Le marchand de beignets tunisien surnommé « Echaahb », du fait qu’il hélait sa cliente en ces termes, interné à Beni Messous, lors des événements de 1962.
Derrière ces hideuses tôles se trouvait la boutique de L'habib et ses guénibris, la boutique du marchand de beignets est devenue un énième débit de tabacs et autres articles, hélas !
En haut de ce monticule, se trouvait un poste d’observation de la SAS, le narrateur se souvient de Youssef un zouave, qui fournissait des renseignements aux frères (Appellation à l’époque, désignant les Fidas et autres résistants de la guerre de libération).
Il fut découvert, un jour une dénonciation ? Peu être, il disparu un jour comme tant d’autres ayants œuvraient pour notre libération.
Il serait impensable que le narrateur oubli, de se souvenir, de certaines personnes et cela avec tendresse et mélancolie.
Ces personnes chacune dans son domaine, qui ont marqué une partie de son enfance et celle des autres gosses du quartier et des environs.
En descendant les escaliers, attenante au marchand de beignet « Echaahb », et retrouver Âami Mustapha le dinandier, tenue traditionnelle et chéchia Stamboul, un artiste.
Hier Aâmi Mustapha
Aujourd'hui l'ombre de Aâmi Mustapha hante les lieux !
Puis vous sentez cet arôme, qui vous chatouille les narines, du café c’est chez Âami LOUCHALE, le torréfacteur, aussi avec des habits traditionnels, et par dessus une blouse, que l’on voit très rarement de nos jours, sauf dans nos contrées lointaines, dans sa boutique à coté de sa douera.
Un de ses enfants, Mahmoud, est tombé au champ d’honneur.
Le narrateur remonte les escaliers, pur continuer son chemin sur le boulevard, pour ne pas oublier,un autre salon de coiffure de Arezki, qui habitait le tournant de la rue Rovigo, très sévère pour les petits, il exigeait qu’il soit accompagnés de leurs pères.
Lorsqu’il pratiquait, il était interdit de bougé, c’était un calvaire pour les pauvres mômes, néanmoins il faut le dire, c’était un bon coiffeur
Eh’ouinet Malha, désignant l’endroit ou l’eau d’une source parvient sur le boulevard, une aubaine, lors des coupures d’eaux des fontaines publiques, qui existaient à l’époque.
L’installation des conduites d’eaux dans les doueras, n’existe pas à la casbah ou presque, l’habitation qui ne disposait pas de Bir (puits) ou de Djeb (sorte de puits alimentés par les eaux de pluies), s’alimentait de cette source.
Les abris antiaériens, construits lors de la guerre contre les allemands, dont certains conduisaient vers les Tagarins, entre autres, et d’autres destinations.
Ces abris, furent utilisés plus tard et même actuellement, par les employés de la voirie municipale, de dépôts pour leurs outils. ….A suivre
Daboudj1948
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