(Suite et fin,il faut bien qu'il y ait une fin hélas !)
Femme généreuse, pleine de bonté, on la retrouve en 1954 à l'Opéra de Paris ou elle s'est produite dans le gala organisait au profit des sinistres d'El Asnam aux côtés des célèbres comédiennes Keltoum et d'Aouichette, chanteuse bien connue dans le milieu artistique de l'époque
Son langage recherché, serein et calme, son élégance et sa manière de porter le Kaftan, le Karakou avec Séroual doré coiffé d'un Khit Erroh ou Zrir, faisait d'elle l'expression vivante de toute une culture, de toute une tradition jalousement conservée.
Elle incarnait aussi le côté classique de la musique algérienne et, à ce titre, elle fut connue partout comme la plus grande cantatrice algérienne.
En 1955, elle participe à des émissions classiques à la télévision algérienne naissante.
Sa vie artistique ne l'empêchera pas de participer avec sa sœur Goucem à la guerre de libération, elle était chargée de la collecte des fonds et, à cause de cela elle fut emprisonnée à Serkadji.
A sa sortie de prison, elle forme son propre ensemble musical avec sa sœur Goucem à la derbouka....
L'orchestre de Cheikha Meriem Fekkaî à la darbouka Goucem (flèche)
....Reinette DAOUD, dite l'Oranaise, au violon....
....et sa nièce Assia au piano et à l'orgue, après l'indépendance, elle reprend sa participation à la radio et à la télévision.
Son caractère affable et son sourire lui ont permis de vivre dans le milieu artistique avec la considération et la sympathie de tous.
Sensible, perspicace, Fadhéla Dziria était majestueuse sur scène.
Elle mourut en son domicile de la rue Hocine Asselah, près de la Grande Poste à Alger le samedi 6 octobre 1970 et fut enterrée au cimetière d'El Kettar.
Daboudj1948
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