mardi 16 février 2010

Fadila DZIRIYA....Azeffoun les environs....La Casbah !




(Suite de la première partie)
Elle chantera du Asri (moderne), rencontrera Abdelhamid Ababsa qui lui apprit plusieurs mélodies en vogue à l'époque et lorsque sa mère la fit revenir, elle restera chanteuse tant sa voix plaisait au public.


Abdelhamid Ababsa

Elle fut engagée pendant les soirées de Ramadhan au Café des Sports géré par Hadj Mahfoud, situé à la rue Bruce, dans la basse Casbah. Une troupe de théâtre et de variété la prit en charge par la suite.


Café des Sports en médaillon Hadj Mahfoud

Elle travaillera avec le directeur de la troupe qui lui conseilla de changer de genre, Mustapha Skandrani et Mustapha Kechkoul, bien introduits dans le cercle musical algérois vont beaucoup l'influencer et elle a fini par adopter l'Algérois en entrant dans le groupe de Meriem FEKKAI qui animait les soirées de fêtes du tout Alger.



Cheikh Mustapha Skandrani en médaillon Cheikha Meriem Fekkaï

Pour son premier enregistrement professionnel, elle reprend une chanson que tous les Algérois connaissaient bien déjà « Rachiq el Qalb », un morceau genre Nqleb du mode Araq faisant partie de la structure musicale arabo-andalouse.
Elle s'en était acquittée d'une façon majestueuse, toutefois, sa vraie rentrée, en 1949, fut avec l'enregistrement de son premier disque chez Pacific, « Mal Hbibi Malou » (paroles de Kechkoul et musique de Skandrani) qui obtint un grand succès commercial, Mahieddine Bachetarzi l'engagea alors pour animer la partie concert de ses tournées.

Le grand comédien Mahieddine Bachetarzi


Elle participa aussi en tant que comédienne aux pièces qu'il présentait à travers toute l'Algérie et notamment dans « Ma Yenfâa ghir Essah », « Dawlette Enissa », « Othmane en Chine » et « Mouni Radjel » (1949).

Mohamed Touri et l'orchestre de la RTA sous la direction de Hadj M'hamed El Anka

Cette carrière de comédienne, si elle n'a pas été longue, elle lui valut de vaincre le trac du public et surtout de travailler aux cotes d'artistes consacres comme Ksentini, Touri,Bachdjarrah, Keltoum et bien d'autres.


Le grand comédien Rachid Ksentini en médaillon la comédienne de talent Keltoum

Quittant les planches, elle revient à la chanson, sa véritable passion et ce retour lui valut au moins trois grands succès, « Malou hibi » bien sur mais aussi « Ena Toueiri »... (Paroles de Mohamed Lehbib Hachelaf et musique de Djilali Haddad) et « Houni Kanou », un zendali exécuté sur un rythme typiquement féminin de l'Algérois.
Femme généreuse, pleine de bonté, on la retrouve en 1954 à l'opéra de Paris ou elle s'est produit dans le gala organise au profit des sinistres d'El Asnam aux côtés de la célèbre comédienne Keltoum et d''Aouichette, chanteuse bien connue dans le milieu artistique de l'époque.....A suivre

Daboudj1948

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