lundi 31 mai 2010

La Casbah et ses environs....Rue Tanger !


Le Cardinal  "Amoutou Fi Ichkati  en 1960"

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Maître Mandole…
Est  d'origine algérienne, cet bel instrument a était conçu par le professeur de musique et artisan luthier Jean Bellido, en 1932, pour le phénix de la chanson châabi, j’ai nommé El Hadj  M'Hamed El Anka. 


Je termine ces ensembles de billets, terminé non ? On ne peut terminer de parlé de "El Mahroussa" il y’aura toujours, un de ses fidèles enfants, lui rendre hommage après hommage !!
J’offre ce bouquet de roses écrit avec des mots en bleus,et une sensibilité à fleur de peau, à tous les amoureux de notre Belle Cité, adressée par ma petite sœur El Hourya.


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Ya El Chakhssia au Talent de Lumière je vous écris:
Pour vous envoyer des perles,des perles de Lumière,venues des pans de sable
Du sable de la poussière mystérieuse
Des roses ,des roses du Sahara
De la poussière des étoiles du Royaume des Cieux
J'ai été touchée par cette lumière
C'est pourquoi j'écris car depuis
J'ai une plume de lumière
Qui est comme le soleil quand il brille
Il peut brûler les ailes
Et aussi brûler les yeux
Cette plume est ma Lumière, elle m'éblouit
Surtout quand elle rencontre El Mahroussa
Cette bien gardée, ma fille ma bien aimée

Je n'Adore que La Lumière, El Nour
Un de SES Attribut
Je n'ai peur de rien, sauf d'une seule chose
De ne pas voir La Lumière
Le jour Où Inchaâ Allah
Je rejoindrai Inchaâ Allah
La Terre de la Poussière
De Ma Mahroussa Lumière..................
.........................................
Cette Lumière qui est sur toutes les pistes
Qu'elle soit de Boue , de Terre ou de Sable
Comme dans le désert de Dubai,à Oman
Et du Sahara en Algérie
Inchaâ Allah qu'à El Djézaïr
C'est ce que je souhaite à tous ses enfants
Qu'ils honorent leurs aîeux
Mina El Sahara Ila El Chat El Bahr
Pour que Tayha El Djézaïr Des Lumières.
Oua Essalamou Alaikoum Oua Rahmatou Allahi Taâlla Oua Barakatouhou

El Hourya


A bientôt  (In chah Allah) Daboudj1948

dimanche 30 mai 2010

La Casbah et ses environs....Rue Tanger !



Sur l’un des précédents billets, j’avais fait mention du magasin de Laamri, ventes d’instruments de musique et d’accessoire, on allait « se ravitailler » en cordes  généralement « Argentine » ...

...très prisé par le milieu musicales, à boucles pour les mandoles et à défaut à boule, lesquelles on enlever les boules, lorsqu’il y’avait pénurie, pour qu’il puisse êtres utilisé pour les instruments de musiques châabi et traditionnels, tels mandolines, banjos et bien sur maitre mandole.
Ce magasin est géré actuellement, par  d’autres propriétaires, à l’époque le top des mandoles, ceux fabriqués pat le Maître Luthier Chafaî Mohamed, son atelier se trouvait sous le pont des 7 Merveilles (Telemly), la relève de notre Maître Luthier Chafaî , toujours en vie, est assurée par son fils Sofiane, le même design pour le mandole, avec quelques touches personnelles bien...



avant c’était la Maison Colin...


...devenu un centre culturel  à coté de la libraire « Maison des livres »,un peu plus bas la mosquée "Ben Badis"...A suivre



mercredi 26 mai 2010

La Casbah et ses environs....Rue Tanger !



(Suite des précédent billets)


Eh oui ! Le thé à la menthe la spécialité » maisons, a fait place à la loubia et aux des sardines grillé ou frits, le comble !!
A quelques mètre delà,  le « Galerie de France », puis plus tard changement d’appellation les « Galeries Algériennes »,ou l’on venait faire la chaine, pour une boule de fromage ou morceaux de fromages importé, yaourts et autres gâteries provenant généralement de l’autre coté de la Méditerranée et autres contrées sans oublier bien sur « el Badjidj » qui a refait surface après une longue, très longue absence, (saumon fumé), de Norvège ou de l’Islande.
Un bel immeuble construit dans notre style, à l’intérieur c’était un petit « Galerie Lafayette » ou « C et A » magasins de grande renommée à Paris.
Le sol tapissé de rouge, les rampes d’escaliers en bois, des boiseries partout, l’ascenseur aussi, je me souviens qu’à chaque étage il y’avait un distributeur, d’un succulent jus, on y’allait nous « les indigènes », avec une condition, être bien mis, sinon c’est la sortie manu militari !! 


Dans le temps, ce saumon fumé, on l’achetait chez l’épicier du quartier, après l’avoir dessalé il était cuisiné en général avec des haricots blancs, un plat très consommer, surtout en hiver.
Durant cette période de bombance, je disais donc, tout le monde trouver son compte, les consommateurs en mal de gâteries et une génération de nouveaux commerçants.
En effet, on va en famille s’approvisionner, de la boule de fromage et gruyère, objet de toutes les convoitises en passant par les piles !! Et  delà vendre la marchandise ainsi acquise, avec une petite marge de bénéfice.
Cette Galerie « Franco-Algérienne », est devenu *un centre d’Art, on n’arrête pas le progrès ! Baptiser « Le Mama », je ne sais de qu’elle Mama il s’agit, celle d’Aznavour ? Ce serait trop d’honneur, pour ce bunker froid, sans âme !!! 


Progrès, en gommant le passé par honte peut être, qui sait ? Chaque pierre de n’importe quel édifice, chaque rue ou recoin de rue, a une histoire à nous conter, de notre passé et ses luminances !....A suivre




* "Le MaMa" ?, Musée d'Art Moderne d'Alger,  (anciennement Galeries de France : Petit en 1900).

lundi 24 mai 2010

La Casbah et ses environs....Rue Tanger !

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(Suite du précédent billet)
Après el âassar, direction vers la « Pâtisserie Algéroise » et son fin Kalbelouz, ou des fois bien avant « vidé » par ses clients attitrés.
En face Laamri, actuellement d’autres propriétaires, des parents ,gèrent ce magasin, d’instruments de musique, et autres accessoire,très sympathiques et avenants, pour les mélomanes et autres ,un tour s'impose.




A l’époque le top des mandoles, ceux fabriqués par le Maître Luthier Chafaî Mohamed,,bien avant c’était Colin, devenu un centre culturel  à coté de la libraire « Maison des livres ».
J’ai appris, une bonne nouvelle, la relève de notre Maître Luthier Chafaî , toujours en vie, est assurée par son fils Sofiane, le même design pour le mandole, avec quelques touches personnelles.
Le café Skandrani, qui durant le mois sacré devient un café chantant, avec un succulent thé et bien sur du kalbelouz, Skandrani un homme bien bâti aux temps grisonnantes, d’une belle prestance.
Ce lieu, grandeur et décadence, est devenu un certain temps avant sa fermeture à ce jour, une gargote, au menu loubia et sardine !! ....A suivre


dimanche 23 mai 2010

La Casbah et ses environs....Rue Tanger !

 Rue Tanger hier !


Rue Tanger ou Chaib Ahmed, c’est du pareil au même, sauf en ce qui concerne le respect dû au personnage du martyrs Chaib Ahmed, le mien.

Je disais donc, rue Tanger après effondrements et des victimes insouciantes peut-être, vu la vétusté de certains immeubles, mais ont-ils le choix ?

Les idées commencent à surgir, un foyer pour association, un espace de détente !! Quand ? Au calendre grec !

Une rue avec ses odeurs propres, grouillantes, normal une multitude de commerce et surtout dans le domaine de la restauration.

On venait entre copains, savourez les brochettes de viandes et abats et bien sur de merguez, accompagné comme il se doit, par un plat de frites et « Maître Hamoud ».

Elle avait un peu plus de charme pendant Sidna Ramadhan, une expression du terroir algérois, avec ses étals et notamment les fines herbes, un des boulanger toujours achalandés pour ses diversités de pains, pour les fins gourmets, en ce mois sacré, « il faut jouer des épaules » pour être servis !....A suivre

Rue Tanger aujourd'hui !

lundi 10 mai 2010

Mondole enchanté !





Vagues après vagues
Une vague arrive une autre s’en va
Aux creux des vagues ou sur les vagues
En l’attente d’une vague magnanime
Pour regagner le rivage
Pour quel rivage
Peu importe…. je divague
Je suis las exténué, mes forces me trahissent
Pour pouvoir dormir d’un repos du juste
Je me suis assoupi
Balloté par les vagues
J’ai fait un songe
Je suis dans un endroit… un havre de rêve
Des fleurs à perte de vus
Des oiseaux qui gazouillent de bonheur
Un ciel bleu azur et cette rivière miroitant sous le
Soleil
J’ai cru voir des personnages aux figures d’anges
J’ai cru entendre de la musique
Le son merveilleux d’un mandole avec ses intonations propres
Un mode sika-herak ou sika
J’ai perdu mes notions….de modes
C’était inoubliable et ce tempo et cette dextérité de l’artiste
Soudain un réveil en sursaut
Une énorme vague me projeta sur ce rivage tant attendu
Ce rivage que je ne voulais plus regagner et pour cause….
Merci l’artiste pour ce répit ne serait qu’un laps de temps
Ou le temps d’une vague !
En espérant ne pas avoir fait de vagues !

Daboudj1948

*Merci Dianors

dimanche 9 mai 2010

08 Mai 1945....08 Mai 2010....Contre l'oubli !


* Une photo qui peut choquer je le regrette, mais c'est le crâne d'un Algérien sur le pare-choc d'un blindé, cela, pour comprendre le degré de sauvagerie de cette armée de soudard, et non pas d'une armée avec ses règles d'honneurs !

(Suite et fin)

Peu d'Européens protestent contre ces massacres. Par exception l'un d'eux, le professeur Henri Aboulker, médecin juif et résistant (l'un des organisateurs du putsch du 8 novembre 1942, qui a permis le succès de l'opération Torch à Alger), s'élève contre ces massacres.

Il publie plusieurs articles dans le quotidien Alger Républicain, réclamant certes la sanction sévère des meurtriers provocateurs qui avaient assassiné 102 Français, mais à l'issue d'une procédure légale régulière. Et surtout, il dénonce sans réserve les massacres massifs et aveugles de milliers d'Algériens innocents. Il réclame aussi la libération immédiate de Fehrat Abbas, dont tout le monde savait qu'il avait toujours cantonné son action dans le cadre de la légalité. Henri Aboulker estimait que la défense des innocents devait primer toute considération politique.

Le communiqué du Gouvernement Général le 10 mai illustre la manière dont les autorités de l'époque ont présenté ces événements :
« Des éléments troubles, d'inspiration hitlérienne, se sont livrés à Sétif à une agression armée contre la population qui fêtait la capitulation de l'Allemagne nazie. La police, aidée de l'armée, maintient l'ordre et les autorités prennent toutes décisions utiles pour assurer la sécurité et réprimer les tentatives de désordre. »

Dans ses Mémoires de guerre, Charles de Gaulle chef du gouvernement à l'époque des faits, écrit en tout et pour tout :
« En Algérie, un commencement d'insurrection survenu dans le Constantinois et synchronisé avec les émeutes syriennes du mois de mai a été étouffé par le gouverneur général Chataigneau. »

Houari Boumediene, le futur président algérien a écrit :
« Ce jour-là, j’ai vieilli prématurément. L’adolescent que j’étais est devenu un homme. Ce jour-là, le monde a basculé. Même les ancêtres ont bougé sous terre. Et les enfants ont compris qu'il faudrait se battre les armes à la main pour devenir des hommes libres. Personne ne peut oublier ce jour-là. »

Kateb Yacine, écrivain algérien, alors lycéen à Sétif, écrit :
« C’est en 1945 que mon humanitarisme fut confronté pour la première fois au plus atroce des spectacles. J’avais vingt ans. Le choc que je ressentis devant l’impitoyable boucherie qui provoqua la mort de plusieurs milliers de musulmans, je ne l’ai jamais oublié. Là se cimente mon nationalisme. »
Témoin oculaire des événements de Sétif, il écrit :
« Je témoigne que la manifestation du 8 mai était pacifique. En organisant une manifestation qui se voulait pacifique, on a été pris par surprise. Les dirigeants n’avaient pas prévu de réactions. Cela s’est terminé par des dizaines de milliers de victimes. À Guelma, ma mère a perdu la mémoire (…) On voyait des cadavres partout, dans toutes les rues. La répression était aveugle ; c’était un grand massacre. »

Albert Camus dans le journal Combat des 13 au 23 mai demande qu'on applique aux Algériens (il dit : « Le peuple arabe ») les « principes démocratiques que nous réclamons pour nous-mêmes ». Il affirme qu’il y a crise — et non de simples incidents — que « le peuple arabe existe », qu’il « n’est pas inférieur sinon par les conditions où il se trouve ». Plus encore, il proclame que « l’Algérie est à conquérir une seconde fois ».
Le nombre de victimes « européennes » est à peu près admis et s'élève officiellement à 102 morts et 110 blessés (Rapport officiel de la commission Tubert de 1945).

Du côté musulman, les chiffres du nombre de victimes sont actuellement source de nombreuses polémiques, notamment en Algérie où la version officielle retient le nombre de 45 000 morts.

Une enquête demandée par le gouverneur général Yves Chataigneau comparant le nombre de cartes d'alimentation avant et après les événements conclut à moins de 1000 victimes. Le gouverneur général de l'Algérie fixa par la suite le nombre des musulmans tués à 1 165 et 14 soldats, 4 500 arrestations, 89 condamnations à mort dont 22 exécutées, chiffres qui seront pris pour officiels. Le général Duval déclarait pour la commission Tubert de 1945 que « Les troupes ont pu tuer 500 à 600 indigènes », mais les militaires évoquaient déjà à l'époque le chiffre de 6 000 à 8 000 victimes. Habib affirme que le ministre des Affaires étrangères, Georges Bidault, aurait parlé de 20 000 tués, sans préciser sa source.

Par la suite, André Prenant, géographe spécialiste de la démographie algérienne, se rendant sur les lieux en 1948, fixe le nombre de victimes à 20 000. Des historiens ont par la suite parlé de 2000 (Charles-Robert Âgeron) ou 6 000 morts (Robert Avron). Le professeur Henri Aboulker (père de José Aboulker, cité précédemment), avait à l'époque estimé le bilan proche de 30 000 morts.

Le consul général américain à Alger de l'époque a établi le nombre de victimes indigènes par la répression de l'armée à 40 000.

Reconnaissance de la responsabilité française
Il faut attendre le 27 février 2005 pour que, lors d'une visite à Sétif, Hubert Colin de Verdière, ambassadeur de France à Alger, qualifie les « massacres du 8 mai 1945 » de « tragédie inexcusable ». Cet événement constitue la première reconnaissance officielle de sa responsabilité par la République française.





(Source Wikipedia)

08 Mai 1945....08 Mai 2010....Contre l'oubli !




L'aviation bombarde et rase plus ou moins complètement plusieurs agglomérations kabyles. Une cinquantaine de « mechtas » sont incendiées. Les automitrailleuses font leur apparition dans les villages et elles tirent à distance sur les populations. Les blindés sont relayés par les militaires arrivés en convois sur les lieux. 

À l’image d’une milice de 200 personnes qui se forme à Guelma sous l'impulsion du sous-préfet André Achiary qui distribue toutes les armes disponibles, soit les 60 fusils de guerre qui équipaient les tirailleurs et se livre à une véritable chasse aux émeutiers. Pendant deux mois, l’Est de l’Algérie connaît un déchaînement de folie meurtrière.

De nombreux corps ne peuvent être enterrés ; ils sont jetés dans les puits, dans les gorges de Kherrata en Kabylie. Des miliciens utilisent les fours à chaux pour faire disparaître des cadavres. Saci Benhamla, qui habitait à quelques centaines de mètres du four à chaux d’Héliopolis, décrit l’insupportable odeur de chair brûlée et l’incessant va-et-vient des camions venant décharger les cadavres, qui brûlaient ensuite en dégageant une fumée bleuâtre.

De nombreux musulmans, dirigeants politiques et militants, du Parti du peuple algérien (PPA), des Amis du manifeste des libertés (AML) (dont le fondateur Ferhat Abbas) et de l'association des oulémas furent arrêtés. Lorsqu'une faction ou un douar demandait l’aman (« le pardon »), l'armée réclamait les coupables. 

Le 28 février 1946, le rapporteur de la loi d'amnistie (qui fut votée) déclarait en séance : « Quatre mille cinq cent arrestations furent ainsi effectuées, quatre vingt dix neuf condamnations à mort dont vingt deux ont été exécutées, soixante quatre condamnations aux travaux forcés à temps et il y aurait encore deux mille cinq cents indigènes à juger ».

La répression prend fin officiellement le 22 mai. L’armée organise des cérémonies de soumission où tous les hommes doivent se prosterner devant le drapeau français et répéter en chœur : « Nous sommes des chiens et Ferhat Abbas est un chien ». Des officiers exigent la soumission publique des derniers insurgés sur la plage des Falaises, non loin de Kherrata .

Certains, après ces cérémonies, sont embarqués et assassinés. Pendant de longs mois, les Algériens musulmans qui, dans les campagnes, se déplaçaient le long des routes continuèrent à fuir pour se mettre à l'abri, au bruit de chaque voiture. L'historien algérien Boucif Mekhaled, raconte : « [À Kef-El-Boumba], j’ai vu des Français faire descendre d’un camion cinq personnes les mains ligotées, les mettre sur la route, les arroser d’essence avant de les brûler vivants ».

Le 19 mai, à la demande du ministre de l’Intérieur Tixier, de Gaulle nomme le général de gendarmerie Tubert, résistant, membre depuis 1943 du Comité central provisoire de la Ligue des droits de l’homme (où siègent également René Cassin, Pierre Cot, Félix Gouin et Henri Laugier), membre de l’Assemblée consultative provisoire, dans le but d’enquêter sur les évènements.

Mais, pendant six jours, du 19 au 25 mai, la commission fait du sur-place à Alger. Officiellement on attendait l’un de ses membres « retenu » à Tlemcen. Dans les faits, c'est bien Tubert qui est retenu à Alger. On ne le laisse partir pour Sétif que le 25 mai, quand tout y était terminé. Et, à peine arrivé à Sétif, il est rappelé à Alger le lendemain, le 26, sur ordre du gouvernement, par le gouverneur général Chataigneau. Si bien qu’il ne peut se rendre à Guelma....A suivre



samedi 8 mai 2010

08 Mai 1945.... 08 Mai 2010.... Contre l'oubli !



Le 8 mai 1945

À Sétif, la manifestation autorisée commence à envahir les rues dès 8 heures, estimée à plus de 10 000 personnes, chantant l’hymne nationaliste Min Djibalina (De nos montagnes), défile avec des drapeaux des pays alliés vainqueurs et des pancartes « Libérez Messali », « Nous voulons être vos égaux » ou « À bas le colonialisme ». 

Vers 8h45 surgissent des pancartes « Vive l'Algérie libre et indépendante » et en tête de la manifestation Aïssa Cheraga, chef d'une patrouille de scouts musulmans, arbore le drapeau algérien. Tout dérape alors : devant le café de France, le commissaire Olivieri tente de s’emparer du drapeau, mais est jeté à terre. Des Européens en marge de la manifestation assistant à la scène se précipitent dans la foule. 

Un jeune homme de 26 ans, Bouzid Saâl, s'empare du drapeau algérien mais est abattu par un policier. Immédiatement, des tirs provenant de policiers provoquent la panique. Les manifestants en colère s'en prennent aux Français et font en quelques heures 28 morts chez les Européens, dont le maire qui a cherché à s'interposer, et 48 blessés.

 L'armée fait défiler les tirailleurs algériens, mais, alors que l'émeute se calme à Sétif, dans le même temps, des émeutes éclatent aux cris du « Djihad » dans la région montagneuse de petite Kabylie, dans les petits villages entre Bougie et Djidjelli. Des fermes européennes isolées et des maisons forestières sont attaqués et leurs occupants assassinés.
Le mouvement s'étend très rapidement, et, le soir même à Guelma, une manifestation s'ébranle. Le sous-préfet Achiary, un ancien résistant, fait tirer sur les manifestants. On relève un mort et six blessés parmi les manifestants, 5 blessés dans le service d'ordre.

 Le cortège se disperse. Le sous-préfet dispose de trois compagnies de tirailleurs en formation, tous musulmans. Il consigne la troupe et fait mettre les armes sous clés. Un bataillon d'infanterie de Sidi-Bel-Abbès, convoyé par des avions prêtés par les Américains, arrive le 9 dans la journée pour évacuer des petits villages d'« Européens » qui sont encerclés par les émeutiers.

Le témoignage de M. Lavie, minotier à Héliopolis, est instructif sur l'état de panique des Européens : « Dès la fin du méchoui du 8 mai, je décide de transformer le moulin neuf pour abriter la population d'Héliopolis, et tous les colons des environs que j'ai pu joindre. 

Au cours de l'après-midi, je fais construite un réseau de barbelés, long de 300 mètres, électrifié sous 3 000 volts et alimenté par le groupe électrogène de la minoterie. Meurtrières percées dans les murs d'entrée, portes obstruées par des herses renversées sur six mètres de profondeur et défendues par des feux croisés. La population protégée a vécu dans ces conditions pendant un mois jusqu'à ce que l'ordre soit rétabli ».Se produiront des violences contre les Européens dans le Constantinois, surtout dans les fermes isolées.

Des femmes sont violées, des actes de barbarie sont commis. Le nombre total d'Européens tués aurait été de 102. Parmi les victimes, on trouve des modérés du « troisième camp », tels le maire de Sétif, ou Albert Denier, le secrétaire du Parti communiste, qui aura les deux mains tranchées.

Le chef du gouvernement français provisoire, le général de Gaulle, ordonne l'intervention de l'armée sous le commandement du général Duval, qui mène une répression violente contre la population indigène. La marine y participe grâce à son artillerie, ainsi que l'aviation. Le général Duval rassemble toutes les troupes disponibles, soit deux mille hommes. 

Ces troupes viennent de la Légion étrangère, des tabors marocains qui se trouvaient à Oran en passe d'être démobilisés et qui protestent contre cette augmentation de service imprévue, une compagnie de réserve de tirailleurs sénégalais d'Oran, des spahis de Tunis, et les tirailleurs algériens en garnison à Sétif, Kherrata et à Guelma.

La répression, menée par l'armée et la milice de Guelma, est d’une incroyable violence : exécutions sommaires, massacres de civils, bombardements de mechtas. Deux croiseurs, le Triomphant et le Duguay-Trouin, tirent plus de 800 coups de canon depuis la rade de Bougie sur la région de Sétif....A suivre 





(Source Wikipedia)

jeudi 6 mai 2010

La Casbah....Shangai 2010 !


Suite du précédent message

Expo de Shanghai, le pavillon africain, dont celui de l'Algérie, La Casbah à l'honneur, après que des pans entiers sont tombés en ruines, comme un château de cartes, elle agonise ! 

Elle revit de temps à autre, dans les occasions tel cet expo de Shanghai !Ces sociétés au bon cœur ne pouvaient- ils pas financé  La Casbah « la vraie » ? Et participer ainsi à la  renaissance, notre belle cité, (au passé), nous leurs serions éternellement reconnaissant, avec les bénédictions du Patron de la ville Sidi Abderrahmane !! 

 Une modeste recommandation, si mon appel de détresse est entendu, que vos travaux se fassent avec les conseils des vrais habitants et non d’apprentis sorciers de tous bords !!Je le demande à travers cet écrit, si j’ai de la chance qu’ils le lisent !!




 

Lisez ce qui suit ou plutôt sentez les roses de ce bouquet que m’a offert, ma petite sœur EL Hourya de la Casbah, un hymne ;

Si Daboudji
Car vous versez des larmes pour la Casbah
Si Daboudji ,moi je vous dis
Les larmes du
cœur qui pleure
Sont les larmes de la
légèreté, et du Bonheur

Des larmes qui ruissellent comme la rosée
Du matin bonheur ,de la Casbah de nos
cœurs
Les gouttes de la rosée du matin
Sont les fruits des odeurs du jasmin

Cette Lumière du matin
Qui combat tous les chagrins
Nous ne sommes que poussière
Comme Ma Casbah poussière

Mais la Lumière rend à la poussière
La Noblesse du Ferdews El Aâla
Celle du paradis Eternel
Du temps de la Casbah,
comme pyramides de Saqharah.
Ces pyramides d'un autre temps

Dont El Casbah a l'équivalent
Prés de toi Ma Casbah Ya El Baîda
La perle de toutes les Lumières
Qui sort des clairs obscurs
Les mystères du Médracen et de Saqharah

Ces larmes qui pleurent la poussière qui porte la Lumière
Cette Lumière qui nous
attendra au Paradis
Inchaâ Allah avec dans nos
cœurs
Avec ce que la Casbah a gravée dans nos pleurs

Des paroles du
cœur gravées pour toujours
Dans les
bénédictions de l'Amour de nos mamans
Des bénédictions qui seront Inchaâ Allah
Les chemins tracées du verbe qui trace le sillon
Le sillon de la parole de la bénédiction et de le filiation
Le sillon de la Lumière de Ayouha El Ness
Parole du Prophète Mohammed
Sala Allahou Alaihi oua Salam
Qui nous accueillera tous Inchaâ Allah

Le jour où l'
Inéluctable, gravé à jamais
Au Paradis perdue d'Adem Essalamou alaihi
La Lumière du Prophète ,sala Allahou Alaihi oua Salam
Cette Lumière de Casbah Lumière
Qui se reflète dans votre
cœur
Comme dans le
cœur de toutes les mamans

Qui prient le Ciel dans la poussière
Et qui prient dans la Casbah poussière avec douleur
Les larmes sont le prix du
cœur
Le
cœur qui se détache de la pierre et de la poussière
il s'allège en prenant le poids de la plume
Cette plume qui ne pèse plus qu'un atome

Ce poids plume du
cœur de celui qui ,entend
La voix des
cœurs et des mots dans les maux de tous les temps
Les maux non tracés par l'écriture dite sacrée
Celle des hiéroglyphes qui tracent le chemin

Le chemin de l'âme des
pharaons, vers le Royaume des Cieux
Le Royaume des Cieux qu'ils ne peuvent atteindre
Qu'avec le
cœur léger, léger comme une plume
Des
cœurs en pleurs, qui ont bâtis les traces de tous les empires

Des traces gravées sur le roc
Gravées sur les pierres qui partent en poussières
El Marhoum Momo à la Casbah m'a dit:

Ce
cœur que les embaumeurs
De notre civilisation millénaire
Laissaient dans le corps des pharaons

Ce
cœur devait être léger
Pour ne pas peser dans la
balance
Ce poids plume à la juste mesure
De la balance Juste du prix du Firmament

Ce
cœur léger

Au prix du poids d'un
atome, que nous la Zelzela
L'Ecriture Sacré du Saint Coran
Le Saint Coran ,La Lumière de toutes les Lumières

Et c'est pour cela que Ma Casbah est une Lumière
Casbah
Lumière, Lumière de toutes les Lumières.
Casbah
lumière de toutes les civilisations millénaires

Qui sont toutes devenues poussière
Poussière de l'histoire et des monuments
Cette Histoire de l'Homme et de son évolution
De son
progrès, de son apogée et de sa déliquescence qui annonce la chute qui l'attend

Cela est une certitude Momo El Marhoum m'a dit:

Et rien qui ne change
Sauf l'histoire qui recommence avec
La Renaissance
Du phénix qui renait de ces cendres
Des cendres qui ne sont qu'une poussière
Qui retourne toujours à la poussière

Assalam Alaikoum Si Daboudji

EL Hourya de la Casbah

Une Rose qui pleure !