dimanche 2 mai 2010

Ighil Mahni en fête....




Je ne me lasserais pas, de diffuser une des superbes œuvres, de ce Chantre ,Oh combien j'aurais voulut, je m'excuse pour "mon égoïsme",qu'il soit né dans mon village !

Le jeudi après midi, c’est le rassemblement autours des voitures pour ramener la mariée les véhicules brillent comme des sous neufs.
La voiture ou doit prendre place la mariée est parée d’une « foutta » (une sorte de grande serviette en tissue aux couleurs chatoyantes qui se porte, sur la robe) un des habits traditionnel de notre région qu’est la Kabylie.


Au bout de quelques heures, des klaxons au loin sur la route attenante à notre village, c’est le cortège qui est de retour, avec la promise, dans sa nouvelle demeure, c’est chants et danses et des youyous incessants.
Le soir les lampions et les projecteurs s’allument, puis c’est l’entrée en scène d’un disc- Jockey pour être à la page (Animateur en français !) enthousiaste et enthousiasmant, qui chauffe l’atmosphère, quoique les participants à cette fête aient déjà alimenté cette ambiance.
Les chansons des chanteurs et chanteuses, avec « les tubes » de l’année et autres, mais et surtout « idbalen »....






....Ce qui est « zorna » pour l’algérois, les deux font parties de notre terroir.



"Zorna" Cheikh Boualem Titiche
 Jeunes et vieux s’en donnent à cœur joie, dans la danse en improvisant de temps à autres tel un concours de dance, il y’eut même une chanson fétiche du Mouloudia d’Alger, reprise en cœur par l’assistance, avec le fameux cri de « guerre » des fans de ce club « Chenaoua ».
Il ne faut oublier que le grand club de la région qu’est la JSK, formait une même famille avec le MCA, un certains temps.
Les invités eurent droit, et le village, à un beau feu d’artifices, avec de temps à autres des tirs d’armes à feux, lors de la cérémonie de « henné » du marié, effectuée par un vieux du village, qui entonnait une prose (dans l’algérois on dit « tekdim ») sorte de chanson propre à ce rituel.
Ce fut une belle fresque, en cette soirée d’été, à l’air libre, fête non pas confinée dans une de ces salles à la mode aujourd’hui hélas, le prétexte, manque d’espace pour contenir le plein d’invités, nos fête d’antan se déroulée sur les terrasses pour les femme et dans les cours pour les hommes on ne parler pas d’espace on parlait d’intimité et....
C’est la Kabylie d’hier et d’aujourd’hui, c’est la région d’Azeffoun avec ses coutumes enracinées, même si une certaine modernité a fait son apparition, rien n’y change ni changera la relève est là, in chah ALLAH !
Une petite fausse note, une panne générale de courant rétablit au bout d’environ une heure par les services de la Sonelgaz, merci Messieurs les soldats de l’ombre de nous avoir permis de continuer à fêter les mariés…A suivre

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Ighil Mahni le 29 août 2008

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