lundi 12 octobre 2009

Complainte d’un Casbadji désemparé !



Il est retourné sur les lieux ou il a passé la majeur partie de sa jeunesse, la demeure paternel l’a accueillie, mais avec froideur, telle une dulcinée jalouse de son prétendant.


Compréhensible après tant d’absence, mais forcée à sa décharge , il empruntât les escaliers menant à la terrasse ou jadis il se prélassé le soir sur une zerbiya ou hidoura, en sirotant un bon café, el yasmina embaumée l’air dans cette fraîcheur de fin d’après midi.


Soudain, Il lui semblât entendre des voix, de gamins chahutent, heureux de vivre, il jeta un coup d’oeil par dessus estara à droite à gauche, il ne vit personne.


Puis une deuxième fois, le même chahut et puis soudain le silence, c’etait dans sa tête à lui des souvenirs qui remontent en surface, c’était hier dans cette demeure ses nièces et ses neveux, entrain de jouer sur cette terrasse, et lui se contentant, de temps à autre, à remettre de l’ordre dans leurs petites querelles.


Aujourd’hui tout le monde, a abandonné l’endroit qui les a vus naître et grandir, et faire leurs premiers pas dans la vie, un nouveau venu et sa femme une des descendante de la famille, y demeurent, mais ne connaissant pas la valeur de l’endroit, pour eux c’est un endroit ou habiter sans aucun état d’âme.


Un désordre, des bidons de peinture faisant offices de pots de fleurs et autres ustensiles, des posters collé sur les murs, sur les autres terrasses du linge étendus sur des bouts de fils téléphonique ou électrique et non pas comme il se doit, sur des seloucas ou cordes.


Il rebroussa chemin, après avoir pris quelques effets, dont il avait besoin la mort dans l’âme et demain ?





Daboudj1948

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