jeudi 11 février 2010

Cheikh Hadj M'rizek...Ses frères...Azeffoun les environs...La Casbah !


(Suite du précédent message)



...Au cours de la même année il enregistre chez Pacifique son grand succès « El Mouloudia » (78 T), les paroles lui étaient écrites par Cheikh Noureddine ainsi que « Arassi noussik » du poète Dris El-Alami et « Qahoua ou lateye » du poète Sid Thami El- Medeghri, cétait un dandy comme on disait à cette époque gentleman et distingué. 

Tout comme Habib Rédha, Mustapha Skandrani, Mohamed El-Kamel Abdelghani Belkaïd, Ali Debbah (dit Allilou) et beaucoup d'autres, il était très estimé par son public et particulièrement dans le M'Zab où il animait beaucoup de soirées. 


Kihiouedji son demi-frère, dit « Mohand Aromi », a joué un rôle important dans sa vie artistique du fait qu'il était organisateur de spectacle, il était en fait son imprésario c'était lui qui réceptionnait les demandes de galas et fêtes familiales pour choisir les cheikhs disponibles et monter les cérémonies à sa manière.

Hadj Mrizek avait entrepris, vers 1940, l'interprétation de chants religieux Cheikh Sid Ahmed Ibnou Zekri, proviseur du lycée de Ben-Aknoun l'a orienté vers le hawzi et l’Aroubi, genres profanes qui lui allaient bien. 

Il commença à s'initia au dur apprentissage, de l'écriture poétique mais la maladie était là.
 Hadj M'Rizek qui avait quitté, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la vieille maison familiale de la Casbah pour le quartier chic européen du Bd Pitolet à Bologhine, mourut dans la nuit du 11 au 12 février 1955 à Alger, après une longue maladie et fut enterré au cimetière d'El Kettar.

 


Kihiouedji



Kihiouedji ,ou encore Mohand Arroumi, tels sont les noms par lesquels était désigné Ayad Mohand, né à Kanis (Azzefoun) en 1890.


Kihiouedji jouissait d’une belle réputation dans le milieu de la musique populaire au sein de la Casbah d’Alger de l’époque.

Kihiouedji qui gérait un café maure, d’où son surnom, accueillait pratiquement tous les amateurs de la chanson chaâbi qui venaient s’initier à la musique. 

C’était aussi un lieu où étaient célébrés des mariages, bien entendu, sous la surveillance de Kihiouedji

Ce café a permis l’éclosion de grands artistes et musiciens de talent et il se trouve que même El Hadj El Anka faisait partie des habitués des lieux entre 1924 et 1925, avant le décès de cheikh Nadhor. 

A vrai dire, ce café représentait un semblant de conservatoire dont le maître des lieux était Kihiouedji, Il proposait ensuite, les jeunes artistes qui passaient par là pour l’animation de petites soirées, appelées communément «L’ahnani». 

C’est à son niveau que se faisait la réception des fêtes puis il les envoyait en groupes de 5 dans différents lieux de cérémonie.

Bien qu’il fût un bon organisateur de cérémonies, Kihiouedji était surtout un bon musicien. 

C’était quelqu’un d’exigeant et d’intransigeant. Il a rendu l’âme dans son village natal le 27 novembre 1958, suite à une asphyxie par le charbon dans sa chambre et fut enterré auprès de sa famille. 


Moh Akli  


 


Percussionniste (Tar),notamment dans l’orchestre de Hadj Guerrouabi,plus tard.


Rouiched


 



Rouiched, de son vrai nom Ahmed Ayad ,est un acteur comique ,né en 1921 à Alger et décédé le 28 janvier 1999 à El-Biar (Alger). 
Rouiched est très célèbre pour ses rôles dans Hassen Ettero (Hassan le Terro) Hassan Niya, Hassan Taxi ... Il était une très grande figure du théâtre et du cinéma comique algérien. 

Son fils Mustapha AYAD.... 





....qui lui a rendu hommage à travers une pièce adapté de « Hassen Terro », en compagnie d’une pléiade de comédiens et non des moindres, Fatiha Berber, Bouzerar Zohir, Maarouf Amar, Ali Ajebara, Chergui Brahim, Djamel Guermi, Ait Ali Tounes, Hocine Zaydi, Fouad Zahed, Mohamed El Awadi, Said Hilmi… 
Mustapha AYAD, avait confié à un journaliste, les propos que lui avait tenu le grand Mahieddine BACHTARZI:
 
"Un jour, Bachtarzi m’a dit soit tu deviens comme ton père, sinon tu quitte l’endroit !" 

J’ai répondu que Rouiched restera Rouiched, et que moi je débute tout juste, je ne cherche pas a imité mon père mais juste a me trouver et à jouer à ma manière.
Bon courage Mustapha !

























Aucun commentaire: