients de s’approvisionner dans une certaine mesures, presque à l’aise.
Les professions à l’époque étaient dockers, des fois pour les plus costauds, et des fois même les moins nantis  physiquement, ayant des charges familiales importantes, prenaient un double shift (prendre deux fois le poste), pour augmenter leurs gains.
Autres professions, portefaix, marchands ambulants, éboueurs et pour les plus chanceux qui avaient des étals, marchands de poissons et pécheurs, les français raffolés de poissons de ce fait, ce métier était lucratif.
Ces gens généralement étaient originaires d’une contrée bien précise Azzefoun, on raconte que le charbon de bois était embarqué à destination d’Alger, le port était situé sur le bord du golf nommé à bon escient Mers El Fahm (Port aux charbons)
Ces gens venus d‘Azzefoun, étaient des érudit en sciences islamiques, des hommes de lettre et des mélomanes nés, n’oublions pas ses martyrs qui ont donnée leurs vies pour notre liberté.
Nous citerons, Cheikh Amar SOLTANI, Cheikh Tayeb RAHMANI, Cheikh Tahar AMAR, Cheikh M’hand Ouameur, Cheikh Mohamed Salah Essedik.
Des hommes de lettre, Tahar DJAOUT et HADJ ALI Bachir, des comédiens, cinéaste, peintre et musiciens.
Mustapha BADIE (BERKOUK Arezki), Mohamed ISSIAKHEM, ABDOU Mohamed, Mohamed HILMI (Mohamed Ameziane IBRAHIM) ses frères Said et Brahim, Rouiched (AYAD Ahmed) et ses frères et demi frères Hadj M’rizek (CHAIB Arezki) M’hand “Aroumi” Kiouidji, Moh Akli le sympathique et toujours souriant joueur de tar, Ali ABDOUN.
FELLAG Mohamed Said, le maestro IGHERBOUCHENE, ayant  prit le nom de Igor  BOUCHEN, par nécessité à l’époque, la colonisation ne permettez pas au Algérien aucune ascension.
Le grand maitre Hadj M’hamed EL ANKA (AIT OUARAB M’hand Ouidir), ses élèves Omar Mekraza, Boudjema EL ANKISS (BOUDJEMAA Mohand Arezki), Abdelkader CHERCHAM, et sur un autre registre « H’nifa »  et tant d’autres.
Le narrateur a faillit oublier EL HADJ Said, dans des habits traditionnels  toujours de couleur blanche, que l’on rencontre à ce jour, très souvent à Djemâa El Kebir.
Cela n’est qu’une liste exhaustive, de gens mémorables, le narrateur tient à présenter ses excuses auprès de ceux ou de celles omis ici, il se fera un devoir d’y remédier. 




Sidi M'hamed Cherif.... Aujourd'hui !


Nos pensées et nos hommages, à ceux qui ont donné leurs vies et ceux vivants leurs jeunesses pour que notre belle contrée, nos très belles contrées et notre pays, pour être libre et vivre en êtres libres, ceux que nous sommes et serons toujours Be Idn ALLAH ! 



Chahida Ourida Meddad



Premiere partie

Ourida Meddad, défenestrée par les paras tortionnaires à l’école SARROUY le jeudi 29 août 1957 à vingt trois heures , à l’âge de seize (16) ans, fille unique d’une famille dont le père est originaire de Tigounatine, commune d’Akerrou, daïra d’Azeffoun, dans la willaya de Tizi ouzou. 



 Rue Montpensier marqué d'une flèche les écoles Gambetta et Sarrouy


Sa mère ne lui survécut que six mois, après sa mort, emportée par son immense chagrin, son père exprima le souhait de voir le prénom de sa fille Ourida perpétué dans sa famille les Meddad, il en fut ainsi dès la naissance de sa première nièce.

Il ne tarda pas, miné également par le chagrin, à les rejoindre à son tour au cimetière d’El Kettar à Alger, quelques années après. 


Cimetière d'El Kettar


Le corps de Ourida, a été jeté du deuxième étage par ses tortionnaires pour faire croire à un suicide, le Boulevard qui descend à partir de cette école vers le marché Ali AMAR (ex. de la Lyre) a été baptisé en son nom tout comme l’école qui se trouve tout en bas, une autre à El Harrach….. 


Ici, ce sont des milliers d'hommes et de femmes interpellés lors des grandes rafles de mai et juillet 1957, qui y ont été emmenés pour subir " des interrogatoires poussés ", selon l'expression du général Massu, 


Massu


Bigeard en fit son PC durant la bataille d'Alger....A suivre


Bigeard



Annotations et Illustrations Daboudj1948


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