mercredi 24 mars 2010

Mustapha Smaili...Azeffoun les environs...La Casbah !


*Tifezouine





Un résumé de sa biographie 


Natif du quartier de la Bazeta (Bab El Oued), originaire d'Azeffoun, plus précisément du village de Tifezouinz,comme la majorité des autres artistes chaâbi, entre autres.
Son lieu de rencontre, de son vivant, ainsi que le poète et comédien Mohamed BOUZIDI, était l'épicerie de Hamid « le blond », ( un parent à lui) lequel avait repris ce commerce paternel, à la rue Ximenès, attenante à la rue Héliopolis si la mémoire du narrateur ne le trahit pas il était postier, un bel homme le teint européen
Ses débuts remontent au milieu des années 1940, plus exactement vers 1947 au sein de la société musicale El Hayet dont le siège se trouvait à la rue de Chartres.
Cette société comptait également parmi ses membres cheikh Lounas et Dahmane El Harrachi qui, à l'époque, jouait du banjo, mais également Amar LACHAB, lui aussi drabekdji.
Tous feront, par la suite, partie de l'orchestre qu'il mettra sur pied vers 1949/50. SMAILI Mustapha, il a chanté le chaabi.
C'est à la suite de sa rencontre avec cheikh Noureddine, qu'il décida de chanter dans sa langue maternelle, puis il élargira ses connaissances, en rencontrant le grand IGUERBOUCHENE qui, par la suite, est devenu l'un de ses meilleurs amis.
Ce grand compositeur lui écrira tous ses textes en langue kabyle dont la très célèbre,"Ma tchefith a thuzynet"
Toutes ses chansons ont été enregistrées en 1958, il a chanté en arabe dialectal la fameuse chanson intitulée Idha kount nar, ana houa el ma, composition signée également par IGUERBOUCHENE
Il a aussi d'autres chansons telles que "Nar djemar el hob chaâla", "Bellah âlik ya rayeh' ", à son actif un grand nombre d'enregistrements à la radio datant des années 1950, et grands nombres de 45 tours mis sur le marché à cette même époque.
Sa dernière prestation remonte aux années 1973 dans une opérette, il était également un comédien de talent. 




                                            Extraits du film "Les oliviers de justice"

Il jouera notamment dans "Les oliviers de la justice" de James Blue, réalisateur américain, il avait dans cette distribution un jeune du quartier de Bab Ejdid Mohamed BENNOUR, un film sur la situation des algériens courant la colonisation.
Le moulin d'Ali RACHEDI, Serkadji de Hadj RAHIM et Les féeries algéroises de Mustapha BADIE (Arezki BERKOUK).
SMAILI Mustapha a quitté ce monde un jour de l'Aïd El Adha, le 21 janvier 2005 sur la pointe des pieds, avec discrétion, une façon comme une autre, de tirer sa révérence.



 Affiche du film en médaillon James Blue






*Photo Hmidouch (sur Panoramio)

Aucun commentaire: