mardi 16 février 2010

Fadela Dziria....Azeffoun les environs.... La Casbah !





Un résumé de sa biographie

Née le 25 juin 1917 à Djenane Beït El Mel du côté de Notre Dame d'Afrique, à Alger, dans une famille conservatrice, Fadhéla Dziria, de son vrai nom Fadhéla Madani, est l'une des figures les plus marquantes de la chanson traditionnelle citadine dite Hawzi.

Son père s'appelait Mehdi Ben Abderrahmane et sa mère Fettouma Khelfaoui, sa seule sœur de père et de mère, Goucem, fut musicienne en son temps tandis que les deux autres sœurs et un frère, Amar, sont de la deuxième épouse de son père.

Des son plus jeune âge, elle s'adonna à la chanson, en imitant la grande cheikha Yamna Bent El Hadj El Mehdi, au sommet de sa carrière et en assistant à toutes les fêtes qu'elle animait et reprendra un peu plus tard, à son compte, les mélodies de la diva du hawzi.

Cheikha Yamna Bent El Hadj El Mehdi


Elle fut découverte par une émission de Radio Alger Men koul Fen chwai de Mohamed Lehbib Hachelef et Djilali Haddad qui lui composèrent un grand nombre de chansons sur le modèle classique et hawzi.


Orchestre de l'ORTF indiquée par une fléche Haddad Djillali

Quarante ans plus tard, une partie de son répertoire est présume du domaine public comme ""Ana touiri" ,Mustapha Kechkoul, discothécaire de Radio Alger, se chargea de son initiation à la musique classique, initiation qui s'avéra laborieuse car elle était analphabète; il fallait lui souffler les paroles pendant les enregistrements...


Mustapha Kechkoul

...Soutien majeur de sa famille sur le plan matériel, Fadhéla s'était marié une seule fois, en 1930, à l'âge de 13 ans, avec un chômeur qui en avait trente. De cette union naquit une fille qui ne vécut pas.

Sa mésentente avec son mari, qui décéda quelque temps après, la poussa à faire une fugue et Fadhéla se retrouva, en 1935 à Paris, chantant dans les quartiers à forte concentration d'émigrés et plus particulièrement au cabaret El Djazaîr...
...A suivre


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