Ramadhan nous quitte, serions nous là…. !
Ramadhan touche à sa fin, il va partir dans quelques jours, finis les veillées, tarawih et cette ambiance de fête retrouvée, qui en famille, les vrais il y’en encore ? Oui une denrée rare à notre drôle d’époque et d’autre dans la recherche d’une certaine spiritualité.
Une merveille, un je ne sais quoi de ferveur et de piété, un autre état d’esprit, je souhaite et j’ai toujours souhaité cette communion de pensée, soit une ligne de conduite pour nous tous !
Je suis là, j’ai vécu ce que Dieu m’a permis de vivre et notamment ces journées inoubliables et beaucoup d’autres, et puis les souvenirs, des êtres chers partis, pour un long très long voyage, sans retour !
Mes pensées vont vers mes amis ou plutôt mes frères et sœurs, que j'ai perdus en cours de route....
Hadj Mohamed ISAAD, après un comma profond à l’hôpital de Bénis Messous, puis une perte de mémoire, nous quitta sans reconnaitre les siens.
Hier on partait ensemble, chez Âami Ahcene, rue Amara Ali(Randon) achetés de la viande de bœufs, sa spécialité et des abats, qu’il nous réservés.
Toi avec ton saroual testifa et ta gandoura d’une blancheur éclatante, toujours, des fois on partait en voiture, une deux chevaux, qui signalait ta présence à mille lieux.
Idir KHELAF, un passionné de l’histoire Perse, amateur de bon pain que ramenait Khalti Rabeha de chez Boulehbel, moyennant un petit billet.
Ta fin s’est déroulée, à l’hôpital de Bains Romains, ou tu étais hospitalisé, problème de rein et cela en sus de ton cœur (alimenté par pile).
Je le revois, deux jours, avant sa mort, dans sa chambre à coté sur une table un amas de fioles de sérums, il était pâle.
En guise de plaisanterie, je lui avis lancé, il était aussi, comme tout Algérois amateur de châabi, du vrai, notamment de Hadj M’hamed, je lui avais proposé à sa sortie de l’hôpital in chah Allah ! Organiser, en intimité bien sur, une soirée.
Pour lui, je ferais le chemin inverse, je dégoterais un mandole et ramènerais des amis musiciens à leurs « temps perdus », une soirée que j’animerais en tant que « cheikh », il m’aidera en cas de trous de mémoire, il était un excellent « hafad ».
Le fils de Da Boudj,Mokrane, sa sœur Fettouma ayants terminés tristement leurs parcours sur terre, et ses enfants Lamia Dahmane (Boudjema), et les autres.
L’autre sœur du fils Da Boudj Ranya, son beau frère Saâdi, Mokhtar SAADA, MOKNINE que je rencontrais très souvent, prés de Kechtaoua à l'heure du maghreb, Hadj Domrane(LATER), R.AOUCHTA et dernièrement Hadj TCHOKHANI.
Khalti Yamina et son mari Âami Yahia, rue Solferino, toujours au petit soin avec nous ainsi que son mari, la veuve BOUADECHE, quelques années avant son époux Hadj Ribouh, une mère pour nous, et non amie de longue date, ta présence nous manque et tes conseils avisés,
Mon ami Askri Lounés d’Ighil Mahni, que je n’ai pas pu mieux connaitre, une mort soudaine.
Je me souviens, lors d’une visite dans sa chambre d’hôpital à Mustapha Bacha, c’est trop dire une chambre, une minuscule petite pièce avec deux lits, avant de le quitter je luis avais dit d’une façon spontanée, « Courage mon ami » il m’avait répondu «Ce n’est pas le courage qui manque ! » Dors en paix mon ami.
La liste est longue, trop longue la séparation est terrible, et la destinée de chacun....
Paix à vos âmes mes frères et sœurs !
Nous irons vous rejoindre un jour......
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