Les vieilles maisons d'Azeffoun ont gardé un indéniable cachet d'authenticité, avec leur petit toit de tuiles, et leurs vieilles pierres.
L’on dit que, le nom Azeffoun viendrait du berbère uzzaf qui désigne une colline de forme conique isolée.
Cette colline, de par sa position stratégique, a d'abord été occupée par les Phéniciens qui y ont établi un comptoir.
Les Romains, ont édifiée une grande citée avec des thermes, des châteaux d'eau, une petite forteresse, un arc de triomphe au lieudit Thihouna et l'ont appelée Rusazus, ce qui veut dire grand cap.
Le charme naturel du village allié à son histoire millénaire peut, au-delà de la préservation de la mémoire collective, constituer des atouts de poids pour la promotion du tourisme locale et même étranger, et delà une rentrée financière appréciable pour les commerçants.
Du Vieil-Azeffoun, il suffit de dégringoler une petite descente pour se retrouver à Ath Wendellous, pittoresque petit hameau d'une vingtaine de maisons avec une minuscule mosquée en forme de maison de campagne, une fontaine publique construite en 1937 et une source ancestrale abritée sous un toit en tuiles rouges.
Il est dit que l'ancêtre fondateur, notamment celui des marabouts de la région, ce nomme Sidi Ahmed Ou-Youcef.
Arrivé ici il y a plusieurs siècles, il s'est marié à une fille de la contrée et a eu sept garçons qui ont essaimé et fondé sept villages dont Ighil Mhand, Taguemount, Taâinsarth, Oulkhou, Ath Wendellous, Thifzouine et Agouni Rihane….
Il s'agit probablement de l'un de ses nombreux Almoravides (Imravdhen) qui sont arrivés en Kabylie en plusieurs vagues à la chute de l'Andalousie en 1492.
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