J’ai fait un rêve, j’ai rêvé qu’Alger était blanche d’une blancheur éclatante, les murs passés à la chaux, à l’horizon notre belle baie et la casbah au milieu telle un joyau.
Ce n’est pas la baie de San Francisco, ni la baie de Rio de Janeiro, c’est la baie d’Alger, celle des *MEZGHENA.
Des gosses jouant dans les rues, des rues éclatantes de propretés telles des sous neufs, sur mon chemin des gens s’échangeant des politesses.
Plus loin, un policier débonnaire réglementant la circulation, avec de temps en temps une observation aux chauffeurs un peu fougueux, mais avec courtoisie, et très rarement, la discipline est de mise.
Une journée comme une autre, que Dieu fait, chacun vaquant à ses occupations, dans la sérénité.
J’ai vu un couple de vieillard, traversant la route avec beaucoup d’appréhensions, deux jeunes surgirent pour les aidaient, en arrêtant les véhicules de passages.
Tout le long du boulevard, donnant sur le port, des arbres ombragent les environs, des bacs à fleurs, c’est magnifique.
Je me suis réveiller en sursaut, un éclat de voix une dispute, des voisins, c’était un rêve, j’ai fait un cauchemar !
*Beni Mezghanna
Ibn Khaldoun, nous apprend que les Beni Mezghanna fondateurs d'Alger, appartiennent à la lignée berbère des Sanhadja, qui, occupait la partie centrale du Maghreb, depuis la Méditerranée jusqu'au Sahara.
On raconte, que les berbères placèrent leurs premières habitations, précisément à l'endroit où s'élève aujourd'hui Djamaâ El Kébir, c'est-à-dire dans le quartier de la basse Casbah, sur les ruines de la cité romaine Icosium.
El Bekri, géographe arabe du 11e siècle, est le premier, à nous avoir renseigné sur la ville et ses occupants. (Auteur d’une notice topographique et historique sur l'Afrique septentrionale traité revue en 1068 ap. J.-C. par un célèbre polygraphe Abou-Obeïd el-Bekri).
On raconte, que les berbères placèrent leurs premières habitations, précisément à l'endroit où s'élève aujourd'hui Djamaâ El Kébir, c'est-à-dire dans le quartier de la basse Casbah, sur les ruines de la cité romaine Icosium.
El Bekri, géographe arabe du 11e siècle, est le premier, à nous avoir renseigné sur la ville et ses occupants. (Auteur d’une notice topographique et historique sur l'Afrique septentrionale traité revue en 1068 ap. J.-C. par un célèbre polygraphe Abou-Obeïd el-Bekri).
Les historiens ne contestent pas cette " paternité " à Bologhine Ibn Ziri, ce prince Ziride, originaire de la tribu des Beni Mezghena, qui occupaient déjà les " ruines " du petit port " romain " Icosium.
C'est dans la seconde moitié du Xe siècle que Bologhine, fonde, la ville qui prendra le nom d'El Djazair.
C'est donc ce prince berbère qui, non seulement, redonnera vie à celle qui deviendra la capitale de l'Algérie contemporaine, mais perpétuera également une véritable dynastie, celle des Zirides.
C'est dans la seconde moitié du Xe siècle que Bologhine, fonde, la ville qui prendra le nom d'El Djazair.
C'est donc ce prince berbère qui, non seulement, redonnera vie à celle qui deviendra la capitale de l'Algérie contemporaine, mais perpétuera également une véritable dynastie, celle des Zirides.
Une dynastie qui imposera sa puissance au Maghreb central pendant plus d'un siècle.
Bologhine imposera par la force des limites à la région, en menant une lutte farouche aux différentes tribus, en particulier celles des puissants Zenata, restaurera et érigera les villes de Miliana et de Médéa en véritables places fortes et frappera même une monnaie à son nom.
Avec la création d'El Djazair, de Miliana et de Médéa, le renforcement des positions stratégiques de l'Etat Ziride à l'est, au sud et à l'ouest, sont véritablement les premiers jalons de l'Algérie moderne, en constituant une armée et de fonder une puissance maghrébine.
Daboudj1948
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