Ville côtière de la Région de Tizi-Ouzou, son histoire remonte à l'ère romaine, appelée Ruzazus du temps des Romains.
Les ruines romaines de Thaddart uzeffun témoignent de cette civilisation.
L’amiral comte Louis Henri de Gueydon (Gouverneur Général de l'Algérie d’avril 1871 à juin 1873) au début du 18° siècle édifiait un port dans la région d'Azeffoun qui portera son nom jusqu'à la fin du siècle où Mercier édifia la première commune mixte : Port-Gueydon.
Département d'Alger , puis de Tizi-Ouzou, arrondissement d'Azazga, après 1958, puis une commune suite au découpage administratif de l’année 1984, elle compte 51 villages. .
Cette commune d'Azeffoun s'étend sur 126,66 kms² pour une population de 17435 habitants (RGPH 2008), l’ouverture sur la côte est d’environ kms.
Un autre découpage en 1987, en fit une Daïra, elle compte 4 communes Azeffoun, Aghribs Ait Chaâa, Akrrou, pour 106 villages.
Cette daïra, s'étend sur 319,01 km2 pour une population de 38336 habitants (RGPH 2008).Elle est constituée d’un relief montagneux à 95% ayant un climat doux tempéré et une pluviométrie moyenne de 800 à 900 mm/ an. L’ouverture sur la côte est d’environ 37 kms pour deux communes balnéaires.
Le patrimoine forestier couvre 12159 HA soit un taux de boisement de 37%.
L’actuelle ville d'Azeffoun a été édifiée par les Français aux environ de 1870. Village de colonisation, dénommé « Port Gueydon ».
La commune en médaillon un des Maire Jacquo Hadjadj
Parmi les colons qui y vivaient, à l’époque, on comptait 367 familles françaises, des Italiens des Maltais, des Juifs, et des Espagnols, en 1880 le village maritime est érigé en commune.
Retour aux sources !
Le port est sur le bord du golf de Mers-El-Fehm (Le port aux charbons), car c’est ici qu’on embarquait autrefois le charbon de bois pour Alger.
Il y a sans doute très peu de villages en Algérie qui peuvent se targuer d'avoir une histoire aussi profonde que celle du Vieil-Azeffoun.
Avec ses imposantes niches voûtées que l'on désigne sous le nom de Leghwirane, au nombre de trois.
Leghwirane
Ces cavités sont le socle qui porte la mosquée du village dite El Djamâa El Kebir avec son minaret, une petite merveille architecturale, toute en pierres, c'était, à l'origine, une tour de garde dont les Romains se servaient pour surveiller la mer d'un côté et les montagnes de l'autre retapée sous le règne de *Septime Sévère (193-211)
*Septime Sévère naît le 11 avril 145ou 146 à Leptis Magna, une ville située en Tripolitaine sur la côte de la Libye actuelle.
C'est un Africain issu soit d'une famille de notables Italiens venus s'installer en Afrique, soit d'une famille de notables Lybico-Puniques (Libyens ayant subi une influence Punique) mêlée à des Italiens. Sa famille, du coté de son père, Publius Septimus Geta, avait accédé à la citoyenneté romaine au cours du Ier Siègle.
Du côté de sa mère Fulvia Pia la famille associe des citoyens italiens et de citoyens italiens mariés à des indigènes ayant obtenu la citoyenneté. Les deux côtés de la famille se composent de notables.
Ainsi son grand-père paternel fut préfet de Leptis avant d'en être le premier Duumvir (Magistrats supérieurs des colonies ou des municipes, qui y remplissaient les fonctions équivalentes à celles des consuls de Rome et en avaient le rang), lorsque la cité devint colonie romaine sous Trajan.
Il se marie en secondes noces avec Julia Domna, fille du grand prêtre d'Emèse (Syrie), dont il a deux fils, Geta et Caracalla.
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